Les propositions du président
sud-africain Jacob Zuma lors sommet extraordinaire de
A la recherche de solution pour
sauver
- Scénario 1 : mettre hors
jeu Michel Djotodia en le remplaçant par le président de l'Assemblée nationale,
Célestin Leroy Gaombalet.
- Scénario 2 : Michel
Djotodia et le premier ministre Nicolas Tiangaye étaient évincés au profit d'un
conseil presidentiel composé de 4 ou 5 personnalités dotées de tous les pouvoirs
de l'éxécutif.
Le Sommet en a décidé autrement.
En conséquence, les deux points de vue ainsi formulés par la délégation dirigée
par Jacob Zuma furent rejetés au profit de la décision finale où Tiangaye et
Djotodia intègent le processus du règlement global des
conflits.
Centrafrique : le président sud-africain, Jacob Zuma
échoue à se faire entendre sur le processus de transition
Par
RFI
- samedi 06 avril
2013
Jacob Zuma a annoncé le retrait des
forces sud-africaines qui sont à Bangui à l'issue du sommet à N'Djamena consacré
à la crise centrafricaine. En Afrique du Sud l'opposition et l'opinion publique
alimentent la polémique sur l'humiliation infligée à l'armée sud-africaine et
réclament des explications sur la décision d'envoyer des soldats pour soutenir
le président Bozizé. Défaite militaire, mais aussi diplomatique, Pretoria n'est
pas parvenue à faire entendre son point de vue dans l'élaboration du processus
de transition.
La semaine dernière, en marge du sommet des
Brics de Durban, Jacob Zuma a réuni autour de lui plusieurs chefs
d'Etats africains, notamment le Congolais Sassou Nguesso, le Tchadien Idriss
Deby et le Premier ministre éthiopien, Hailemariam
Desalegn, qui préside l'Union africaine. Objectif : discuter de la
nouvelle donne centrafricaine créée par l'arrivée au pouvoir du chef rebelle de
Selon nos sources, le numéro Un
sud-africain, appuyé par l'Union africaine, a tenté d'imposer un schéma destiné
à mettre hors jeu Michel Djotodia en le remplaçant par le président de
l'Assemblée nationale, Célestin Leroy Gaombalet. Une formule déjà appliquée pour
la transition malienne. Mais l'idée a été rejetée. Le président de l'Assemblée
centrafricaine est, en effet, un partisan pur et dur de Francois Bozizé et de
son parti le Kwa Na Kwa (KNK, « le travail
seulement le travail » en sango).
Plusieurs schémas pour mettre hors
jeu Michel Djotodia : échec
Un deuxième schéma a alors été
élaboré pour être présenté au sommet de
Ce montage a également été repoussé
par
Le maintien du tombeur de Francois
Bozizé et de son Premier ministre pour conduire la transition à Bangui risque
d'être interprété comme un revers diplomatique pour Jacob Zuma, le numéro Un
sud-africain.