Liste des membres du Gouvernement
Tiangaye 3
DECRET N°13.160
PORTANT
NOMINATION OU CONFIRMATION DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE ET DE
TRANSITION
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT
Vu l’Acte constitutionnel
n°1 du 26 mars 2013;
Vu l’Acte Constitutionnel n°2 du 26 mars portant
organisation provisoire des pouvoirs de l’Etat ;
Vu le Décret n°13.001 du 26
mars 2013 portant nomination du Premier Ministre, chef du gouvernement ;
Sur proposition du Premier Ministre, chef du gouvernement de la
transition
DECRETE
Art 1er : Sont nommés ou confirmés
Membres du gouvernement d’Union Nationale et de Transition, les personnalités
dont les noms suivent :
MINITRES D’ETAT
1) Ministre d’Etat en
charge des Mines, du Pétrole, de l’Energie et des Hydrauliques
Monsieur
Herbert Gontran DJONO-AHABA (seleka)
2) Ministre d’Etat en charge de
l’Equipement, de Travaux Publics et du Désenclavement :
Monsieur Crépin
MBOLI-GOUMBA (Patrie, opposition démocratique)
3) Ministre d’Etat en
charge de la Sécurité Publique, de l’Immigration, Emigration et de l’Ordre
Public :
Monsieur Noureldine ADAM (CPJP fondamentale, Seleka)
4) Ministre d’Etat en charge des Eaux, Forets, Chasse et Pêche :
Monsieur Mohamed Moussa DHAFFANE (CSPK, Seleka)
5) Ministre
d’Etat en charge de la Communication, de la Promotion de la Culture Civique et
de la Réconciliation Nationale : Monsieur Christophe GAZAM-BETTY (Seleka)
MINISTRES
6) Ministre de la Défense Nationale chargé de la
Restructuration de l’Armée :
Monsieur Michel DJOTODJIA AM NONDROKO (UFDR,
Seleka)
7) Ministre en charge du Développement Rural :
Madame
Marie Noëlle KOYARA (société civile)
8) Ministre des Postes,
Télécommunications et des Nouvelles Technologies :
Me Henri POUZERE
(Londo, opposition démocratique)
9) Ministre des Affaires
Etrangères, de l’Intégration Africaines, de la francophonie et des
Centrafricains de l’Etranger : Me Banga-BOTHY née MBAZOA Léonie (société
civile)
10) Ministre du Commerce et de l’Industrie : M . AMALAS
AMLAS Harroun (société civile, proche de Djotodia)
11) Ministre du
Plan, de l’Economie et de la Coopération Internationale : M. Abdallah Kadre
Assane (société civile, proche de Djotodia)
12) Ministre des
Finances et du Budget : M . Christophe BREMAÏDOU (ASD, opposition
démocratique)
13) Ministre des Transports et de l’aviation Civile
: M. Arnaud DJOUBAYE ABAZENE (Société civile, proche de Djotodia)
14) Ministre de la Justice, garde des Sceaux chargé de la reforme
Judiciaire : M. Arsène SENDE (société civile)
15) Ministre de
l’Administration du Territoire de la Décentralisation et de la Régionalisation :
M. Aristide SOKAMBI (société civile)
16) Ministre de
l’enseignement Supérieur et de Recherche Scientifique : M. Rainaldy SIOKE
(RDC, opposition démocratique)
17) Ministre de l’enseignement
Fondamental, Secondaire et Technique : M. Marcel LOUDEGUE (Mlpc, opposition
démocratique)
18) Ministre chargé des Pôles de Développement : M.
