Mort de l’ancien président de la République Centrafricaine, Ange-Félix Patassé, parti au Cameroun pour des soins. Polémique autour du décès.

 

 

 

Décès de l'ancien président Ange-Félix Patassé

L'ex-président de la République de Centrafrique Ange-Félix Patassé est mort mardi à Douala, au Cameroun, à l'âge de 74 ans. Président de 1993 à 2003, il était en deuxième position de l'élection présidentielle de janvier dernier.

 

L'ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé (1993-2003) est mort mardi à Douala au Cameroun à l'âge de 74 ans, a annoncé son porte-parole, Guy-Simplice Kodégué.

"Le président Patassé est mort. Il est mort aujourd'hui (mardi) dans un hôpital de Douala", a déclaré le porte-parole de l'ancien président, arrivé deuxième de l'élection présidentielle de janvier derrière François Bozizé, l'homme qui l'avait renversé en 2003.

M. Patassé, comme les autres opposants, ne reconnaissait pas le résultat du scrutin.

L'ex-président Ange-Félix Patassé qui n'avait pu quitter à deux reprises le territoire avait fini par quitter Bangui pour se rendre à Malabo par un vol via Douala pour un contrôle médical, selon M. Kodégué.

"Je ne connais pas toutes les circonstances", a-t-il dit ajoutant, sans plus de précisions, "il y a a eu beaucoup de choses, mais pour l'instant je ne peux que confirmer la nouvelle de la mort. Un communiqué sera publié à cet effet" prochainement.

Selon deux journalistes de Douala, contactés par l'AFP, il est décédé à l'hôpital général de Douala (capitale économique du Cameroun, sud).

M. Patassé, souffrant de diabète, avait été admis dans une clinique de Bangui au début du mois de mars où il est resté quatre jours.

Il n'avait pas pu prendre un vol de Kenya Airways mercredi pour Malabo et il n'avait pas pu également prendre le 22 mars l'avion affrété par le président Obiang Nguema, selon son porte-parole. Son entourage avait accusé le gouvernement de lui interdire de quitter le territoire.

Le porte-parole du gouvernement, Fidèle Ngouandjika avait démenti jeudi avoir interdit à M. Patassé de quitter Bangui, avançant des problèmes administratifs.

Son départ avait finalement "été rendu possible après une rencontre vendredi au palais présidentiel entre le ministre d'Etat chargé des Affaires présidentielles, Michel Gbézéra Bria, et une délégation du président Patassé", avait expliqué M. Kodégué.

Après la présidentielle de janvier remportée avec 64,37% des voix au premier tour par M. Bozizé lors d'une élection groupée avec des législatives, M. Patassé (21,41%) avait créé avec deux autres opposants malheureux le Front pour l'annulation et la reprise des élections (Fare-2011).

Cette plate-forme de l'opposition avait appelé au boycott du deuxième tour des élections législatives du 27 mars et refuse de reconnaître les résultats des élections groupées, accusant le pouvoir de fraudes.

Source France 24 : 06/04/2011

 

 

 

Décès au Cameroun de l'ex-président centrafricain Patassé

YAOUNDE (Reuters), 08/04/2011 - L'ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé est mort à l'âge de 74 ans dans un hôpital de Douala, au Cameroun, a annoncé mardi la radio publique camerounaise.

Souffrant de diabète, il était arrivé samedi à Douala pour subir des examens.

Elu président en 1993 et reconduit en 1999, il avait été chassé du pouvoir en mars 2003 par un coup d'Etat mené par François Bozizé.

Il était arrivé en deuxième position de l'élection présidentielle centrafricaine de janvier dernier. Ce scrutin a été remporté par Bozizé avec 66% des voix, un résultat contesté par l'opposition.

La semaine dernière, Patassé avait accusé les autorités de l'avoir empêché par deux fois de quitter la République centrafricaine pour aller se faire soigner à l'étranger. Les autorités de Bangui avaient démenti ces accusations.

Tansa Musa à Yaoundé et Paul-Marin Ngoupana à Bangui, Guy Kerivel pour le service français

 

 

 

Décès de l'ex-président de Centrafrique

L'ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé (1993-2003) est mort aujourd'hui à Douala au Cameroun à l'âge de 74 ans, a annoncé à l'AFP son porte-parole, Guy-Simplice Kodégué.

"Le président Patassé est mort. Il est mort aujourd'hui (mardi) dans un hôpital de Douala", a déclaré le porte-parole de l'ancien président (1993-2003) arrivé deuxième de l'élection présidentielle de janvier derrière François Bozizé, l'homme qui l'avait renversé en 2003.

