CURRICULUM VITAE
DU PROFESSEUR ABEL GOUMBA
NOM :
GOUMBA
PRENOMS : Abel
DATE ET LIEU DE NAISSANCE :
le 18 Septembre 1926 à GRIMARI,
Préfecture de la OUAKA (République
Centrafricaine).
NATIONALITE :
Centrafricaine.
SITUATION DE FAMILLE :
Marié père de quinze (15) enfants dont :
- 4 (quatre) Médecins Spécialistes
(gynécologie, cardiologie,
ophtalmologie,biologie) ;
- 4 (quatre) Economistes ;
- 3 (trois) Juristes ;
- 1 (un) pharmacien ;
- 2 (deux) Etudiants à
lUniversité de Bangui (Médecine,Gestion) ;
- 1 (un) Lycéen.
I ETUDES
- ECOLES
- Primaires :
1932 1938 à Grimari.
- Secondaires :
1938 1945 à Bambari et William Ponty à Dakar
(Sénégal).
- Supérieures :
a) 1945 1949 à Dakar (Médecin
doutre-Mer) ;
b) 1964 1968 à
Bordeaux (Doctorat en Médecine) ;
c) 1969 1971 et
1973 (Rennes) ;
d) 1970 1971
(Paris).
- DIPLOMES
- Diplôme de Diététique
Supérieure et Nutritionnelle Hospitalière (Bordeaux,1968) ;
- Diplôme de Médecine Tropicale (Bordeaux,1968) ;
- Diplôme de santé Publique, (Rennes
1969) ;
- Certificat dEtudes Spéciale
dAction Sanitaire (Paris, 1970) ;
- Diplôme de Nutrition Humaine
(Rennes, 1970) ;
- Diplôme de Statistiques Sanitaires
et Démographiques (Rennes, 1971) ;
- Diplôme de Planification Sanitaire
(Paris, 1971) ;
- Agrégation de Médecine de Santé
Publique - Biologie (Paris, 1971) ;
- Diplôme de Haute Etudes en Santé
Publique (Rennes, 1973).
II
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
- SERVICE MILITAIRE
- Service Militaire obligatoire :
Médecin de Garnison 7ème Régiment des tirailleurs
Sénégalais (RTS) Ouakam à Dakar (1949-1950).
Libéré des obligations militaires le 1er Septembre 1950
et affecté au Moyen Congo (République du Congo).
- DANS
LADMINISTRATION COLONIALE
1950-1954 :
Médecin Chef
déquipe mobile de Santé dans la région Nord du
Moyen Congo (Secteur n° 7, Makoua).
1954-1956 :
Médecin Chef
déquipe mobile de Santé dans la région Sud du
Moyen Congo (Secteur n° 2, Dolisie).
- EN France
1971-1973 :
Enseignant à
lEcole Nationale de Santé Publique à Renne
(Santé Publique-
Microbiologie).
- FONCTIONNAIRE
INTERNATIONAL ( OMS)
1973-1977 :
Professeur de Santé
Publique à la Faculté de Médecine du Butaré (Rwanda)
Chef dEquipe Professeur
Missionnaire à lUniversité Nationale du zaïre
(UNAZA, 1977).
1977-1981
: Professeur de Santé
Publique à la Faculté des Sciences de la Santé et au
centre
Régional de Développement
Sanitaire à Cotonou (Bénin).
- FONCTIONNAIRE
CENTRAFRICAIN
* ENSEIGNANT1981-1982 : Professeur de Santé Publique à la
Faculté des Sciences de la Santé (Bangui).
Janvier Août 1982
: Recteur de lUniversité de Bangui.
1988-1994 : - Professeur à la Faculté des Sciences de la
Santé (Université) ;
- Président
de la Commission des Sciences Médicales et des Plantes
Médicinales ;
-
Président de la Commission de Recrutement et davancement
du personnel
du Corps Académique de
lUniversité de Bangui.
* CHERCHEUR
Travaux de Recherche sur
lexploitation rationnelle des Plantes Médicinales
Centrafricaines (Pharmacopée traditionnelle) en vue dune
utilisation pratique.