Georges BOZANGA (société civile)
19) Ministre de l’Elevage et des
Industries Animales M. Joseph BENDOUNGA (Mdrec, opposition démocratique)
20) Ministre de la Santé Publique, de la Population et de la lutte
contre le VIH/SIDA : Dr Aguide SOUMOUCK (société civile)
21)
Ministre de la promotion des petites et moyennes entreprises : M. Guy
Simplice ADOUMA-ISSA (société civile)
22) Ministre chargé du
Travail, de l’emploi, de la Formation Professionnelle et de la sécurité Sociale
: M. Jérémie TCHIMANGUERE (société civile)
24) Ministre de
l’Urbanisme, du Cadastre et de la Reforme Foncière : M. Rizigala RAMADANE
(société civile)
25) Ministre du Développement du Tourisme et de
l’Artisanat : M. Mahamat Ataib YACOUB (Société civile)
26)
Ministre chargé du Programme Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) :
Zéphirin MAMADOU (société civile)
27) Ministre chargé de la
Fonction Publique et de la Reforme Administrative : M. Gaston MACKOUZANGBA
(ex-majorité présidentielle)
28) Ministre chargé de l’Economie
Sociale et de la Micro finance : M. Mathieu NGOUBOU (Société civile)
29) Ministre des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale et de
Promotion du Genre : Mme MAZANGUE BLAY-EUREKA Lucile (Société civile)
30) Ministre chargé de la promotion des Arts et de la Culture : M.
Bruno YAPANDE (PNCN, ex-majorité présidentielle)
31) Ministre de
l’environnement, de l’Ecologie et du Développement durable : M. Paul DOKO
(Société civile)
32) Ministre des Droits de l’Homme chargé de la
coordination de l’Action Humanitaire : Monsieur Claude LENGA (KNK,
ex-majorité présidentielle)
33) Ministre chargé du Secrétariat
Général du Gouvernement et des Relations avec les Institutions : Monsieur
Harold AHAMAT DEYA (société civile)
34) Ministre chargé de la
Jeunesse et des Sports : Monsieur ABDOULAYE HISSENE (CPJP- opposition armée
non combattante)
Article 2 : Le présent Décret qui abroge
toutes les dispositions antérieures contraires et qui prend effet à compter de
la date de sa signature sera enregistré et publié au journal officiel.
Fait à Bangui, le 12 juin 2013
Michel DJOTODIA AM
NONDROKO
Centrafrique: Le
troisième gouvernement de transition est connu
Par Lucie Nkouka avec
agences - 13/06/2013
Les postes-clés de
l’équipe du Premier ministre Nicolas Tiangaye restent aux mains des anciens
rebelles du Séléka
Composé de 34 membres,
le nouveau gouvernement annoncé et tant attendu comprend 9 ministres issus de la
coalition rebelle Séléka, qui a pris le pouvoir fin mars à Bangui, 7 issus de
l'ancienne opposition et deux anciens proches du président déchu, François
Bozizé. Les seize autres membres sont issus de la société civile et de
différentes formations politiques. Comme pouvait si attendre, parmi les
«grandes» figures du Séléka, se retrouvent aux postes clés: Gontran Djono aux
mines, Nourendine Adam, chef de la rébellion de la Convention des patriotes pour
la justice et la paix (CPJP), à la Sécurité, Mohamed Moussa Dhaffane aux eaux et
forêts, ainsi que Christophe Gazam Betty à la communication. Le président,
Michel Djotodia, assumera quant à lui la charge de ministre de la
défense.
Le
Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, à Bangui le 27 mars 2013 -
© AFP
Ce gouvernement qui a
tardé à arriver survient alors que se tient demain vendredi à Libreville au
Gabon un sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de la Cemac.
L’ordre du jour portera entre autre sur la crise centrafricaine et notamment la
délocalisation du siège de Bangui vers une autre capitale sud-régional. Le
président de Transition qui a validé le nouveau gouvernement y est attendu. Ces
nominations interviennent sous la pression des chefs d'Etat d'Afrique centrale,
réunis en avril dernier à N'Djamena sur la crise centrafricaine. M. Tiangaye
avait alors promis que toutes les sensibilités politiques seraient représentées
dans son nouveau gouvernement, pour faciliter la transition en cours dans le
pays. Or selon les observateurs avertis, contrairement aux promesses du Premier
ministre en avril à N'Djamena, les différentes sensibilités politiques du pays
sont minoritaires dans son nouveau gouvernement.
