DISCOURS D’OUVERTURE et DISCOURS DE
CLOTURE DE
1) - DISCOURS D’OUVERTURE DE
Excellences Messieurs les
Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les
Représentants des organisations internationales accréditées en République
Centrafricaine,
Mesdames et Messieurs les
Représentants des Partis Politiques,
Distingués
Invités,
Camarades Membres du Bureau
Politique,
Camarades
Congressistes,
Chers
Sympathisants,
Militantes et
militants
Avant de commencer, je vous invite à
observer une minute de silence à en la mémoire de Son Excellence El Hadj Omar
Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise et Grand Médiateur de la
crise centrafricaine dans l’espace CEMAC, rappelé à Dieu le 8 juin 2009. Nous
associons à ce recueillement la mémoire de nos camarades disparus depuis notre
dernier Conseiller Politique National, et notamment le Conseiller MLJC Florent
SAMBEYOLO.
Merci.
Comme convenu lors des assises
ordinaires de notre Conseil Politique National des 20 et 21 Février 2009, nous
voilà réunis pour la session extraordinaire du Congrès de notre Parti prévue en
ce mois de juin.
Je voudrais avant tout, adresser mes
souhaits de bienvenue et mes remerciements à tous nos invités qui ont bien voulu
faire le déplacement pour être ici présents, et j’adresse mes salutations
militantes à tous nos camarades
venus des quatre coins de la République centrafricaine, et plus
particulièrement ceux qui sont venus des zones très éloignées et parfois de troubles tels que Obo, Zémio, Birao,
Ndélé, Sido, Kabo, Batangafo, Bouca, Markounda, Paoua, Bocaranga,
etc.
Je souhaite à toutes et à tous les
camarades un bon séjour parmi nous. Comme ils le savent, ils sont toujours
présents dans nos pensées et dans nos prières, car nous connaissons leurs
souffrances comme celles de milliers de nos compatriotes qui devront continuer
de vivre encore en brousse en ce début de saison de pluies, au contact des bêtes
sauvages et de maladies de toutes sortes.
Camarades,
Mesdames et Messieurs,
Chers invités,
Les présentes assises de notre
Congrès sont essentiellement consacrées à la désignation de notre candidat à
l’élection présidentielle de 2010, conformément à nos textes de
base.
Cependant, il convient de rappeler
notre parcours depuis l’organisation des élections générales de
2005.
En effet, malgré les résultats
honorables obtenus par le Parti, des dissensions sont apparues très tôt au
niveau de la direction du Parti, laissant apparaître plusieurs courants, semant
ainsi le doute et la confusion dans l’esprit des
militants.
Cette situation, on ne peut plus
délicate, a amené les autorités de l’Etat à sommer les différentes tendances à
s’entendre dans les meilleurs délais dans le cadre d’un congrès de
réconciliation.
C’est ainsi que des réunions de
conciliation se sont tenues chez le camarade Président Hugues DOBOZENDI et qui
ont permis le rapprochement et l’entente entre le MLPCO et le MLPC, alors que le Président DONDON a décidé
de tourner le dos à cette noble initiative.
D’autres tentatives de conciliation
avec l’équipe du Président DONDON ont toutes échoué.
C’est dans ce contexte que le MLPC
réconcilié a tenu son Congrès dit de la vérité et de la réconciliation du 21 au
23 juin 2007.
Ce congrès dont les principales
orientations sont la refondation et la modernisation du Parti, la
restructuration des organes de base et l’ouverture, a doté le Parti d’une
nouvelle direction (Président du Parti, Conseil Politique National, Bureau
Politique, Conseil des Sages, et Commission de Contrôle et
d’Arbitrage).
Alors que la nouvelle direction du
MLPC s’attelait à la mise en œuvre des principales recommandations du Congrès
notamment la restructuration des organes de base du Parti, le Président DONDON a
cru devoir traduire en justice le MLPC sous prétexte que le Congrès de 2007
s’est tenu dans l’illégalité et qu’il n’en reconnaissait pas les
résultats.
