Les rebelles bloqués ou repoussés en Centrafrique, assure la force de l’ONU

 

Le Télégramme - Publié le 20 décembre 2020 à 19h00

La voiture officielle du président Faustin-Archange Touadéra, sous bonne escorte à 
Bangui, la capitale
La voiture officielle du président Faustin-Archange Touadéra, sous bonne escorte à Bangui, la capitale. (Photo AFP

 

Vendredi soir, trois des plus puissants groupes armés qui occupent plus des deux-tiers de la République centrafricaine avaient commencé à progresser sur des axes routiers vitaux pour l’approvisionnement de la capitale, Bangui. Notamment à Yaloké et Bossembélé, à 220 et 150 km au nord-ouest de Bangui, et vers Mbaïki, à 110 km au sud-ouest

Cela survient avant la tenue des élections présidentielle et législatives prévues dimanche prochain.

À Yaloké, « les groupes armés ont quitté la ville », a affirmé à l’AFP Vladimir Monteiro, porte-parole de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).

Les groupes armés ont également perdu du terrain dans deux autres localités et « la Force a envoyé des Casques bleus à Mbaïki, où il y a eu des affrontements samedi (…), pour bloquer des éléments armés », a-t-il poursuivi, concluant : « la situation est sous contrôle ».

Mais des éléments des groupes armés sont toujours présents aux abords de Bossembélé, selon des sources sécuritaires et humanitaires.

Le parti de l’ancien président centrafricain François Bozizé a démenti dimanche toute tentative de coup d’État, alors que le gouvernement l’accuse de vouloir mener un putsch en « marchant avec ses hommes » sur la capitale.

« Nos soldats sont en alerte générale, appuyés par la Minusca, la Fédération de Russie et le Rwanda pour sortir de cette crise », a déclaré, samedi, le président Faustin Archange Touadéra face à ses partisans réunis au stade de Bangui.