De passage à Bangui, Laurent Fabius annonce l’augmentation des troupes françaises d’ici fin décembre et exige des élections libres d’ici début 2015

 


 

Centrafrique : Paris enverra des troupes supplémentaires

Le Point.fr, Afp - le 13/10/2013 à 19:51

Laurent Fabius a annoncé l'envoi de nouvelles troupes tout en exigeant l'organisation d'élections libres début 2015.

 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius. © Sipa / dr

 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a annoncé l'envoi de troupes supplémentaires en Centrafrique tout en exigeant l'organisation d'élections libres début 2015 auxquelles le pouvoir actuel ne pourrait pas participer, au terme d'une visite à Bangui dimanche.

"Actuellement nous avons 410 hommes. Au fur et à mesure des résolutions de l'ONU, nous allons donner un coup de pouce surtout dans le domaine logistique et nous allons augmenter (la présence francaise, ndlr), et ceci sera fait vraisemblablement d'ici la fin de l'année", a déclaré Laurent Fabius sans préciser le nombre de soldats supplémentaires.

En contrepartie de l'aide française, le ministre a réclamé des gages de bonne volonté de la part des autorités centrafricaines de transition pour mener le pays vers une sortie de crise.

"Exactions"

"Il a été exigé des autorités que des élections libres aient lieu début 2015 auxquelles ne se représenteront pas ces autorités. Nous visons comme objectif un nouveau pouvoir au début 2015", a déclaré Laurent Fabius après s'être entretenu pendant près d'une heure avec le président Michel Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye.

"Les exactions doivent cesser en RCA. La dissolution de la milice Séléka doit être effective, il ne peut pas y avoir de bandes armées à travers le territoire. Une partie des troupes Séléka doit retourner au civil et une partie doit être cantonnée", a ajouté Laurent Fabius.

Mais il a également mis en garde les ex-rebelles incontrôlables : "Il faut que ceux qui commettent des exactions sachent qu'il n'y aura pas d'impunité (...) s'il y avait par malheur une augmentation des exactions, évidemment la réaction (de la France, ndlr) serait beaucoup plus forte et rapide". "Nous avons décidé, la France, l'Union Européenne et les Nations unies, de relever le défi. Nous n'allons pas vous laisser tomber, nous allons nous occuper sérieusement de redresser la situation", a-t-il dit.

"Il serait désastreux de laisser ce conflit se confessionaliser", a conclut le ministre, en référence aux affrontements qui ont fait plus de 150 morts depuis début septembre dans le nord-ouest du pays entre anciens rebelles et milices d'autodéfense.

Pays parmi les plus pauvres du monde et en crise depuis des années, cette ancienne colonie française s'est enfoncée dans la violence et le chaos depuis la chute en mars du président François Bozizé, renversé par une coalition hétéroclite de rebelles, la Séléka, aujourd'hui officiellement dissoute.

Le pays est livré à des chefs de bande et des mercenaires étrangers, l'Etat s'est effondré et les violences menacent de prendre un tour religieux entre chrétiens, qui constituent la majorité de la population de 5 millions d'habitants, et musulmans.

 


 

Centrafrique: Paris enverra des troupes supplémentaires

france24.com/ Afp - 13 Octobre 2013 - 19H42 

 

 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a annoncé l'envoi de troupes supplémentaires en Centrafrique tout en exigeant l'organisation d'élections libres début 2015 auxquelles le pouvoir actuel ne pourrait pas participer, au terme d'une visite à Bangui dimanche.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a annoncé l'envoi de troupes supplémentaires en Centrafrique tout en exigeant l'organisation d'élections libres début 2015 auxquelles le pouvoir actuel ne pourrait pas participer, au terme d'une visite à Bangui dimanche.

 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a annoncé l'envoi de troupes supplémentaires en Centrafrique tout en exigeant l'organisation d'élections libres début 2015 auxquelles le pouvoir actuel ne pourrait pas participer, au terme d'une visite à Bangui dimanche.

"Actuellement nous avons 410 hommes. Au fur et à mesure des résolutions de l'ONU, nous allons donner un coup de pouce surtout dans le domaine logistique et nous allons augmenter (la présence française, ndlr), et ceci sera fait vraisemblablement d'ici la fin de l'année", a déclaré M. Fabius sans préciser le nombre de soldats supplémentaires.

En contrepartie de l'aide française, le ministre a réclamé des gages de bonne volonté de la part des autorités centrafricaines de transition pour mener le pays vers une sortie de crise.

"Il a été exigé des autorités que des élections libres aient lieu début 2015 auxquelles ne se représenteront pas ces autorités. Nous visons comme objectif un nouveau pouvoir au début 2015", a déclaré M. Fabius après s'être entretenu pendant près d'une heure avec le président Michel Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye.

