BANGUI, AFP, 12 novembre 2008,
10h34:53 GMT - Au
moins 13 militaires centrafricains ont été tués mardi dans une embuscade tendue
par des rebelles présumés à Kabo, près de la frontière avec le Tchad et à
Le ministère centrafricain de
Selon des membres de leurs familles
qui ont affirmé avoir été informés par des militaires joints sur place, les
militaires revenaient à leur base à Kabo après une mission effectuée près de la
frontière tchadienne. Ils sont tombés dans l'embuscade et n'ont pas eu le temps
de riposter aux tirs.
Les dépouilles des militaires tués
n'avaient pas encore été transportées mercredi à Bangui, où de nombreuses
personnes affluaient à la morgue de l'hôpital
communautaire.
Dans son communiqué, le porte-parole
du ministère de
Sur le chemin du retour, elle est
tombée "dans une embuscade dressée par les rebelles du FDPC (Front démocratique
du peuple centrafricain) d'Abdoulaye Miskine au village de Nobandja, à
"Des militaires centrafricains ont
été tués et un véhicule mis hors d'usage", a-t-il ajouté, sans donner d'autres
détails.
L'Armée populaire pour la
restauration de la démocratie (APRD), principal mouvement de rébellion en
Centrafrique, a assuré à l'AFP qu'elle n'était pas impliquée dans cette
attaque.
Les auteurs ne sont pas "des hommes
de l'APRD. (...) On ne sait pas qui a fait ça, quel groupe...", a déclaré son
président, Jean-Jacques Demafouth, joint en France depuis
Libreville.
"C'est gros, mais je ne pense pas
que cela mette en péril le +Dialogue inclusif+", a commenté M. Demafouth, en
référence au forum devant rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société
civile pour sortir le pays de la crise et y ramener la
paix.
Initialement fixé au 8 juin, ce
forum a été reporté à plusieurs reprises en raison de nombreux désaccords
soulevés par des mouvements rebelles et l'opposition, notamment sur la loi
d'amnistie devant concerner tous les acteurs
centrafricains.
La semaine dernière, le président
centrafricain François Bozizé a annoncé que le "Dialogue inclusif" se tiendrait
du 5 au 22 décembre.
Début novembre, un chef d'un
groupuscule rebelle, le capitaine Abacar Sabone, président du Mouvement des
libérateurs centrafricains pour
Des militaires tués
dans une embuscade
(Carte : E. Dupard /
RFI)
RFI,
12 novembre
2008, 13:51
TU - L'attaque contre des militaires à la frontière avec le
Tchad au nord de
Alors qu'ils approchaient du
village de Nobandja, les rebelles du Front démocratique du
peuple centrafricain (FDPC) ont lancé une roquette sur le véhicule des
militaires, tuant ses occupants sur le coup. Ces derniers n'auraient pas pu
riposter.
Le ministère de
Le leader du FDPC, qui vit à
Tripoli, ne semble pas contrôler les agissements de ses hommes sur le terrain.
Selon une source diplomatique, les rebelles étaient en train de racketter un
convoi de transporteurs quand ils ont été surpris par l'armée.
Cette embuscade a provoqué la
colère du ministère de
Paul-Marin
Ngoupana
Reuters, Mercredi 12
novembre 208, 17h47
- Quatorze soldats
gouvernementaux ont été tués dans une embuscade tendue par des rebelles dans le
nord-ouest du Centrafrique, aux confins de la frontière tchadienne, annoncent
les autorités.
Le préfet de
l'Ouham, le général Gabriel Baipo, a indiqué à Reuters à Bossangoa, à
Il a imputé
cette embuscade à l'Armée populaire pour la restauration de la république et de
la démocratie (APRD), l'un des groupes insurgés qui mènent une guerre de faible
intensité contre le gouvernement du président François
Bozizé.
De son côté, le
ministère de l'Intérieur a mis en cause, dans un communiqué, le Front
démocratique pour le peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, un ancien
proche de l'ex-président centrafricain Ange-Félix Patassé, renversé en 2003 par
un coup d'Etat militaire.
A Bangui, les
porte-parole de l'ARPD et du FDPC ont déclaré n'avoir aucune information
particulière sur cette embuscade et tout ignorer de leurs
auteurs.
Le communiqué du
ministère de l'Intérieur ne fournit aucun chiffre de victimes. Les familles des
victimes, citées par les médias centrafricains dans la capitale, parlent quant à
elles de 13 morts dans les rangs de l'armée.
TOURNÉE
MINISTÉRIELLE ANNULÉE
Le nord de
l'ancien territoire français de l'Oubangui-Chari, enclavé au coeur du continent,
connaît un regain d'activité rebelle depuis que le gouvernement de Bangui
envisage de tenir en décembre un dialogue national visant à mettre fin à des
années d'instabilité et de violence.
Le ministre de
Cette embuscade
intervient alors que des émissaires du président François Bozizé effectuent une
tournée dans le nord du pays pour expliquer aux populations les difficultés à
mettre en place un accord de cessez-le-feu signé au mois de
juin.
Depuis le début
du mois d'août, cet accord entre le gouvernement et les rebelles est mis à mal,
les insurgés et les représentants de l'opposition ayant quitté la table des
négociations sur la question de l'amnistie des
insurgés.
L'armée a
signalé une reprise des attaques commises par l'APRD qui avait pris les armes
peu après le renversement de Patassé par Bozizé en
2003.
Un petit
détachement de la force européenne Eufor stationnée dans l'est du Tchad pour
protéger les réfugiés venant du Darfour soudanais est déployé dans l'extrême
nord-est du Centrafrique où opèrent les rebelles de
l'UFDR.
Version française Pierre Sérisier et Jean-Loup Fiévet
Actualité Centrafrique de
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