Centrafrique : pas d'évacuation des
ressortissants français
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Paris a demandé,
samedi 23 mars, l'organisation d'"une réunion d'urgence du conseil de sécurité
des nations unies", compte-tenu de l'évolution de la situation en Centrafrique.
Le porte-parole diplomatique à la présidence française a ajouté que
Paris a également
précisé qu'il ne comptait pas envoyer des renforts militaires, alors que 250
soldats français sont basés dans le pays. "Il n'est pas question que
AÉROPORT
SÉCURISÉ
Selon les habitants de la capitale,
l'armée régulière conservait samedi soir le contrôle du centre ville où se
trouve le palais présidentiel. "Le président Bozizé est toujours au pouvoir", a
indiqué le porte-parole du gouvernement, Crépin Mboli-Goumba. "Bangui n'est pas
encore tombée", a-t-il ajouté.
Avec la tombée de la nuit, les
combats semblaient avoir cessé à Bangui où l'électricité demeurait coupée après
la prise de la centrale de Boali par les insurgés. Les rebelles ont relancé les
hostilités cette semaine dans le pays et se sont fixé pour but de renverser le
président François Bozizé qu'ils accusent de ne pas avoir respecté un accord de
paix conclu en janvier, prévoyant leur intégration dans les forces
armées.
Des troupes
françaises à Bangui face à l'avancée rebelle
PARIS (Reuters), lepoint.fr, 23/03/2013 à 22:46 -
"Une compagnie a été envoyée pour
renforcer et sécuriser l'aéroport de Bangui. L'aéroport est désormais sécurisé",
a dit une source diplomatique française à Paris.
Quelque 250 soldats français se
trouvaient dans la capitale centrafricaine avant l'arrivée du nouveau contingent
militaire.
"Nous avons demandé à nos
ressortissants de rester chez eux", a ajouté cette source. Des mesures ont été
prises pour protéger les ressortissants français, a indiqué une autre source
diplomatique.
Le Conseil de sécurité des Nations
unies, qui s'est réuni vendredi à la demande de
Les rebelles centrafricains du
Séléka sont entrés samedi dans la capitale Bangui et, selon leur porte-parole,
ils progressent vers le palais présidentiel tout en menant des combats contre
les forces gouvernementales.
Selon les habitants de la capitale,
l'armée régulière conservait samedi soir le contrôle du centre ville où se
trouve le palais présidentiel.
"Le président Bozizé est toujours au
pouvoir", a indiqué à Reuters le porte-parole du gouvernement Crépin
Mboli-Goumba. "Bangui n'est pas encore tombée", a-t-il
ajouté.
Avec la tombée de la nuit, les
combats semblaient avoir cessé à Bangui où l'électricité demeurait coupée après
la prise de la centrale de Boali par les insurgés.
Les rebelles ont relancé les
hostilités cette semaine dans le pays et se sont fixé pour but de renverser le
président François Bozizé qu'ils accusent de ne pas avoir respecté un accord de
paix conclu en janvier, prévoyant leur intégration dans les forces
armées.
DES
RÉSISTANCES
Un journaliste de Reuters, présent
dans les faubourgs nord de la capitale, a vu les combattants du Séléka repousser
les unités de l'armée régulière et prendre position dans le quartier autour de
la résidence personnelle de Bozizé.
Un responsable a indiqué que le chef
de l'Etat se trouvait dans le palais présidentiel situé dans le centre de la
ville.
Nelson Ndjadder, porte-parole du
mouvement, a confirmé l'information, ajoutant qu'un hélicoptère de l'armée
utilisé depuis vendredi contre les insurgés avait été
abattu.
"Nos deux colonnes se dirigent
maintenant vers le palais présidentiel", a-t-il déclaré à
Reuters.
Un membre de la force africaine de
maintien de la paix ayant requis l'anonymat a lui aussi fait état de combats
entre les rebelles et l'armée à Bangui et indique également qu'un hélicoptère de
combat a été abattu.