"Les exactions doivent cesser en RCA. La dissolution de la milice Séléka doit être effective, il ne peut pas y avoir de bandes armées à travers le territoire. Une partie des troupes Séléka doit retourner au civil et une partie doit être cantonnée", a ajouté M. Fabius.

Mais il a également mis en garde les ex-rebelles incontrôlables: "Il faut que ceux qui commettent des exactions sachent qu'il n'y aura pas d'impunité (...) s'il y avait par malheur une augmentation des exactions, évidemment la réaction (de la France, ndlr) serait beaucoup plus forte et rapide".

"Nous avons décidé, la France, l'Union Européenne et les Nations unies, de relever le défi. Nous n'allons pas vous laisser tomber, nous allons nous occuper sérieusement de redresser la situation", a-t-il conclu

 

 


Centrafrique: Fabius annonce l'envoi de troupes supplémentaires

 

bfmtv.com/ A. G. avec AFP - Le 13/10/2013 à 19:11

 

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé dimanche l'envoi de troupes supplémentaires en Centrafrique "d'ici la fin de l'année", au terme d'une visite de quelques heures à Bangui.


"Actuellement nous avons 410 hommes. Au fur et à mesure des résolutions de l'ONU, nous allons donner un coup de pouce, surtout dans le domaine logistique, et nous allons augmenter la présence francaise, et ceci sera fait vraisemblablement d'ici la fin de l'année", a declaré le chef de la diplomatie.


Il a par ailleurs exigé des autorités centrafricaines l'organisation d'"élections libres" début 2015, "auxquelles ne se représenteront pas ces autorités. Nous visons comme objectif un nouveau pouvoir au début 2015", a conclu Laurent Fabius après s'être entretenu avec le président Michel Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye.

 


 

 

Paris annonce un renfort militaire en Centrafrique

 

 

Reuters - Soldats français près de l'aéroport de M'poko à Bangui. La France augmentera d'ici la fin de l'année le nombre de ses troupes déployées en République centrafricaine, plongée dans le chaos depuis le mois de mars, a déclaré dimanche le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius en visite à Bangui. /Photo prise le 28 mars 2013/REUTERS/Alain Amontchi
Reuters - Soldats français près de l'aéroport de M'poko à Bangui. La France augmentera d'ici la fin de l'année le nombre de ses troupes déployées en République centrafricaine, plongée dans le chaos …plus  depuis le mois de mars, a déclaré dimanche le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius en visite à Bangui. /Photo prise le 28 mars 2013/REUTERS/Alain Amontchi 

Par John Irish et Paul-Marin Ngoupana

BANGUI (Reuters), 13 Octobre 2013 - Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé dimanche l'envoi de troupes françaises supplémentaires en Centrafrique d'ici la fin de l'année, assurant que Paris n'abandonnerait pas ce pays plongé dans le chaos depuis mars dernier.

Depuis que les rebelles de la Séléka ont chassé du pouvoir le président François Bozizé, dernier acte d'une histoire politique récente marquée par une série de coups d'Etat, la RCA s'enfonce chaque jour un peu plus dans la crise.

Soulignant un risque de "somalisation", Paris s'efforce depuis plusieurs mois de convaincre la communauté internationale de se pencher sur la crise centrafricaine.

Une résolution proposée par la France a été adoptée à l'unanimité cette semaine par le Conseil de sécurité de l'Onu. Le texte soutient le renforcement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) et prévoit l'éventuel déploiement de casques bleus dans le cadre d'une mission de l'Onu.

A l'heure actuelle, 410 soldats français sécurisent l'aéroport et patrouillent la capitale, a déclaré Laurent Fabius lors d'une conférence de presse à Bangui.

"Au fur et à mesure des résolutions des Nations unies, nous allons donner un coup de pouce, surtout dans le domaine logistique, et nous allons augmenter un peu dans un premier temps avant de restabiliser, ce sera fait d'ici la fin de l'année", a-t-il dit, sans préciser l'ampleur du renfort.

"S'il y avait par malheur une augmentation des exactions, évidemment la réaction serait beaucoup plus forte et rapide", a-t-il prévenu. "Nous n'allons pas vous abandonner."

Des sources diplomatiques françaises avaient indiqué récemment que Paris pourrait faire passer son contingent à 750 soldats dans le cadre d'une opération de soutien à la Misca ou à 1.200 hommes dans le cadre d'une sécurisation rapide menée sous mandat de l'Onu.

"Rien n'a encore été décidé", a dit dimanche à Reuters une source diplomatique française.

S'exprimant devant les militaires français, Laurent Fabius a indiqué que la deuxième résolution de l'Onu, que Paris souhaite voir adopter en décembre, étendrait la mission de la France en RCA.