Si du côté de
l'ancienne opposition, le poste de ministre de l'équipement et porte-parole du
gouvernement reste à Crépin Mboli Gonda proche du PM et les télécommunications à
l'opposant Henri Pouzère, parmi les 8 nouvelles personnalités qui font leur
entrée au gouvernement, ne figure qu'un seul ancien proche de Bozizé, ce qui
porte leur nombre total à deux: Claude Lenga, nommé aux droits de l'homme, et
l'ancien porte-parole de la présidence Gaston Mackouzangba, à la fonction
publique. Quant aux femmes, elles ne sont que trois dans cette nouvelle équipe
et représente la société civile. Le premier ministre sortant, lui-même issu de
l'opposition, a été reconduit mercredi dans ses fonctions par le président de la
République et ex-rebelle Michel Djotodia. Entérinant, le fait que le PM ne peut
être révoqué durant la période de transition.
Le cahier de
charge de la Transition
En arrivant à
Libreville, seul interlocuteur reconnu au niveau international, Me Nicolas
Tiangaye n’aura pas épuisé tous les points de la feuille de route, fixés par les
instances de la sous-région et les éléments exigés pour une Transition apaisé.
Cependant, le nombre des membres du CNT a été porté de 105 à 135 membres,
lesquels sont déjà parvenu à l’élaboration de deux textes importants notamment
le Règlement Intérieur du CNT et le Code Electoral. Reste du côté du PM, le
déclenchement du processus du DDR et la concrétisation du cantonnement des
ex-rebelles Séléka.
C’est ainsi que le
président du Conseil national de Transition Alexandre Ferdinand Nguéndet a
envisagé pour le mois de juillet 2013, l’ouverture d’une session ordinaire qui
aura à examiner les projets de textes instituant la Cour Constitutionnelle et le
haut Conseil de Transition. De même, l’examen de la Charte Constitutionnelle de
Transition qui a pour objet d’organiser l’ensemble des pouvoirs publics de la
transition, suite à la suspension de la Constitution du 27 novembre 2004 et la
dissolution des institutions de la République, a été également renvoyée à la
prochaine session du CNT, afin de permettre dit-on à toutes les institutions de
la République de l’étudier pour y apporter leurs contributions et amendements
éventuels.
Source : http://www.journaldebangui.com/article.php?aid=4764
Centrafrique: un nouveau gouvernement à dominante Seleka
RFI – RCAn jeudi 13 juin
2013 à 20:44
La République centrafricaine a un
nouveau gouvernement. Nicolas Tiangaye, qui avait été nommé mi-janvier à l'issue
de l'accord de Libreville, reste en fonction. Ce remaniement était demandé par
la communauté internationale. Les pays de la région, mais aussi occidentaux,
estimaient que le précédent gouvernement - formé après le coup d'état de la
Seleka - n'était pas assez représentatif. Mais finalement, près de deux mois
après ces prescriptions, le nouvel exécutif ressemble fort au
précédent.
Sur un total de 34 ministres, comme
dans le précédent gouvernement, une dizaine de nouvelles têtes apparait. La
société civile est bien représentée et les équilibres régionaux mieux respectés,
mais les postes clés demeurent entre les mains de la Seleka et de l'opposition
démocratique.
Les ministres des Mines, de la
Sécurité, de l'Economie, du Commerce ou de la Communication, tous issus des
rangs de l'ancienne rébellion, conservent leurs fonctions, tout comme Michel
Djotodia, qui garde pour lui le ministère de la Défense. L'opposition politique,
qui récolte sept ministères, dispose des Finances et du Budget ou encore de
l'Equipement.
Les anciens fidèles de François
Bozizé, qui espéraient une meilleure représentativité, ne peuvent être qu'à
moitié satisfaits. Selon les comptabilités, ils passent de un à trois, ou de un
à six ministres. Parmi les nouveaux entrants dans ce troisième gouvernement
Tiangaye, il convient de noter l'arrivée de l'avocate Léonie Banga-Bothy à la
tête de la diplomatie centrafricaine, son prédécesseur n'ayant jamais pris
fonction, faute d'avoir quitté son poste d'ambassadeur de son pays aux Nations
unies.