Il s’en est suivi des procédures
ayant abouti à une Décision du Tribunal de Grande Instance de Bangui puis un
Arrêt de la Cour d’Appel qui tous deux l’ont débouté d’une part et confirmé la
légalité du bureau actuel d’autre
part.
Indépendamment de cette procédure
qui a duré plus d’une année, le Président DONDON a continué ses activités
tendant à dénigrer la direction actuelle de notre Parti malgré les décisions de
justice qui sont pourtant claires et formelles lui interdisant de disposer d’un
autre siège et moins encore l’utilisation des attributs du
Parti.
Entre temps, le MLPC a continué son
petit bonhomme de chemin pour finalement être admis dans la grande famille de
l’Internationale Socialiste.
C’est dans une confiance retrouvée
que le Bureau Politique a convoqué le Conseil Politique National en février 2009
et qui a réuni les Conseillers Politiques venus de tous les coins de la
République Centrafricaine ainsi que ceux de l’Afrique, de la France et de
l’Europe.
Au cours de ces assises, un rapport
moral, politique et économique a été fait : la restructuration des organes
de base a été entièrement faite dans douze des seize préfectures et le Président
du Parti, accompagné de quelques membres du Bureau Politique s’est déplacé
personnellement dans certaines préfectures notamment du Sud-Ouest pour s’en
rendre compte.
Camarades,
Nous voici donc arrivés à notre
congrès dont je rappelle l’unique point de l’ordre du jour à savoir la
désignation du candidat du MLPC à la prochaine élection présidentielle de
2010.
Il s’agira pour nous de décider en
notre âme et conscience, mais guidés par le seul intérêt supérieur du Parti. La
décision que nous prendrons doit nous permettre de sortir d’ici plus unis et
plus forts que jamais, dans notre marche pour la victoire dès le premier tour en
2010.
Je vous invite donc à beaucoup de
lucidité et de clairvoyance, et je sais d’avance que la décision que vous allez
prendre après nos débats habituels sera finalement LA DECISION du
MLPC.
Voilà Camarades l’exercice auquel je
vous invite tous à vous livrer sans exception, conformément aux dispositions
prévues par nos textes adoptés lors du Congrès de juin
2007.
Excellences Messieurs les
Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les
Représentants des organisations internationales accréditées en République
Centrafricaine,
Mesdames et Messieurs les
Représentants des Partis Politiques,
Distingués
Invités,
Camarades
Congressistes,
Camarades membres du Bureau
Politique
Chers
Sympathisants,
Militantes et
militants
C’est sur ces perspectives que je
déclare ouverts les travaux de la session extraordinaire de notre Congrès de
juin 2009.
Je vous
remercie.
2) - DISCOURS DE CLOTURE DE
Excellences Messieurs les
Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les
Représentants des organisations internationales accréditées en République
Centrafricaine,
Mesdames et Messieurs les
Représentants des Partis Politiques,
Distingués
Invités,
Camarades Membres du Bureau
Politique,
Camarades
Congressistes,
Chers
Sympathisants,
Militantes et
militants
Nous voici arrivés au terme de nos
travaux et je voudrais vous féliciter pour les résultats auxquels nous sommes
parvenus, à savoir la désignation dans le respect de nos textes, de notre
candidat à l’élection présidentielle de 2010.
Camarades,
En portant votre choix sur ma
modeste personne par acclamation, vous me témoignez par là, une fois de plus,
toute votre estime et toute votre confiance. Je voudrais en retour vous dire
toute mon émotion en ce moment, et témoigner toute ma reconnaissance à chaque
militante et à chaque militant de notre Parti, pour cette responsabilité que
vous avez accepté de me confier, je le répète, une fois de
plus.
Je vous remercie pour votre
confiance que vous m’avez déjà témoignée en de nombreuses occasions par le
passé.