III VIE
POLITIQUE
Du 14 Mai 1957 au 30 Novembre 1958 :
* Vice - Président du Conseil de
Gouvernement de lOubangui Chari;
* Ministre des Finances et du
Plan ;
* Député à lAssemblée
Territoriale de lOubangui Chari ;
* Président du Conseil de Gouvernement
(de Juillet à Novembre 1958).
Du 1er Décembre 1958 au 29 Mars
1959 :
Ministre des Finances et des affaires
économiques dans le Gouvernement de Barthélemy BOGANDA à la
Proclamation de la République Centrafricaine (RCA).
Du 30 Mars au 05 Avril 1959 :
Ministre dEtat, Chargé du Plan
dans le Gouvernement de David DACKO.
Le 06 Octobre 1959 :
- Démission du Gouvernement
DACKO ;
- Sénateur de la Communauté ;
- Député à lAssemblée
Nationale Centrafricaine.
Août 1960 :
Création du Mouvement dEvolution
Démocratique dAfrique Centrale (M.E.D.A.C) après
la démission du Mouvement dEvolution Sociale de
lAfrique Noire (M.E.S.A.N), accaparé et dirigé par
DACKO depuis Juillet 1960.
23 décembre 1960 septembre
1964 :
- Dissolution du M.E.D.A.C par
David DACKO ;
- Assignation à résidence
surveillée à Bangui (23 Décembre 1960), à Boda,
Yaloké et Bossembélé (1964) suivie dune
condamnation à six (6) mois de prison pour atteinte à
la
sûreté de lEtat et provocation
à attroupements ;
- Déchéance de mes fonctions de
Député et Sénateur de la Communauté.
Septembre 1964 Février
1981 :
- Exil forcé à létranger (et
O.M .S) ;
- Création dun Parti
clandestin, Front Patriotique Oubanguien
(F.P.O) à létranger (1972) et le Mouvement
Populaire de Libération du Centrafrique
(M.P.L.C) à Bangui, contre le régime dictatorial
de BOKASSA et de PATASSE ;
- Candidat aux élections
Présidentielles du 15 Mars 1981 sous le sigle Front
Patriotique Oubanguien Parti du Travail (F.P .O.P.T.) ;
- Suspension des Partis Politiques, y
compris le F.P.O.P.T. le 1er Septembre 1981
à la suite du coup dEtat militaire du Général
André KOLINGBA.
17 Août 1982 1er Septembre
1983 :
- Arrestation (17 Août 1982),
transfert au camp militaire de KASSAÏ ( de Septembre
1982 à Mars 1983), puis à la Maison Centrale de
NGARAGBA et condamnation, le 23 avril 1983 à cinq (5)
ans de prison avec déchéance des droits civiques et
familiaux (à la suite du passage du Ministre Français
de la Coopération, Jean Pierre COT, qui ma
invité à la table dhonneur à la résidence de
lAmbassadeur de France de Bangui) ;
- Libération par mesure de grâce
présidentielle ( 1er Septembre 1983).
Décembre 1983 Décembre
1984 :
- Nouvelle arrestation (Décembre
1983) pour " incitation aux
troubles " (suspicion dêtre
linstigateur des grèves à
luniversité de Bangui) Retrait de tout mes papiers
didentité
(Passeport, Carte Nationale
dIdentité, etc. avec défense de sortir du territoire
centrafricain;
- Déportation sur BIRAO ( Janvier
1984), puis à KOUANGO (ma sous-Préfecture
dorigine) du 04 au 31 Décembre 1984 ;
- Libération et retour à Bangui (
31 Décembre 1984).
De Janvier 1985 à Octobre 1988 :
Chômage après mise à la retraite
anticipée dans le but inavoué de me réduire au silence sur
le plan matériel en vue dune
allégeance " hypothétique " au régime.
DOctobre 1988 à juillet
1994 :
- Réintégration dans la Fonction
Publique et reprise de mes fonctions à
lUniversité de Bangui, à la suite dune
vigoureuse lettre de protestation et de menace de sortir
de la RCA, offrir mes services à dautres pays.