M. Patassé, comme les autres opposants, ne reconnaissaient pas le résultat du scrutin. L'ex-président Ange-Félix Patassé qui avait été interdit deux fois de quitter le territoire avait quitté Bangui pour se rendre à Malabo par un vol via Douala pour un contrôle médical, selon M. Kodégué.

"Je ne connais pas toutes les circonstances", a-t-il dit ajoutant, sans plus de précisions, "il y a a eu beaucoup de choses, mais pour l'instant je ne peux que confirmer la nouvelle de la mort. Un communiqué sera publié à cet effet" prochainement.

Le Figaro : 05/04/2011

 

 

 

Décès de l'Ancien Président Centrafricain ANGE FELIX PATASSE Ce Mardi à Douala: Toutes Nos Condoléances au Peuple Centrafricain.

 

L'ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé (1993-2003) est mort aujourd'hui à Douala au Cameroun à l'âge de 74 ans, a annoncé à l'AFP son porte-parole, Guy-Simplice Kodégué.

"Le président Patassé est mort. Il est mort aujourd'hui (mardi) dans un hôpital de Douala", a déclaré le porte-parole de l'ancien président (1993-2003) arrivé deuxième de l'élection présidentielle de janvier

L'ex-président Ange-Félix Patassé qui avait été interdit deux fois de quitter le territoire avait quitté

"Je ne connais pas toutes les circonstances", a-t-il dit ajoutant, sans plus de précisions, "il y a a eu beaucoup de choses, mais pour l'instant je ne peux que confirmer la nouvelle de la mort. Un communiqué sera publié à cet effet" prochainement.

Les jeunes de l'UJPDG-FRANCE adresse au Peuple frère centrafricain, en particulier les jeunes centrafricains amis de l'UJPDG, toutes leurs condoléances les plus attristées.

 

Source : ujpdg-france.vefblog.net/ - 05-04-2011

 

 

 

L’ancien Président de Centrafrique Ange-Félix Patassé décédé

Bangui, 6 av (ACAP) - L’ancien Président Ange Félix Patassé est décédé, mardi 5 avril 2011, à l’âge de 74 ans, à l’Hôpital de Douala, où il est hospitalisé samedi 2 avril dernier

L’ancien Président Ange Félix Patassé a quitté Bangui à destination de Douala à bord d’un vol régulier de kenya Airways.

Il est entré très tôt, à l’âge de 29 ans, dans les gouvernements successifs de Bokassa dont il sera par ailleurs Premier ministre de 1976 à 1978.

Son ambition pour la présidence a commencé en 1981 où il est candidat face à David Dacko qui l’a battu au premier tour du scrutin. A la suite d’un coup d’Etat manqué de François Bozizé contre André Kolingba, il partira en exil au Togo de 1982 à 1993. Il sera élu Président en septembre 1993 sous la bannière du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) son premier mandat a été marqué par un cycle de mutineries au sein de l’armée. Néanmoins, il est réélu en 1999, mais échappe à un coup d’Etat organisé par André Kolingba en fin mai 2001. Il sera finalement renversé par François Bozizé le 15 mars 2003 qui le contraint encore en exil au Togo.

Condamné puis amnistié, il revient au pays en fin décembre 2008 et se déclare candidat indépendant à la présidentielle de janvier 2011, dont il a obtenu 21, 17.

 

 

 

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Polémique naissante autour de la mort de Patassé :

 

Polémique naissante sur le décès de Patassé

BANGUI, AFP, 06 avril 2011 - Les conditions du décès mardi au Cameroun de l'ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé, 74 ans, ont fait naître une polémique en Centrafrique, de nombreux habitants déplorant qu'il n'ait pas pu quitter le pays plus tôt pour se soigner.

"C'est bien triste", a estimé Barthélémy Angazéda, 51 ans, cadre de la santé. "Il fut notre président, et il n'avait pas que des défauts. Ce que je désapprouve c'est l'interdiction qui lui a été faite de sortir pour aller se soigner. Il aurait eu encore ne fut-ce qu'un jour de vie de plus. Et si après tous les services rendus à la Nation, les dirigeants lui ont réservé un tel sort, qu'en sera-t-il pour le simple citoyen?".

L'entourage de l'ancien président avait accusé les autorités de ne pas le laisser quitter le territoire pour un contrôle médical. Il souffrait de problèmes de diabète qui lui avaient valu d'être hospitalisé quatre jours dans une clinique de Bangui, selon son porte-parole, Guy-Simplice Kodégué. De même source, il n'avait pas pu prendre un vol de Kenya Airways le 30 mars pour Malabo, ni un autre le 22 mars affrété par le président Obiang Nguema.