ÉLECTIONS LIBRES EN 2015

La France est intervenue en janvier au Mali pour chasser des groupes islamistes armés liés à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Prié de dire si une intervention militaire en RCA était envisageable, Laurent Fabius a répondu : "Pas au sens classique, il ne s'agit pas d'envoyer des parachutistes mais il faut une présence parce que l'Etat est désarçonné". Il a cité à ce propos l'absence d'équipements des gendarmes centrafricains.

"C'est tout ça qu'il faut reconstruire pour un pays qui est un des plus pauvres du monde et la France est dans son rôle de défenseur général", a-t-il ajouté.

En contrepartie, le chef de la diplomatie française a réclamé l'organisation d'élections libres début 2015 auxquelles les autorités de transition ne pourraient pas participer.

"Il a été exigé qu'il y ait des élections libres début 2015 auxquelles ces autorités (de transition) ne se représenteront pas", a dit Laurent Fabius qui s'est entretenu dans l'après-midi avec le président de transition Michel Djotodia.

"Il faut que la dissolution de la Séléka soit réelle. Concrètement, ça veut dire que M. Djotodia, ancien chef de la Séléka, dise 'je dissous la Séléka'", a-t-il ajouté. "On ne peut pas avoir des bandes armées à travers le pays."

Laurent Fabius avait été accueilli un peu plus tôt par une cinquantaine de personnes brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "France, débarrasse-nous de ces tortionnaires" ou "Merci à la France".

Présente aux côtés de Laurent Fabius, la commissaire européenne à l'Aide humanitaire, Kristalina Georgieva, a poussé un cri d'alarme face à une crise qui a déjà fait 440.000 déplacés et qui apporte chaque jour son lot d'exactions, de crimes et de viols.

"En un mot, la situation est désespérée. La particularité, c'est que la population entière est impactée par le conflit", a-t-elle dit.

Pour le porte-parole de la présidence centrafricaine, Guy Kodegue, la RCA est confrontée à "un problème de pauvreté et de misère."

"Ça ne coûte pas beaucoup comparé à ce que (la France) a dépensé pour chasser les islamistes du Mali", a-t-il dit.

Edité par Marine Pennetier et Guy Kerivel

 


 

La France va envoyer des troupes supplémentaires en Centrafrique

 

Par Francetv info avec AFP | Francetv info  13102013

Francetv info - La France va envoyer des troupes supplémentaires en Centrafrique
Francetv info - La France va envoyer des troupes supplémentaires en Centrafrique

"Il s'agit de reconstruire un pays." Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé dimanche 13 octobre l'envoi de troupes supplémentaires en Centrafrique "d'ici à la fin de l'année", au terme d'une visite de quelques heures à Bangui. "Actuellement nous avons 410 hommes. Au fur et à mesure des résolutions de l'ONU, nous allons donner un coup de pouce surtout dans le domaine logistique et nous allons augmenter (la présence francaise)", a-t-il détaillé.

Depuis que les rebelles de la Séléka ont chassé du pouvoir le président François Bozizé, dernier acte d'une histoire politique récente marquée par une série de coups d'état, la République centrafricaine s'enfonce chaque jour un peu plus dans la crise.

"S'il y avait par malheur une augmentation des exactions, évidemment la réaction serait beaucoup plus forte et rapide", a prévenu Laurent Fabius. Les élections devront se tenir d'ici au début 2015 et les résultats devront être acceptés par les autorités de transition, a par ailleurs estimé le chef de la diplomatie française.

 


 

Laurent Fabius à Bangui pour une visite de travail

 

Bangui, 13 Oct. (ACAP) - Le ministre français des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius, est arrivé à Bangui, pour une visite de travail, dimanche 13 octobre 2013.

 

L’objectif de cette visite est de faire le point des différentes situations vécues par les Centrafricains à la suite du changement politique intervenu le 24 mars dernier, la mise en œuvre du processus de la transition politique et surtout l’instabilité sécuritaire qui ébranle le pays.


Le programme du Ministre français des Affaires étrangères comprenait une visite dd’une centre de nutrition des orphelins au Complexe pédiatrique de Bangui ; une audience que lui a accordée le Chef de l’Etat de la transition, M. Michel Djotodia Am Nondroko, assisté du Premier ministre Chef du gouvernement d’Union nationale, Me Nicolas Tiangaye ainsi que du Président du Conseil National de Transition (CNT), M. Alexandre Ferdinand Nguendet ; une rencontre avec les leaders religieux à l’archevêché de Bangui, enfin, une rencontre avec la communauté française résidant en Centrafrique à la résidence de l’Ambassade de France à Bangui.


M. Laurent Fabius est venu à Bangui pour s’enquérir personnellement de la situation politique, sécuritaires et même économiques qui émaillent la vie des Centrafricains.

 

Dimanche 13 Octobre 2013

Sébastien Lamba/ACAP