Camarades
congressistes,
Le Parti m’avait déjà témoigné son
estime et son soutien dès le 1er avril 2001. En effet, dès ma
nomination comme Premier Ministre, alors que, rentré du Togo où j’exerçais mon
métier d’assureur, je venais de prendre à peine mes fonctions de Directeur
National de
Après la perte du pouvoir le 15 mars
2003, alors que je me trouvais en exil en France, le Parti m’a désigné par 41
voix sur 45 pour être son candidat de précaution aux élections présidentielles.
Je ne l’oublierai jamais.
En juin 2006, le Parti m’a désigné
Président intérimaire jusqu’au congrès ordinaire de 2007, et en juin 2007 lors
de ce congrès ordinaire vous m’avez confié la direction du Parti. Je ne
l’oublierai jamais.
Aujourd’hui, vous me désignez encore
votre candidat aux élections présidentielles à venir.
Merci à toutes et à tous mes
camarades militantes et militants,
Merci aux Camarades Conseillers
Politiques Nationaux,
Merci aux Camarades Membres du
Bureau Politique,
Merci au MLFC,
Merci au MLJC,
Merci à tous les amis et
sympathisants,
En me désignant comme votre
candidat, je suis convaincu que vous avez mesuré l’ampleur de la tâche qui nous
attend. Je suis convaincu que vous
êtes prêts à vous impliquer pour la réussite de cette délicate mais noble
mission qui nécessitera le concours de nous tous, militantes et militants, amis
et sympathisants, ainsi que celui de nos compatriotes d’ici et de la diaspora,
tous mus par une forte volonté de changement réel à la tête de notre
pays.
C’est ici le lieu de rappeler que
les actions de restructuration des organes de base du Parti, menées avec succès
jusque là, doivent être poursuivies et achevées avant la fin de l’année 2009.
Notre victoire de 2010 en dépend pour une large part.
Par ailleurs, des réflexions doivent
se poursuivre afin de proposer au Peuple Centrafricain un Programme politique de
notre Parti qui pourra fédérer toutes les forces vives de la nation, soucieuses
d’un véritable changement.
En outre, des stratégies pour la
mobilisation des ressources, pour la sensibilisation des populations et pour la
conduite de la campagne doivent être définies suffisamment à temps pour garantir
le succès de notre participation à cette élection.
En ce qui me concerne, je voudrais
renouveler mon engagement à tout mettre en œuvre pour mériter la confiance que
vous avez bien voulu placée en moi. Pour cela, je ne ménagerais aucun effort
pour la recherche des voies et moyens devant nous permettre de mener une
campagne à la dimension de notre Grand Parti.
Revenant à
la situation de notre pays, et également à notre projet de programme, il
s’agira de répondre à deux défis
majeurs. En effet, il nous faudra faire échec, dès maintenant, aux blocages
politiques volontairement mises en œuvre par le pouvoir, afin d’obtenir des
élections justes et transparentes. Il nous faudra également concevoir, de
manière participative, un programme pouvant répondre le moment venu aux
nombreuses attentes des centrafricains.
1. Quels sont les points que nous
avons identifiés comme étant des facteurs de blocages d’élections justes et
transparentes ?
Le premier problème est cette lenteur inexpliquée dans la
mise en œuvre de la recommandation du Dialogue Politique Inclusif portant sur
l’accélération du Programme Démobilisation- Désarmement- Réinsertion (DDR),
condition sine qua non du retour à la paix dans notre pays. Cela dénote d’un
manque de volonté politique évidente, et puisque le gouvernement ne communique
point ou très peu sur ce sujet, nous voulons lui rappeler la légitimité de la
volonté du peuple et de celle des animateurs de la vie politique à connaître des
questions liées à la paix et à la sécurité de leur propre
pays.
C’est au nom de ce droit à
l’information que nous demandons au gouvernement de faire le point des
contributions effectivement encaissées, auprès des pays de
Nous demandons des réponses à ces
interrogations car sans la réalisation effective et rapide de ce processus de
DDR, nous pensons que la paix et les élections inclusives et transparentes ne
sont que des vues de l’esprit.