Gouvernement dévoilé à la veille du
sommet de la Cémac à Libreville
Ce nouvel exécutif sera t-il accepté
par les pairs de la région ? La réponse sera connue ce vendredi 14 juin,
lors d'un sommet de la Cémac, à Libreville. On peut parier que les critiques se
feront à voix basse, Michel Djotodia et Nicolas Tiangaye ayant rendu visite au
médiateur Denis Sassou Nguesso avant d'annoncer la formation de ce
gouvernement.
Les prochaines avancées
institutionnelles attendues sont l'élection d'un nouveau bureau du Conseil
national de transition et la mise en place d'une Cour
constitutionnelle.
Centrafrique : un
gouvernement d'union nationale dominé par la Séléka
13/06/2013 à
16h:46 Par Jeune
Afrique
Le Premier ministre
centrafricain, Nicolas Tiangaye, a formé, jeudi 13 juin, un nouveau gouvernement
d'union nationale censé normaliser la situation en Centrafrique. Les postes-clés
restent aux mains des anciens rebelles de la Séléka qui ont renversé le pouvoir
de François Bozizé en mars dernier.
Le Premier ministre
centrafricain, Nicolas Tiangaye, a formé jeudi 13 juin, un nouveau gouvernement
d'union nationale censé normaliser la situation en Centrafrique. Les postes-clés
restent aux mains des anciens rebelles de la Séléka, selon un décret diffusé à
la radio nationale.
Composé de 34 membres,
le gouvernement comprend neuf ministres issus de la coalition rebelle Séléka,
sept issus de l'ancienne opposition et deux anciens proches du président déchu,
François Bozizé. Les seize autres sont des membres de la société civile et de
différentes formations politiques.
Aux postes clés, on
retrouve des figures de la Séléka : Gontran Djono aux Mines, Nourendine Adam,
(chef de la rébellion de la Convention des patriotes pour la Justice et la Paix
(CPJP)) à la Sécurité, Mohamed Moussa Dhaffane aux Eaux et Forêts, ainsi que
Christophe Gazam Betty à la Communication. Le président, Michel Djotodia,
assumera également la charge de ministre de la Défense.
Du côté de l'ancienne
opposition, le poste de ministre de l'Équipement et porte-parole du gouvernement
reste à Crépin Mboli Gonda et les Télécommunications à l'opposant Henri Pouzère.
Le Premier ministre sortant, Nicolas Tiangaye, lui-même issu de l'opposition, a
été reconduit mercredi dans ses fonctions par le président de la République et
ex-rebelle, Michel Djotodia.
Un seul proche de
Bozizé
Sous la pression des
chefs d'État d'Afrique centrale, réunis en avril à N'Djamena, Nicolas Tiangaye
avait promis que toutes les sensibilités politiques seraient représentées dans
son nouveau gouvernement, pour faciliter la transition en cours dans le pays.
Mais parmi les huit nouvelles personnalités qui font leur entrée au
gouvernement, ne figure qu'un seul ancien proche de Bozizé, ce qui porte leur
nombre total à deux : Claude Lenga, nommé aux Droits de l'homme, et l'ancien
porte-parole de la présidence, Gaston Mackouzangba, à la Fonction
publique.
La formation de ce
nouveau gouvernement intervient presque trois mois après que le nouvel homme
fort du pays, Michel Djotodia, a pris le pouvoir avec la coalition rebelle
Séléka en renversant l'ex-président François Bozizé (66 ans) - exilé au Cameroun
- contre lequel les nouvelles autorités de Bangui viennent d'émettre un mandat
d'arrêt international.
(Avec AFP) -
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130613125940/
Le gouvernement Tiangaye III enfin dévoilé
radiondekeluka.org/ -
jeudi 13 juin 2013
14:29
Annoncé par le président
centrafricain de la transition Michel Djotodia depuis le 31 mai à Oyo au Congo,
le Gouvernement d’Union Nationale (GUN) Tiangaye III est finalement dévoilé ce
13 juin 2013 à Bangui. Au total, 34 membres dont 3 femmes composent ce
gouvernement.
