Composition
du nouveau gouvernement centrafricain formé vendredi 22 août 2014 par le
Premier ministre Mahamat Kamoun.
Ministres
d'Etat :
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Travaux publics, Equipement: Marie Noëlle Koyara
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Ministre d'Etat la Défense: Aristide Sokambi
Ministres :
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Ministre de la Sécurité: général Thierry-Marie Métinkoué
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Ministre de l'Economie: Florence Limbio
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Ministre des Mines: Joseph Agbo
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Ministre des Finances: Bernard Koumba Bounandélé
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Ministre de la Réconciliation: Jeannette Déthoua
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Ministre des Affaires étrangères: Toussaint Kongo Doudou
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Ministre de la Justice: Gabriel Faustin Mbodou
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Ministre de la Fonction publique: Eloi Anguimaté
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Ministre de l'Education nationale: Gisèle Bédan
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Ministre de la Santé: Marguérite Samba Maliavo
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Ministre des Transports: Arnaud Djoubaye Abazène
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Ministre du Commerce: Gertrude Zouta
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Ministre des Postes et Télécommunications: Abdallah Kadre Hassane
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Ministre des Eaux et Forêts: Isabelle Gaudeuille
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Ministre de la Sécurité sociale: Gaston Mackouzangba
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Ministre de l'Administration du territoire: Bachir Modibo
Oualidou
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Ministre de l'Enseignement Supérieur: Pr Bernard Simiti
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Ministre des Affaires sociales: Eugénie Yarafa
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Ministre de l'Energie: Jacques Mboaliadas
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Ministre de l'Urbanisme: Jacques Ndémanga Kamoun
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Ministre de la Jeunesse et des sports: commandant Armel Ningatoloum Sayo
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Ministre de la Communication: Victor Waké
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Ministre du Développement rural: David Banzoukou
-
Ministre de l'Environnement: Robert Namséné
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Ministre du Tourisme: Romaric Vomitiandé
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Ministre de l'Habitat: Gilbert Kogréngbo
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Secrétaire général du gouvernement: Marc Mokopété
Ministres
délégués :
-
Ministre délégué aux Finances: Jacob Désiré Ngaya
- Ministre délégué à l'Elevage: Mahamat Taib Yacoub
Centrafrique
: une mission auprès de Djotodia débloque la formation du
gouvernement
Par
Raphaël MVOGO -
French.news.cn 2014-08-24 08:05:40
[french.xinhuanet.com]
YAOUNDE, 23 août 2014 (Xinhua) -- Le nouveau gouvernement d'union nationale centrafricain dirigé par Mahamat Kamoun, composé de 31 membres dont trois représentants de l'ex-rébellion Séléka et deux des miliciens anti-Balakas, a pu voir le jour vendredi soir après une deuxième mission dépêchée par la présidente de transition Catherine Samba-Panza auprès de son prédécesseur Michel Djotodia, leader de l'ex-rébellion Séléka en exil au Bénin.
Nommé le 10 août après la
démission d'André Nzapayéké et son équipe suite à l'accord de cessez-le-feu du
23 juillet à Brazzaville (Congo), M. Kamoun, premier responsable de confession
musulmane à incarner l'une des têtes de l'exécutif, a dû attendre près de deux
semaines pour voir son cabinet dévoilé, après un discours à la nation de la
présidente de transition vendredi matin à Bangui.
Avec une partie de la classe
politique centrafricaine et la société civile, l'ex-Séléka, écartée en janvier
dernier du pouvoir qu'elle avait conquis par armes le 24 mars 2013, s'opposait à
cette nomination, accusant Mme Samba-Panza de n'avoir pas respecté les clauses
du compromis obtenu à Brazzaville, qui prévoyait selon l'ex-Séléka que ce poste
lui revienne.
Pour sortir de l'impasse, il a
fallu dépêcher une nouvelle mission officielle comprenant le porte-parole de la
présidence, Anicet Guiyama Mazogo, auprès de Michel Djotodia, révèlent des
sources concordantes à Bangui.
"Il y avait déjà eu une autre
mission auparavant", a affirmé Gervais Lakosso, coordonnateur de la société
civile, qui fait le constat d'un "gouvernement pléthorique" de 31 membres,
comparativement au schéma de 25 postes qu'aurait prescrit la communauté
internationale.
"On a constaté une légère
amélioration dans les profils des membres du gouvernement. Il y a quelques
technocrates, à l'instar du ministre des Finances, Bernard Koumba Bounandélé, un
ancien fonctionnaire international qui avait déjà été ministre délégué au Budget
dans le gouvernement Tiangaye", a-t-il cependant observé.
Ancien procureur de la
République près le tribunal de grande instance de Bangui, le ministre de la
Justice Faustin Gabriel Ngodou est aussi présenté comme une figure remarquable
de ce cabinet, sur laquelle des espoirs sont fondées pour restaurer la justice
sociale dans ce pays aujourd'hui sous coupes réglées, à cause de la
guerre.
En dépit de ses menaces de
boycott, l'ex-Séléka y est finalement représentée par trois ministres : Arnaud
Djoubaye Abazène, proche de Djotodia, aux Transports ; Abdallah Kadre Hassane
aux Postes et Télécommunications et Mahamat Tahib Yacoub à
l'Elevage.
Dans un communiqué publié le
même jour, le groupe armé se dit " scandalisé par la diffusion de la liste des
membres du gouvernement comportant les noms de trois de ses hauts cadres.
Pourtant, le Bureau Politique n'a jamais été consulté et n'a pas remis une
quelconque liste à cet effet".
D'après le texte signé de
Habylah Awal, porte-parole du bureau politique, il est en conséquence demandé "à
ces cadres (...) de remettre sans délai leur démission".
De leurs côtés, les miliciens
anti-Balakas, partisans de l'ex- chef de l'Etat François Bozizé renversé par la
Séléka, comptent deux représentants dans le nouveau gouvernement d'union
nationale et de transition, dont Jacob Désiré Ngaya, ministre délégué aux
Finances.
Aucune réaction officielle n'a
encore été publiée par l' organisation. "Pour le moment, au niveau de notre
coordination on observe encore", s'est limité à réagir son porte-parole Brice
Namsio,joint samedi par Xinhua.
Dans l'ensemble, la moitié du
gouvernement Kamoun comporte "des gens qu'on ne connaît pas", selon Gervais
Lakosso. Ancien ministre de l'Intérieur, Aristide Sokambi a été promu ministre
d'Etat en charge de la Défense.
Nommée aux Travaux publics,
Marie-Noëlle Koyara, précédemment ministre de l'Agriculture, occupe le même
rang. L'on dénombre en outre 27 ministres et deux ministres
délégués.