Le second problème est lié au
processus d’élaboration du code électoral.
En effet, le Dialogue Politique
Inclusif avait prescrit au gouvernement de mettre en place le Comité ad hoc de
relecture du code électoral dès la fin de ses assises, et de tout mettre en
œuvre pour que les résultats de ses
travaux soient soumis à l’Assemblée Nationale lors de sa session ordinaire de
Mars 2009.
Le Ministre de l’Administration du
Territoire et de
Là où le bât blesse, c’est que le
gouvernement qui a entre-temps eu à examiner le projet de code électoral, l’a
amendé sur plusieurs points substantiels avant de le transmettre à l’Assemblée
Nationale pour examen en session extraordinaire, rompant de ce fait le consensus
dégagé lors des travaux du Comité ad
hoc.
En plus, le Dialogue Politique
Inclusif avait recommandé que des experts provenant des organisations
internationales partenaires de notre pays dans ce processus, soient associés aux
travaux de révision du Code électoral, afin que nous puissions bénéficier de
leur expertise pour la remise à niveau de ce texte fondamental. Cette
exigence n’a pas été respectée pour
des raisons inexpliquées, et par conséquent, nous affirmons que la
recommandation du Dialogue Politique Inclusif est violée.
Pour éviter une crise inutile, nous
en appelons solennellement au Président de l’Assemblée Nationale à faire prendre
en urgence les dispositions nécessaires pour que ce travail de relecture par les
experts de la coopération internationale
soit effectué avant sa soumission aux députés.
Le troisième problème concerne la
partialité et l’absence de neutralité du
Ministre de l’Administration du Territoire et de
Messieurs les
Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les
Représentants des organisations internationales accréditées en République
Centrafricaine,
Mesdames et Messieurs les
Représentants des Partis Politiques,
Distingués
Invités,
Camarades Conseilles Politiques
Nationaux,
Camarades membres du Bureau
Politique
Militantes et
militants,
Chers
Sympathisants,
Je termine mon énumération des
facteurs bloquants pour une élection juste et transparente sur ce quatrième
point qui concerne le démarrage du
recensement électoral. Le projet de code électoral, nous l’avons dit, est
en chantier, et
Le gouvernement doit nous dire
comment il s’y prendra pour effectuer
un recensement électoral exhaustif et dans quel délai. Le gouvernement
devra nous dire également comment il compte s’y prendre pour rendre
effectif le retour dans leurs
foyers des déplacés et des réfugiés qui je l’espère, sont considérés comme des
centrafricains jouissant de leurs droits civiques, et notamment du droit de
vote.
Pour en terminer sur ce point, je
voudrais vous rassurer, Camarades, que nous sommes bien au courant des calculs
du pouvoir pour saboter le processus électoral dans tels régions pour favoriser
tels autres, jugés plus favorables au régime en place.
Nous sommes au courant des projets
de découpage électoral favorisant tel groupe de régions au détriment de tel
autre où le statu quo sera maintenu, afin d’assurer au pouvoir en place la
majorité aux législatives.
Nous sommes au courant des
stratégies de déstabilisation interne des partis de l’opposition, en suscitant
des défections au sein de leurs organes dirigeants et par l’achat des
consciences.
Nous sommes au courant au jour le
jour, Camarades, des stratégies élaborées par le pouvoir, mais nous y ferons
échec, et notre parti le MLPC est prêt pour aller aux urnes, quelle qu’en soit
la date.
2- S’agissant de notre démarche
relative à la conception, de manière participative, d’un programme pouvant
répondre le moment venu aux nombreuses attentes de nos compatriotes, je pense
que notre objectif principal est que chaque centrafricain s’y reconnaisse et
s’approprie notre campagne.
Que veulent nos
compatriotes ?