"Les rebelles pourraient s'emparer
de Bangui ce soir", a-t-il reconnu, précisant que les casques bleus s'occupaient
de la sécurité de l'aéroport. "Les combats se poursuivent mais il y a des
résistances".
Le Séléka, qui regroupe différents
groupes d'insurgés, avait réussi une avancée jusqu'aux portes de Bangui l'an
passé reprochant à Bozizé de ne pas avoir honoré un engagement de fournir du
travail et un salaire aux combattants en échange de l'arrêt des
combats.
L'Afrique du Sud a dépêché quelque
400 soldats pour entraîner l'armée centrafricaine et selon des sources au sein
de la force de maintien de la paix, les Sud-Africains se battraient aux côtés de
l'armée régulière.
La radio sud-africaine a rapporté
vendredi que Pretoria avait l'intention de renforcer son soutien militaire après
une rencontre entre Bozizé et le président Jacob Zuma.
Centrafrique: les rebelles annoncent
leur entrée dans Bangui
A.K. avec AFP - Le 23/03/2013 à 19:15
Les rebelles centrafricains de la
coalition rebelle Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui. Ils
demandent au président François Bozizé de quitter le pouvoir. Paris incite les
ressortissants français à rester chez eux.
En Centrafrique, les rebelles sont
entrés dans Bangui samedi. Ils demandent aux Forces armées centrafricaines
(Faca) de ne pas combattre.
Seconde exigeance: ils réclament le départ du président François
Bozizé.
"Nos éléments viennent d'entrer au
PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l'entrée dans Bangui). On appelle les
populations à rester chez elles, les Faca à ne pas combattre, et le président
Bozizé à partir", a annoncé depuis Paris l'un des porte-parole de la rébellion,
Eric Massi. "Nous appelons toutes les forces sur le terrain à ne commettre
aucune exaction, aucun pillage ou aucun règlement de compte contre les
populations", a-t-il ajouté.
"Il y a des détonations aux portes
de Bangui", a affirmé le général gabonais Jean Félix Akaga, commandant de
Paris demande une réunion d'urgence
à l'ONU
Conséquence directe de l'arrivée des
rebelles, Paris demande une réunion d'urgence au Conseil de sécurité de l'ONU.
Si les ressortissants sont invités à "rester chez eux", l'Elysée n'a pas évoqué
leur évacuation pour le moment.
La rébellion avait lancé une
offensive le 10 décembre dans le nord du pays et avait enchaîné victoire sur
victoire face aux Faca, avant de stopper sa progression sous la pression
internationale à
Des accords de paix signés à
Libreville le 11 janvier avaient débouché notamment sur la formation d'un
gouvernement d'union nationale formée par le pouvoir de François Bozizé,
l'opposition et la rébellion.
La rébellion avait annoncé reprendre
les armes mercredi, arguant du non respect des accords par le clan Bozizé et
déclenché à nouveau les hostilités vendredi. Les rebelles avaient franchi
vendredi à la mi-journée les postes de
Source :
bfmtv.com
Les rebelles
annoncent leur entrée dans Bangui (porte-parole)
AFP – 23 mars
2013
Les rebelles centrafricains de la
coalition Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux
Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président
François Bozizé de quitter le pouvoir.
"Nos éléments viennent d'entrer au
PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l'entrée dans Bangui). On appelle les
populations à rester chez elles, les Faca à ne pas combattre, et le président
Bozizé à partir", a annoncé depuis Paris l'un des porte-parole de la rébellion,
Eric Massi.
"Nous appelons toutes les forces sur
le terrain à ne commettre aucune exaction, aucun pillage ou aucun règlement de
compte contre les populations", a-t-il ajouté.
"Il y a des détonations aux portes
de Bangui", a affirmé le général gabonais Jean Félix Akaga, commandant de
Une source militaire centrafricaine
sous couvert de l'anonymat a aussi indiqué que "des coups de feu ont été tirés
autour du PK12".
