L'Oubangui
vient d’endeuiller plusieurs familles Centrafricaines et
Congolaises
Encore une fois
de plus, l'Oubangui vient d’endeuiller plusieurs familles Centrafricaines et
Congolaises dans la nuit du vendredi 25 juillet 2008 à quelques kilomètres de
Mobaye.
Le communiqué
de presse est accablant : 45 morts, 71 portés disparus…
Le temps
viendra où les responsabilités de chacun seront établies avec précision sur ces
catastrophes à répétition que connaissent les routes et les rivières de
Centrafrique. Il le faut, c’est une nécessité absolue. Ce qui est terrible, ce n'est pas de souffrir ni de
mourir, mais de souffrir et de mourir en vain. Mourir à cause de la bêtise
humaine.
Pour l’heure,
dans ces moments de deuil, de douleur
et de regard inquiet; en mon nom et au nom de la fondation ME’ZA, je
présente aux familles éprouvées en particulier et aux peuples Centrafricain et
Congolais en général mes sincères condoléances.
Ce Deuil inattendu qui vous frappe m'émeut
profondément.
Clément BOUTE
MBAMBA,
Président de
*: Alerte AFP
http://www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/22/540023/rdc_42_morts_plus_de_100_disparus_dans_le_naufrage_d_un_bateau_sur_l_oubangui.shtml
RDC: 45 morts et plus de 70 disparus dans le naufrage
d'une barge sur l'Oubangui
KINSHASA, AFP,
"Quarante-cinq corps ont été
repêchés", a indiqué à l'AFP le commissaire du district du Nord Oubangui,
Mathieu Bella, joint par téléphone depuis Kinshasa.
La barge, qui a fait naufrage dans
la nuit de mardi à mercredi après avoir heurté un rocher sur le fleuve Oubangui,
frontalier de
Soixante personnes ont pu se sauver,
et "nous sommes sans nouvelles de 77 passagers", a encore indiqué le
commissaire, qui n'a pas exclu que certains passagers portés manquants ont pu
regagner leurs villages riverains.
L'embarcation appartenait à un
armateur centrafricain, à l'identité non précisée. Au moment du naufrage, après
avoir chargé des passagers, des sacs de maïs, des fûts d'huile dans la localité
fluviale de Mobayi-Mbongo, elle retournait vers Bangui, a précisé le
commissaire.
Les autorités congolaises ont été
informées de l'accident par les autorités centrafricaines. Les passagers sont
congolais et centrafricains.
L'accident s'est produit au niveau
du groupement Gbongi, dans le territoire de Bosobolo, à plus de
Des enquêteurs ont été envoyés sur
place par les autorités de Bosobolo.
Depuis mercredi, un autre navire, le
MV Lengwe, s'enfonce lentement dans les eaux du profond lac Tanganyka au large
de Kalémié (est, province du Katanga), après avoir heurté un rocher qui a cassé
son gouvernail. Les passagers ont pu s'en sortir mais ses marchandises sont
toujours à bord, et, selon Radio Okapi, parrainée par les Nations unies, cela
fait l'aubaine "des petits voleurs" qui viennent à bord de pirogues se servir
parmi les 200 tonnes que transportait le navire.
Vendredi, Radio Okapi a fait état
d'un autre naufrage, cette fois sur la rivière Kassaï, dans le centre du
pays.
Il n'y a pas eu de victimes mais la
barge se retrouve coulée au milieu de la rivière, et empêche le passage des
autres embarcations.
Les naufrages sont fréquents sur les
nombreux lacs, fleuves et rivières de la vaste RDC, notamment en raison de la
surcharge des embarcations - dont le nombre réel de passagers ne correspond
généralement pas aux données des registres de navigation - et d'un mauvais
balisage des voies navigables.
La plupart des embarcations, que les
Congolais appellent "baleinières", sont vétustes, mal entretenues. Souvent
faites d'un assemblage de plusieurs pirogues en bois, elles ne remplissent pas
les conditions de sécurité de navigation (gilets, bouées de sauvetages,
signalisations lumineuses notamment).
Dans le cas du naufrage de la barge
sur l'Oubangui, le commissaire de district a précisé à l'AFP que les
embarcations "ont le droit de voyager la nuit". "Mais, a-t-i&l expliqué, les
anciens balisages n'existent plus et ceux qui les remplacent, constitués de
fûts, sont volés".
De plus, dans le deuxième pays le
plus vaste d'Afrique, très riche en ressources naturelles mais dévasté par une
série de guerres depuis 1996 impliquant plusieurs pays voisins, en proie à la
prédation des multinationales, à la corruption et aux détournements de fonds
publics, l'état des routes, déjà mauvais sous le Maréchal Mobutu, est devenu
désastreux.
La non-fiabilité des lignes
aériennes locales, dont les avions s'écrasent régulièrement au sol, accentuent
le trafic par les voies d'eau.
42 morts et
115 disparus dans un naufrage près du Congo
Au moins 42 personnes
sont mortes lors du naufrage d'une embarcation dans la dans la nuit de mardi à
mercredi sur la rivière Ubangi, à la frontière entre
Au moins 115 personnes
sont également portées disparues, alors que 25 des 182 passagers ont survécu, a
ajouté Radio Okapi, parrainée par l'ONU.
Le naufrage de
l'embarcation, appelée baleinière en RDC, a eu lieu à la frontière entre
La baleinière, qui
appartenait à un armateur centrafricain, transportait 182 passagers et des
marchandises. Elle a heurté une pierre sous l'eau, s'est disloquée et a coulé, a
précisé Radio Okapi, citant de premières informations fournies par la mission
d'enquête conjointe du district du Nord-Ubangi (RDC) et de la préfecture
centrafricaine de
Quarante-deux corps
ont été repêchés. Vingt-cinq autres passagers identifiés par la mission
d'enquête conjointe ont eu la vie sauve. Au moins 115 autres sont portés
disparus, mais certains auraient pu quitter le lieu de l'accident par leurs
propres moyens, a souligné la radio onusienne. Les passagers étaient à la fois
des Congolais et des Centrafricains.
Selon le commissaire
de district du Nord-Ubangi Mathieu Bela, aucune assistance humanitaire n'a été
fournie aux rescapés ni côté congolais ni côté centrafricain.
Les naufrages sont
fréquents sur les lacs et rivières de
[http://www.7sur7.be/
- Monde -25/07/08 11h52]
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