D’abord la sécurité et la paix. Nous
savons tous que la question de la sécurité de manière générale se pose avec
acuité à notre pays, comme en témoignent malheureusement encore les évènements
tragiques de Birao ces derniers jours. En effet, le peuple centrafricain est
toujours soumis aux bruits de
bottes et l’insécurité persiste toujours dans des vastes régions du pays.
Le phénomène des mouvements
politico-militaires doit disparaître de notre pays car il ne participe ni de
l’environnement ni de la culture du centrafricain.
Nous devons nous investir à cela,
car là se trouve le plus grand hypothèque à la survie de notre pays en tant
qu’Etat. En plus de nos efforts pour la paix et la sécurité, la communauté internationale ne doit pas laisser
sombrer davantage
Que veulent les
centrafricains ?
Une économie qui fonctionne selon
des règles universellement admises, et qui fait vivre, et non fait mourir le
centrafricain.
L’économique et le social sont le
talon d’Achille de notre pays. Nous n’avons plus d’agriculture ni d’élevage, ni
encore moins de politiques réelles dans ces deux domaines, malgré les
gesticulations radiotélévisées de ces derniers temps en la matière, qui relèvent
plus de l’incantation médiatique psychosomatique destinée à amuser la galerie
qu’une prétendue campagne agricole qui vient après quatre ans de mandat et
surtout après la période des semis. C’est vrai que les vocations tardives, cela
existe partout…
Il y a du travail à faire, beaucoup
de travail à faire, pour revenir à une situation économique comparable à celle des années 1970. Tout le monde
pleure dans ce pays mais comme dit la chanson, « comme nous baignons dans
la misère comme le poisson dans l’eau, personne ne s’aperçoit naturellement des
larmes d’un poisson dans l’eau ».
Tout le monde pleure de misère et de
souffrances dans ce pays : les artisans miniers, les collecteurs de diamant
et d’or, ainsi que les bureaux d’achat.
Les transporteurs routiers, victimes
de multiples barrières qui jonchent nos routes et empêchent la fluidité de la
circulation des personnes et des biens, pleurent tous les
jours.
Les commerçants, jadis grands et
désormais petits, les opérateurs
économiques, les investisseurs,
soumis aux rackets, aux intimidations et à l’insécurité, pleurent tous les
jours. Ne parlons pas des cotonculteurs, des caféiculteurs et des tabaculteurs,
ni encore des salariés et des retraités.
Camarades militantes et militants,
je m’arrête là pour vous laisser souffler, la suite viendra pendant la
campagne.
Au moment où vous allez repartir
dans vos localités, je vous demande d’être de fidèles interprètes auprès de vos
populations respectives de tout ce qui s’est passé sous vos yeux et avec votre
participation effective.
Dites à toutes nos militantes et
militants que le MLPC n’a qu’un seul adversaire politique et il s’appelle
François BOZIZE YANGOUVUNDA. C’est notre seul adversaire et nous devons le
battre en 2010 et dès le premier tour, pour abréger les souffrances des
centrafricains.
Dites à toutes nos militantes et
militants que le temps n’est plus aux querelles intestines ni à la
haine.
Dites à toutes nos militantes et
militants que l’esprit de camaraderie qui a régné dans notre Parti en 1992, 1993
et 1998, et qui nous a permis de gagner les batailles électorales, doit être
réservé.
Dites à toutes nos militantes et
militants que jouer à la division, c’est jouer objectivement pour le maintien de
BOZIZE et de son équipe au pouvoir.
Je compte sur vous, Camardes, pour
être nos fidèles messagers ;
Je souhaite à toutes et à tous les
camarades un bon retour dans leurs familles respectives
Camarades
congressistes,
Militantes et
militants,
C’est sur cette note que je déclare
clos les travaux de la session extraordinaire de notre Congrès de juin
2009.
Objectif
2010 !
Victoire
Camarades,
Je vous remercie.
Actualité Centrafrique de
sangonet