Ces coups de feu ont déclenché un
mouvement de panique au sein de la population et de nombreux habitants ont
commencé à fuir ou à regagner leurs domiciles en toute hâte, selon des
témoignages recueillis à Bangui. Les magasins avaient fermé dès la nuit
tombée.
La circulation était quasiment
inexistante en début de soirée, hormis les véhicules militaires qui sillonnaient
les grandes artères banguissoises.
La rébellion avait lancé une
offensive le 10 décembre dans le nord du pays et avait enchaîné victoire sur
victoire face aux Faca avant de stopper sa progression sous la pression
internationale à
Des accords de paix signés à
Libreville le 11 janvier avaient débouché notamment sur la formation d'un
gouvernement d'union nationale formée par le pouvoir de François Bozizé,
l'opposition et la rébellion.
La rébellion avait annoncé reprendre
les armes mercredi, arguant du non respect des accords par le clan Bozizé et
déclenché à nouveau les hostilités vendredi. Les rebelles avaient franchi
vendredi à la mi-journée les postes de
Le PK 12 était le point limite avant
le déploiement des soldats français dans Bangui pour sécuriser ambassade et
ressortissants.
NDLR :
Selon une source bien informée, la ville de Bangui est plongée dans l’obscurité.
Les rebelles auraient coupé l’électricité à Bangui depuis
Boali.
Le premier
ministre centrafricain craint "un bain de sang" à
Bangui
Le Monde.fr avec AFP et Reuters| 23.03.2013 à 16h02• Mis à jour le23.03.2013 à 16h48
Alors que la coalition des insurgés de
La coalition des insurgés a déclaré ne plus
vouloir discuter avec le président Bozizé, un ancien général au pouvoir depuis
2003, et poursuivre sa progression vers la capitale entamée vendredi avec la
prise de Damara, un verrou à
Les rebelles ont déclaré vouloir mettre en place
un gouvernement de transition s'ils prenaient Bangui , où une équipe d'union
nationale comprenant dirigée par M. Tiangaye, figure de l'opposition au
président Bozizé, et comprenant des chefs rebelles a été formée en janvier pour
mettre fin à une première crise.
"Le
premier ministre demande à nos frères de
Samedi à la mi-journée, les troupes de
NOUVELLE DONNE
A la faveur
de ses succès militaires, la rébellion parait décidée à imposer une nouvelle
donne. "Négocier avec le général Bozizé, non. Combien de fois avons-nous négocié
avec lui ? Ca ne donne jamais rien", a déclaré le colonel Djouma Narkoyo, un des
chefs militaires de
Le
responsable n'a pas voulu dire quand la rébellion envisageait d'entrer dans
Bangui mais il a averti que, si elle prenait le pouvoir, elle installerait un
nouveau gouvernement. "Nous mettrons en place un gouvernement de transition.
Notre chef reste Michel Djotodia", a déclaré le colonel Narkoyo. M. Djotodia,
chef politique du Séléka, est vice-premier ministre du gouvernement d'union
nationale.
Le colonel
Narkoyo a souligné que
Ancienne
puissance coloniale,
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/03/23/le-president-centrafricain-craint-un-bain-de-sang-a-bangui_1853360_3212.html
Centrafrique : les rebelles aux portes de
la capitale
Le
Samedi 23 Mars 2013 à 16:32
http://www.franceinfo.fr/monde/centrafrique-les-rebelles-progressent-vers-la-capitale-928991-2013-03-23
Des négociations pour "éviter
un bain de sang" à Bangui, la capitale du pays. C'est l'appel qu'a lancé
samedi le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye aux rebelles du Séléka
qui ne cessent de se rapprocher de la capitale en dépit de la riposte des forces
gouvernementales.