D’après un constat de Radio Ndeke
Luka, « ce nouveau gouvernement n’a pas connu beaucoup de
changements par rapport à l’ancienne composition. Seulement 8 nouvelles têtes y
ont fait leur entrée. Les 5 ministres d’Etat dont 4, issus de la coalition
rebelle de Séléka gardent leur porte-feuille. La particularité de ce
gouvernement est qu’il n y a pas de ministres
délégués ».
Toujours, selon ce constat,
« parmi les trois femmes du gouvernement Tiangaye III, on note que, Léonie
Banga-Bothy occupe le poste de Ministre des Affaires Etrangères. Celle-ci
remplace Charles Armel Doubane qui n’a jamais pris fonction dans l’ancienne
équipe. Marie Noëlle Andet-Koyara prend les commandes du Ministère en charge du
développement rural, occupé autrefois par Joseph Bendounga qui devient quant à
lui, ministre de l’Elevage et des Industries animales. La dernière, Lucille
Mazangué, remplace Marie Madeleine Yadouma aux Affaires
Sociales ».
Les huit nouvelles personnalités qui
ont fait leur entrée dans ce nouveau gouvernement sont issues de la Société
civile, l’ancienne majorité et de l’ancienne opposition
démocratique.
Ainsi, Rainaldy Sioké du
Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) remplace Marcel Loudégué, au
ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Ce
dernier à son tour, succède à Claude Lenga, affecté aux Droits de l’Homme,
chargé de la coordination de l’action humanitaire, au Ministère de
l’Enseignement fondamental, secondaire et technique. Le portefeuille de la
Défense est toujours conservé par Michel Djotodjia alors que, celui chargé du
Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR), est confié au Colonel Zéphirin
Mamadou qui remplace le général Bertrand Mamour. Les Finances, jusqu’alors
gérées par Nicolas Tiangaye, reviennent à Christophe
Bremaïdou.
Autre modification dans ce
gouvernement, « les ministères de la Fonction publique et de la Jeunesse et
des Sports sont scindés en deux. Gaston Mackonzagba refait surface au ministère
de la Fonction publique et Bounandele Koumba prend la tête du ministère
chargé du travail » a encore constaté Radio Ndeke
Luka.
« Il ya eu d’autres nouveaux
visages dans le gouvernement Tiangaye III. Bruno Yanpandé occupe le
ministère de la Promotion des Arts et de la Culture, tandis qu’Abdoulaye Hissène
garde la Jeunesse et les Sports. Mathieu NGoubou, lui, se charge désormais d’un
nouveau ministère, celui de l’Economie sociale et de la micro
finance ».
Le décret portant nomination des
membres du Gouvernement d’Union Nationale (GUN) Tiangaye III est publié la
veille du rendez-vous de Libreville du 14 juin 2013, des chefs
d’État membres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale
(CEMAC). Le président centrafricain de la transition Michel Djotodia
est attendu demain dans la capitale gabonaise .Ces 6 chefs d’Etat
de la CEMAC discuteront sur les questions épineuses relatives à
l’intégration sous-régionale mais aussi, à l’application effective ou non de la
délocalisation provisoire du siège de cette institution.
Centrafrique:
le Séléka aux postes-clés
Par Lefigaro.fr avec
AFP - le 13/06/2013 à 12:53
Le premier ministre
centrafricain, Nicolas Tiangaye, a formé aujourd'hui un nouveau gouvernement
d'union nationale censé normaliser la situation en Centrafrique. Les postes-clés
restent aux mains des anciens rebelles du Séléka, selon un décret diffusé à la
radio nationale.
Composé de 34
membres, le gouvernement comprend 9 ministres issus de la coalition rebelle
Séléka, qui a pris le pouvoir fin mars à Bangui, 7 issus de l'ancienne
opposition et deux anciens proches du président déchu, François Bozizé. Les
seize autres membres sont issus de la société civile et de différentes
formations politiques.
Liste de membres du Gouvernement Tiangaye 3 - Le décret du président Michel Djotodia Am Nondroko