Le porte-parole du gouvernement, Fidèle Ngouandjika, avait démenti que le gouvernement ait interdit au malade de quitter le pays, avançant des problèmes d'ordre administratif.

Samedi, M. Patassé avait finalement quitté Bangui pour Malabo, via Douala. Ayant raté sa correspondance à Douala (sud, capitale du Cameroun), il avait été hospitalisé dans cette ville, selon son ancien Premier ministre et opposant Martin Ziguélé.

Arrivé deuxième de l'élection présidentielle de janvier derrière François Bozizé, l'homme qui l'avait renversé en 2003, M. Patassé refusait de reconnaître la réélection de "Boz".

"Le pouvoir a intérêt à corriger l'erreur politique grave qu'il a commise en refusant à deux reprises que le président Patassé sorte pour un contrôle médical. Il doit lui réserver des obsèques nationales dignes de ce nom. On ne ne peut pas comprendre qu'un pays assassine ses propres enfants en interdisant qu'ils sortent pour des raisons sanitaires", a confié Paul Kakpé, 64 ans, ancien fonctionnaire des finances.

Son départ avait finalement "été rendu possible après une rencontre vendredi au palais présidentiel entre le ministre d'Etat chargé des Affaires présidentielles, Michel Gbézéra Bria, et une délégation du président Patassé", avait expliqué M. Kodégué.

Tribun fantasque, l'ex-président Ange-Félix Patassé, surnommé "le barbu national", était un personnage en Centrafrique, qu'il a dirigée pendant dix ans.

Elu en 1993, puis réélu en 1999, M. Patassé, taxé d'autoritaire voire de dictateur, a fait face à au moins trois complots avant d'être renversé en 2003 par l'actuel président François Bozizé.

"C'est la consternation, et c'est aussi une très grande tristesse que je ressens à l'annonce de la mort du président Ange-Félix Patassé", souligne Jules Koguéngba, 38 ans, enseignant, qui a "pourtant souffert de sa présidence" en 2001 après le coup d'Etat raté de l'ancien président André Kolingba, d'ethnie Yakoma.

Les troupes fidèles à Patassé soutenues par des combattants du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, appelés en renfort par Patassé, avaient alors donné la chasse aux militaires et civils Yakoma, contraints de fuir en République démocratique du Congo, où ils ont subi de nombreuses exactions de la part du MLC.

"C'est vrai que nous avons souffert de sa présidence. J'avais fui en 2001 avec ma famille à Zongo où nous avions été maltraités par les hommes de Bemba. Mais j'ai pardonné", conclut M. Koguéngba.

 

 

 

Interdiction au pouvoir d'organiser les obsèques de Patassé

 

Radiondekeluka.org - Samedi, 09 Avril 2011 :

La coordination nationale des comités de soutien à la candidature de Ange Félix Patassé à l’élection présidentielle du 23 janvier 2011, a publié vendredi 8 avril un communiqué dans lequel elle interdit au président Bozizé de prendre part aux obsèques de l'ancien président Ange Félix Patassé.

"La coordination nationale déclare solennellement qu'il n'y aura pas d'obsèques officielles. En accord avec la famille du de l'illustre disparu, elle tient à ce que le Général François Bozizé, son gouvernement, son cabinet, sa famille et son parti ne prennent pas part à ces obsèques", précise le communiqué.

 Elle rend également le président Bozizé « personnellement responsable du décès de son prédécesseur pour l’avoir empêché pendant trois semaines de partir se faire soigner à Malabo en Guinée Équatoriale.

 Le gouvernement centrafricain avait pourtant annoncé la mise en place d’un comité d’organisation « des obsèques à la dimension le l'illustre disparu. Un communiqué émanant de la présidence et rendu public au lendemain de l’annonce de la mort de celui qui a dirigé la République centrafricaine pendant 10 ans, de 1993 à 2003, rendait également hommage à l’ex-président aujourd’hui disparu

 Ange Félix Patassé est décédé le 5 avril 2011à l’âge de 74 ans à Douala au Cameroun. L'on ne connait encore la date de rapatriement de la dépouille.

 

 

 

Patassé recevra bel et bien l’hommage de la République

 

Radiondekeluka.org - Lundi, 11 avril 2011

Le gouvernement centrafricain, le président François Bozizé en tête, rendront à l’ancien président Ange Félix Patassé, l’hommage solennel qu’il mérite au nom de l’ensemble du peuple centrafricain.