Un porte-parole des rebelles a
annoncé que les combattants avaient pris le contrôle de Bossembélé, à
A la faveur de ses succès
militaires, la rébellion semble décidée à imposer une nouvelle donne. La
coalition des insurgés a déclaré ne plus vouloir discuter avec le président
François Bozizé, un ancien général arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en
2003.
Les rebelles ont au contraire
annoncé vouloir poursuivre leur progression vers la capitale. Vendredi, les
insurgés se sont emparés de la ville de Damara, un verrou situé à
Ils ont déclaré vouloir mettre en
place un gouvernement de transition s'ils prenaient Bangui. En janvier, une
équipe d'union nationale comprenant Nicolas Tiangaye, figure de l'opposition, et
des chefs rebelles avait été formée pour mettre fin à une première crise.
Le 11 janvier des accords avaient été signés à
Libreville entre pouvoir, rebelles et opposition politique après de nombreux heurts entre l'armée
centrafricaine et les rebelles en décembre.
L'accord de paix prévoit
notamment que François Bozizé reste au pouvoir jusqu'à la fin de son mandat en
2016.
Le Séléka a annoncé cette semaine
qu'il rompait la trêve, jugeant insuffisantes et trop tardives les
concessions faites par le président
centrafricain.
En France, le ministère français
des Affaires étrangères a appelé toutes les parties "à faire preuve de
retenue et à respecter les populations civiles".
Un message d'alerte a été adressé aux ressortissants français, invités à restreindre leurs déplacements. "Les dispositions relatives à leur protection seront adaptées en fonction de l'évolution des événements", précise le Quai d'Orsay.
RCA -
Article publié le : samedi 23
mars 2013 - Dernière modification le : samedi 23 mars 2013
Les
horaires sont donnés en temps universel (TU).
16h30
: Parfait Mbaye, vice-Premier
ministre chargé des Affaires étrangères répond au général Jean-Félix
Akaga.
Parfait Mbaye
Vice-Premier ministre centrafricain chargé des Affaires
étrangères
Sur le plan
militaire, il faut avoir à l’esprit que
23/03/2013 par Laurent
Correau
15h45 : A
Damara même, en milieu de matinée, un hélicoptère des forces armées
centrafricaines a bombardé les éléments de la force d'Afrique centrale. Bilan de
Jean-Félix Akaga
Responsable de
Je condamne
avec la plus grande énergie cette attaque-là parce qu’il n’y avait pas de raison
que nous soyons attaqués parce que nos positions étaient clairement connues et
identifiées. Nous considérons que c’est une attaque délibérée et qui aurait pu
coûter la vie à nos hommes et on ne peut pas
l’accepter.
23/03/2013 par Cyril
Bensimon
Une deuxième
colonne rebelle progresse vers Bangui
23-03-2013 à
15h31
par Paul-Marin
Ngoupana
BANGUI (Reuters) - Venant du nord-ouest, une deuxième colonne rebelle progressait samedi vers Bangui, ouvrant un nouveau front pour les forces gouvernementales déjà aux prises avec les insurgés au nord-est de la capitale centrafricaine.
Un
porte-parole du Séléka, coalition d'opposition qui accuse le président François
Bozizé de ne pas respecter l'accord de réconciliation signé en janvier à
Libreville, a annoncé à Paris que les combattants rebelles avaient pris le
contrôle de Bossembélé, à
Le porte-parole, Eric Massi, a ajouté qu'une autre colonne rebelle se trouvait à seulement trente kilomètres au nord-est de Bangui.
Des habitants de Bossembélé ont fait état de violents combats dans la ville, au sud de laquelle se trouve une importante base militaire. L'un d'eux, Jean-Claude Sambia, a affirmé que les insurgés avaient pris le contrôle de la localité, ce que le gouvernement centrafricain n'a pas confirmé.
L'accord de janvier prévoyait l'intégration des combattants du Séléka dans l'armée gouvernementale, ce qui n'a toujours pas été fait - un retard qui a été l'une des raisons de la reprise des hostilités.