Depuis juillet 1994 à ce jour
:
Encadrement dEtudiants de
luniversité dans leurs travaux de Mémoires et de thèses
de Médecine. Participation aux Jurys des Thèses de Doctorat en
Médecine.
1990 1991 :
- Membre Fondateur du Comité de
Coordination pour la Convocation de la Conférence
nationale C.C.C.C.N ou (4 C . N)
Président de la Commission Politique du Comité.
- Arrestation en vue de la traduction
devant la haute cour de Justice de Bangui sous le
fallacieux prétexte dappartenance à un groupe
prônant la rébellion et la haine contre le Gouvernement
le 15 Septembre 1990 ;
- Libération, faute de preuves, par
non lieu, le 04 Mars 1991 et reprise des cours à
lUniversité de Bangui.
- Le F.P.O.-P.T devient le 05
mars 1991, Front Patriotique pour le Progrès (F.P.P).
Le qualificatif " Oubanguien "
qui veut dire Centrafricain remplace le mot
" Oubanguien "
exploité honteusement par les démagogues, les tribalistes et
les
régionalistes par une référence
inappropriée au fleuve Oubangui qui a donné
la dénomination à lex Oubangui -
Chari.
- Dépôt des Statuts révisés du F.P.P
le 29 Mai 1991 au Ministère de lIntérieur, suite
à la déclaration du 22 Avril 1991 du Génération
André KOLINGBA restaurant le multipartisme. Bien que des
statuts dautres partis politiques aient été
déposés depuis plusieurs mois au Ministère de
lIntérieur, la légalisation des partis
ninterviendra quen Août et Octobre 1991 ( le
F.P.P sera légalisé le 04 Octobre 1991 par Décision N
° 002/
MSPAT/SE/SG/DAPA/SAP).
- Participation à la fondation de la
Ligue Centrafricaine des droits de lHomme le 1er
Juin 1991.
- Membre Fondateur de la Concertation
Permanente des Partis politiques de lopposition
(C.P.P.P.O) et de la Concertation
des Forces Démocratiques, respectivement en Juillet
et Décembre 1991.
1991 1993:
- désignation comme Porte
Parole de la Concertation des Forces Démocratiques (CFD)
qui regroupe les Partis dopposition, Associations
et groupements divers les plus représentatifs du pays,
qui réclament la Conférence Nationale souveraines en
Javier 1992.
- Participation à la Conférence sur
le Panafricanisme, la Démocratie et la Maîtrise de la
transition démocratique en Afrique à Dakar en Mars
1992.
- Le Front Patriotique pour le
Progrès est admis comme membre de lInternationale
Socialiste lors de son 19ème Congrès tenu à Berlin
(Allemagne) les 15 17 Septembre 1992.
- Désignation comme Candidat Unique
de la C.F.D le 22 Septembre 1992 à
lélection présidentielle.
- 1er tour des élections
présidentielles et législatives groupées en
République Centrafricaine le 25 octobre 1992.
- Annulation de ces élections
présidentielles et législatives par le Président
André KOLINGBA le 2 Octobre 1992 au vu des premiers
résultats qui le montraient battu.
- Création par le Général André
KOLINGBA du Comité National Provisoire à la Présidence
de la République (C.N.P.P.R) regroupant les candidats
avec le dessein secret de repousser sine die les
élections, les membres de ce Comité bénéficiant
davantages matériels considérables (Véhicules,
indemnités hebdomadaires importantes en leur qualité de
super ministres). Jai catégoriquement
refusé de me prêter à ce petit jeu dappât en ne
siégeant pas au Comité, ce qui a rendu son
fonctionnement boiteux. Certains membres commencèrent à
sen détacher ( MM Ange Félix PATASSE du MLPC,
Dérant LAKOUE du PSD), etc. Finalement le Comité fut
dissout pour permettre la reprise des élections.
