LRA, un enfer pour la République
Centrafricaine
LRA,
un enfer pour la République Centrafricaine, accompagné de mutilations, de
tueries, de viols, de destructions méthodiques par le feu de maisons et
villages, d’enlèvement d’enfants. La grande désolation continue depuis des
années au vu et au su de tout le monde avec l’appui des complices et des Etats
complaisants. Ce pays meurtri, agonisant, soumis, est livré quotidiennement à
toutes sortes de brutalités, de sévices, de crimes. Pour avoir la vie sauve, les
paysans, les villageois, vivent inquiets dans la brousse.
Nouvelles
attaques de la LRA en Centrafrique
Le quartier Bornou à
Bria. - RFI/Hyppolyte Donossio
En Centrafrique, l'Armée de
résistance du seigneur (LRA) fait de nouveau parler d'elle. La rébellion
ougandaise aurait menée ces derniers jours des attaques dans la région de Bria
au nord-est du pays. Une quinzaine de morts sont à
déplorer.
Les circonstances et le bilan de ces
attaques menées sur deux communes situées à proximité des mines de diamants de
la région de Bria ne sont pas encore totalement éclaircis. Une source militaire
citée par l'AFP parle de 16 morts, 12 villageois et 4 éléments de la LRA, dans
des actions menées jeudi.
Cette source évoque également des
scènes d'une extrême brutalité avec 6 personnes décapitées par l'Armée de
résistance du seigneur. Le général de la Seleka, Zacaria Damane, qui pilote les
opérations de lutte contre la LRA dans la zone, parle lui de 14 morts, 6 civils
et 8 combattants rebelles, dans des attaques qui auraient commencé il y a une
dizaine de jours.
Retour des
pluies
Les nouvelles autorités ont relancé
la traque de la LRA qui s'était arrêtée après le coup d'Etat. Selon le chef
d'état-major de l'armée centrafricaine, le général Dollo Waya, une compagnie,
soit environ 120 hommes, ainsi qu'un petit avion de reconnaissance ont été
envoyés dans la zone de Bria.
Si le nouveau pouvoir à Bangui
manifeste régulièrement sa volonté de mener la guerre aux hommes de Joseph Kony,
la LRA, elle, profite du climat et de ses appuis dans la région. Grâce au retour
des pluies, ses combattants peuvent se dissimuler dans la végétation plus dense
pour mener des attaques. Joseph Kony lui, serait, selon les dernières
informations d'ONG américaines, tranquillement installé à Kafia Kingi au Soudan
avec l'accord des autorités
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