Vendredi,
les hommes du Séléka ont pris Bossangoa, la ville natale du président Bozizé, à
Dans la capitale, les commerces ont rouvert et la circulation a repris samedi matin, après la panique qui avait vidé les rues la veille à l'annonce de l'approche d'une colonne rebelle venant du nord-est.
INFORMATIONS CONTRADICTOIRES
La radio d'Etat a annoncé vendredi soir que le président Bozizé, de retour d'un voyage en Afrique du Sud, avait obtenu de son homologue Jacob Zuma un renforcement du contingent sud-africain actuellement en Centrafrique, qui compte 400 hommes.
Le chef de l'Etat centrafricain dirige les opérations militaires contre les rebelles de son palais, a-t-on précisé de source autorisée à Bangui.
Le
porte-parole du gouvernement, Crépin Mboli-Goumba, a affirmé que les forces
loyalistes, appuyées par un hélicoptère, avaient repoussé vendredi la colonne
rebelle du nord-est au-delà de la ville de Damara, à
"L'armée
centrafricaine combat depuis ce matin les rebelles entre Damara et Sibut",
a-t-il déclaré samedi. Sibut se trouve à
Le porte-parole a précisé que les soldats du contingent sud-africain stationné à Bangui n'étaient pas intervenus dans les combats.
"Nous sommes ouverts à des négociations, la porte est ouverte à condition que les exigences des rebelles soient raisonnables", a-t-il souligné.
A Paris, Eric Massi a reconnu que le Séléka avait perdu du terrain après la contre-attaque des gouvernementaux appuyés par un hélicoptère vendredi. Mais, a-t-il affirmé, les forces rebelles ont ensuite repris leur progression et ne se trouvent plus qu'à une trentaine de kilomètres au nord-est de Bangui.
Le ministère français des Affaires étrangères a appelé toutes les parties "à faire preuve de retenue et à respecter les populations civiles".
INQUIÉTUDE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU
Un message d'alerte a été adressé aux ressortissants français, invités à restreindre leurs déplacements. "Les dispositions relatives à leur protection seront adaptées en fonction de l'évolution des événements", précise le Quai d'Orsay.
Le Conseil
de sécurité des Nations unies a exprimé ses fortes préoccupations et a "condamné
toutes les tentatives de déstabilisation de
La force africaine déployée l'an dernier en Centrafrique avait fait de Damara une "ligne rouge" à ne pas franchir pour les combattants du Séléka, mais elle n'est pas intervenue lorsque les insurgés ont pris la ville vendredi.
"Les hommes de la force régionale d'Afrique centrale qui étaient cantonnés à Damara se sont enfuis. Seuls les militaires tchadiens sont restés et ont discuté avec les insurgés", a témoigné Bienvenue Yakessé, un habitant joint au téléphone par Reuters.
Un haut responsable de la force de paix régionale a fait valoir que son mandat ne lui permettait pas d'intervenir à moins d'être elle-même attaquée.
Le Séléka a annoncé cette semaine qu'il rompait la trêve, jugeant insuffisantes et trop tardives les concessions faites par François Bozizé, lui-même parvenu au pouvoir en 2003 à la faveur d'un coup d'Etat.
Avec Ange Aboa à Abidjan; Jean-Loup Fiévet, Bertrand Boucey, Julien Dury et Guy Kerivel pour le service français
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130323.REU0340/une-deuxieme-colonne-rebelle-progresse-vers-bangui.html
Centrafrique: le Premier ministre appelle à «éviter un bain de sang»
Par AFP - Libération
Face à l’arrivée des rebelles de
Les rebelles de
«Le Premier ministre demande à nos
frères de
«Il y a eu la déclaration des Nations
unies, du département d’Etat américain, du président tchadien Idriss Deby, tous
rappellent l’importance de l’application des accord de Libreville (signés le 11
janvier antre pouvoir, rebelles et opposition politique) et le rôle du
gouvernement d’union nationale», a précisé M. Mboli Goumba, opposant au
président Bozizé.
