Il
y a urgence pour le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui craint
une dislocation du pays.
Il
lance un appel à un sursaut national. « On assiste encore à des
opérations où des nettoyages
ethniques
ont commencé dans plusieurs endroits du pays et cela nous préoccupe énormément.
Je fais appel aux leaders religieux et aux leaders communautaires pour faire
comprendre aux gens que la Centrafrique, où chrétiens et musulmans ont toujours
vécu ensemble, doit rétablir les conditions de respect mutuel, de compréhension,
de dialogue pour que ces communautés puissent une fois de plus trouver un futur
commun »,
exhorte Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU.
Près
d'un an et demi après l'élection
du président Touadéra, la situation n'a jamais été aussi
fragile, mais Antonio Guterres lui renouvelle son soutien. « On ne peut
pas dire que nous sommes face à une désillusion, mais il faut reconnaître qu'il
y a un travail énorme à faire pour améliorer la situation sécuritaire, et c'est
la raison pour laquelle j'ai présenté au Conseil de sécurité une demande pour
une augmentation significative des forces », explique le secrétaire
général des Nations unies.
Antonio
Guterres a demandé l'envoi de 900 hommes supplémentaires pour améliorer la
flexibilité des casques bleus sur place. Le renouvellement de la mission de
l'ONU doit avoir lieu en novembre prochain. [RFI,
19 octobre 2017.]