« J’appelle une fois
encore toutes les parties prenantes nationales, en particulier le gouvernement
et les groupes armés à œuvrer de concert dans le cadre des accords de paix qui
ont été signés et à régler leurs différents par des moyens pacifiques dans
l’intérêt du peuple centrafricain », a déclaré M. Ban Ki-Moon, après la
présentation au Conseil de sécurité du rapport de M. François Lonseny Fall,
Représentant spécial des Nations Unies en Centrafrique.
Selon le rapport, la
situation politique, sécuritaire et socio-économique en Centrafrique demeure
fragile, « aggravée par la faiblesse de l’économie, des problèmes sociaux
multiples et l’impunité, liée à de graves problèmes de sécurité, en particulier
dans le nord et le sud-est du pays ».
«La culture
d’impunité pour les auteurs de violation de droits de l’homme par les éléments
rebelles et de l’Armée populaire pour la restauration de la république (APRD) et
les forces gouvernementales perdure, ce qui est une source de préoccupation
immédiate et continuelle », ajoute le rapport.
Il a également
souligné les difficultés que rencontre le personnel humanitaire dans l’exercice
des ses fonction à cause des groupes armés, des coupeurs de route et des
braconniers, voire des éléments des forces de défense et de sécurité.
Le secrétaire
général de l’ONU a invité toutes les parties prenantes à faire en sorte que «
l’aide humanitaire parvienne sans entrave à ceux qui en ont besoin et assurent
une protection adéquate au personnel humanitaire ».
« Cela est essentiel
pour relever les défis humanitaires colossaux auxquels
Pour le secrétaire
général de l’ONU, les autorités centrafricaines, les groupes
politico-militaires, la société civile ainsi que les partis politiques devraient
faire preuve d’engagement, de dévouement et d’unité en vue de faire face aux
défis de développement.
Pour ce qui concerne
les droits de l’homme, M. Ban Ki-Moon a demandé aux autorités du pays de «
renforcer l’Etat de droit et à favoriser la bonne gouvernance » en assurant la
promotion et la protection des droits humains afin d’éliminer la culture de
l’impunité.
Source : http://www.acap-cf.info
Pierre Buyoya répondant à la presse
au terme de sa visite, mercredi au siège du DPI (photo Sélékon/Acap)
« Mon souhait, c’est
qu’il y ait des résultats significatifs de ce Dialogue et que ça puisse être un
tremplin pour aller de l’avant dans l’édification de ce pays », a déclaré le
major Buyoya à son arrivée dans la capitale centrafricaine.
L’ancien président
burundais s’est rendu, mercredi en fin de matinée, au siège du comité
d’organisation du DPI, où l’on indique attendre les premiers invités dans la
soirée.
Il convient de
signaler que l’ouverture des travaux, initialement prévue pour le vendredi 5
décembre, vient d’être repoussée au lundi 8 décembre prochain.
Selon M. Cyriaque
Gonda, le ministre centrafricain de
Source : http://www.acap-cf.info
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Centrafrique de sangonet