 

Voilà ce qu’il faut retenir ce lundi 11 avril 2011 de la déclaration faite sur les ondes de Radio Ndeke Luka, par le porte parole du gouvernement, le ministre de l’Agriculture, Fidèle Ngouandjika.

 

S’exprimant dans le journal diffusé (13 H heure locale), Fidèle Ngouandjika à la mi-journée, a déclaré : « le président Patassé est un patrimoine du peuple centrafricain. Le gouvernement va lui rendre l’hommage qu’il mérite et nous sommes en train de prendre des dispositions dans ce sens. Des négociations entre le pouvoir et les proches du défunt président sont en cours pour des obsèques  dignes  de ce nom ».

 

En réponse à l’opposition qui dans un communiqué publié le 8 avril interdit ux autorités et au KNK, parti au pouvoir de prendre part aux obsèques du défunt, le porte parole du gouvernement soutient que « Patassé n’a pas de famille politique. Pour preuve Martin Ziguélé, président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) l’avait  par le passé exclu du parti. Maître Nicolas Tiangaye, porte parole du Collectif des Forces du Changement (CFC), et un groupe de juristes avaient intenté une action en Justice contre Patassé devant la Cour Pénale Internationale (CPI), pour crimes commis en Centrafrique de 2002 à 2003 ».

 

Heureusement, affirme Gouandjika, la CPI n’a « rien reproché » à celui qui devrait en principe mieux diriger le pays pendant son règne, mais conclut-il, « il en a été « empêché par la vengeance de ses collaborateurs et l’opposition armée ».

 

Des sources proches de la famille de celui qui fut tout à tour ministre à plusieurs reprises, premier ministre et président de la République (1993 – 2003) l’ex Premier ministre affirment que ses fils sont d’ « accord » pour l’organisation d’obsèques officielles.

 

Toutefois l’opposition a rendu les autorités centrafricaines responsables de la mort du l’ancien chef d’Etat en lui refusant à deux reprises l’autorisation de sortie du territoire pour se rendre à l’étranger pour y recevoir les soins adéquats.

 

 

 

 

Dispute autour de l’organisation des obsèques de l’ancien président Patassé

 

Le gouvernement centrafricain et la famille Patassé ne s’entendent toujours pas

Guy Simplice Kodégue, porte parole de l’ancien Président Ange Félix Patassé a déclaré au cours d’un point de presse ce lundi, 11 avril 2011 «qu’il n’y aura pas d’obsèques officielles pour l’ancien président dont tous les droits ont été bafoués de son vivant par le gouvernement centrafricain». Il ajoute par ailleurs «qu’on ne peut jamais revenir sur la dépouille de celui qu’on a tué car ce serait alors de l’hypocrisie». Une réplique de la Coordination des comités de soutien à Patassé à l’annonce du gouvernement centrafricain qui vient de mettre en place un comité d’organisation des obsèques de l’ancien président centrafricain, Ange Félix Patassé.

La Coordination des comités de soutien au président Patassé avait déjà annoncé à travers un communiqué rendu public le vendredi dernier «qu’il n’y a aura pas d’obsèques officielles. En accord avec la famille de l’illustre disparu, elle tient à ce que le Général François Bozizé, son gouvernement, son cabinet, sa famille et son parti ne prennent pas part aux obsèques». Le gouvernement centrafricain n’en a cure et a donc mis en place le comité d’organisation des obsèques de l’ancien président. Le porte parole du gouvernement centrafricain, Fidèle Ngouandjika a solennellement déclaré que «le président Patassé est un patrimoine du peuple centrafricain. Il n’a pas de famille politique. Le gouvernement va lui rendre l’hommage qu’il mérite et nous sommes en train de prendre des dispositions dans ce sens. Des négociations entre le pouvoir et les proches du défunt président sont en cours pour des obsèques dignes de ce nom».

«A quoi bon laisser ces gens revenir sur la dépouille mortelle de l’ancien président pour ressasser ces dispositions légales et réglementaires le concernant?», s’est par ailleurs interrogé le porte parole du défunt président qui soutient également que les «enfants Patassé sont de cœur avec la coordination des comités de soutien à Patassé». Décédé le 5 avril 2011 à l’Hôpital général de Douala au Cameroun, Ange Félix Patassé, 74 ans, a dirigé la République Centrafricaine de 1993 à 2003. Il est candidat à la dernière élection présidentielle remportée dès le premier tour par l’actuel président. Résultat contesté par l’ancien président jusqu’à sa mort.

Source : - http://www.journaldebangui.com/article.php?aid=1073Par Fleury Koursani - 13/04/2011

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