«On peut gagner ou perdre une guerre
mais il est extrêmement important de gagner la paix», a-t-il
conclu.
La rébellion a toutefois paru décidée à
imposer une nouvelle donne à la faveur de ses nouveaux succès
militaires.
«Négocier avec le général Bozizé, non.
Combien de fois avons-nous négocié avec lui? Ca ne donne jamais rien», a déclaré
le colonel Djouma Narkoyo, un des chefs militaires de
L’accord de paix prévoit que M. Bozizé
reste au pouvoir jusqu’à la fin de son mandat en 2016.
Le responsable n’a pas voulu dire quand
la rébellion marcherait sur Bangui, notant seulement que «la nuit a été calme.
Il n’y a pas eu de coups de feu».
Mais il a ajouté que si elle prenait le
pouvoir la rébellion installerait un nouveau gouvernement.
«Nous mettrons en place un gouvernement
de transition. Notre chef reste Michel Djotodia», a déclaré le colonel
Narkoyo.
La rébellion avait retenu M. Djotodia,
chef politique du Séléka et vice-Premier ministre du gouvernement d’union
nationale ainsi que quatre autres ministres issus de ses rangs dimanche à Sibut,
à
On ignore actuellement où se trouvent
les ministres.
«Ne pas verser de
sang»
Des responsables de l’ONU ont prévenu
que les exécutions sommaires et violations des droits de l’homme se
généralisaient à mesure que les tensions s’intensifiaient entre les rebelles et
le président Bozizé.
Le président tchadien, puissant voisin,
a lui aussi averti sur RFI que «nous ne pouvons accepter une prise du pouvoir
par les armes, nous ne pouvons pas accepter non plus la remise en cause du
gouvernement qui a été formé après Libreville.
«Il faudra arriver à une solution sans
verser du sang», a-t-il dit. Mais il a dit ne pas vouloir intervenir en RCA,
soulignant les différences avec l’envoi de soldats tchadiens au Mali en début
d’année contre les jihadistes dans le cadre d’une opération validée par
l’ONU.
«Il ne faut pas faire l’amalgame» entre
le Mali et
Accusant le président Bozizé de ne pas
respecter les accords, la coalition rebelle a repris les hostilités et a dit
avoir franchi vendredi le verrou de Damara, à
Le colonel Narkoyo a souligné que
«Si les chefs d’Etat de
Il a appelé «les habitants de Bangui à
rester chez eux et ne pas avoir peur. Nous n’en avons pas après les populations;
Nous en avons après les militaires».
Il a aussi demandé au président
sud-africain Jacob Zuma qui dispose aussi d’hommes en Centrafrique «de retirer
ses troupes» dont on ignore le nombre.
A Bangui, la situation était calme mais
les habitants vivaient dans l’angoisse. «La nuit a été été pénible. On était sur
le qui-vive guettant toutes les informations», a expliqué un employé de
bureau.
23032013 15h30
Centrafrique
: les rebelles à moins de
Mis à jour le 23/03/2013 | 15:20 , publié le 23/03/2013 | 14:18
"Bangui la coquette" sera-t-elle cueillie par les
rebelles samedi 23 mars ? Les troupes de la coalition rebelle de
"Bangui la coquette" sera-t-elle cueillie par les
rebelles samedi 23 mars ? Les troupes de la coalition rebelle de la
Séléka seraient à moins de
"Nos éléments ont pris Boali", à moins
de
"Ils sont en mouvement sur l'ensemble de
leurs positions", a affirmé le porte-parole joint par téléphone depuis
Paris où il réside. Un chef militaire de
Le
gouvernement d'union nationale du Premier ministre Nicolas Tiangaye a appelé
samedi les rebelles de
Francetv info avec AFP