- Reprise des élections
présidentielles et législatives (1er tour le 22 Août
1993 : PATASSE et la CED représentée par moi
accèdent au second tour)
- 2ème tour des élections
présidentielles et législatives à caractère
régionaliste, tribaliste et frauduleux à la suite
desquelles Monsieur Ange Félix PATASSE, ancien Premier
Ministre de BOKASSA 1er classe 3ème de la liste de choix
des candidats à lélection présidentielles a
été déclaré élu par 360.000 voix 315.000 à moi -
même. Jai accepté néanmoins les résultats des
urnes considérant que ces élections pluralistes
constituaient un ballon doxygène après plus de
trente ans de monopartisme stérilisateur en dépit de
leur caractère tribaliste, frauduleux et régionaliste,
lessentiel étant terminé, on abordait la
deuxième phase qui consiste à veiller à une
application scrupuleuse de la démocratie, compte- tenu
du fait que Mr Ange Félix PATASSE, venant directement de
lEmpire ne pouvait être quun démocrate
reconverti de dernière heure et non un démocrate
authentique de première heure.
- Assemblée Générale
Extraordinaire du F.P.P les 13 et 14 Novembre 1993 à
Bangui avec la mise en place des différents organes du
Parti (Bureau Exécutif, Bureau Politique, Bureau
Permanent et Comité de base) et son affirmation comme
parti dopposition responsable luttant pour la
consolidation des acquis démocratiques arrachés de
haute lutte après plus de trente (30) ans de régimes
monopartistes qui ont plongé les populations dans un
état de misère et de sous- développement, et pour
lalternance démocratique au pouvoir.
- 1993 1999 :
SOUS LE REGIME DE MONSIEUR ANGE FELIX PATASSE
- Assemblée Générale du F.P.P (
Mini-Congrès tenu à Bangui les 13 et 14 Novembre 1994.
- Création en novembre 1995 du
Conseil Démocratique des Partis Politiques
dopposition (CODEPO) regroupant les partis
de la concertation des forces Démocratiques (CFD) qui
nont pas rallié le pouvoir MLPC de Mr Ange Félix
PATASSE après sa victoire aux élections présidentielle
de 1993. Il sagit des sept (7) Partis
suivants :
* Front Patriotique pour le Progrès (F.P.P)
du Professeur Abel GOUMBA ;
* Forum Civique (FC) du Général
Timothée MALENDOMA ;
* Parti Social Démocrate (PSD)
de Mr Enoch Dérant LAKOUE ;
* Mouvement Démocratique pour la
Renaissance et lEvolution de Centrafrique (MDREC)
de Mr Joseph BENDOUNGA actuellement
rallié au Régime et Maire de Bangui ;
* Mouvement pour la Démocratie et le
Développement (MDD) de Mr David DACKO ;
* Union des Démocrates pour le
Renouveau Panafricain (UDPR) de Mr Benoît LIKITI,
actuellement de la mouvance
présidentielle ;
* Alliance pour la Démocratie et le
Progrès (ADP) de Mr François PEHOUA qui ayant rejoint
la mouvance présidentielle après les
élections, est revenu à lopposition.
La direction du CODEPO était
tournante.
Avec le départ du CODEPO de cinq
(5) de ses membres (F.P.P, ADP, FC, PSD, MDD),
le CODEPO nétait plus représenté que par le MDREC
du Président BENDOUNGA, désigné maire de Bangui par le
Président PATASSE, et lUDPR du Président LIKITI
actuellement membre dune société para-étatique, la
SOCATEL (Société Centrafricaine des Télécommunication).
- Création du G11 (Groupe des onze)
sous la présidence du Professeur Abel GOUMBA.
Il sagit de :
* Alliance pour la Démocratie et le
Progrès (ADP) de Mr François PEHOUA ;
* Mouvement de lEvolution Sociale
de lAfrique Noire (MESAN BOGANDA) de
Mr Dieudonné MBANGOT ;
* Mouvement National pour le Renouveau (MNR)
de Mr Paul BELLET ;
* Forum Civique (FC) du Général
Timothée MALENDOMA ;
* Mouvement pour la Démocratie et le
Développement (MDD) du Président David DACKO
secondé par Mr Auguste BOUKANGA ;
* Front Patriotique pour le progrès (F.P.P)
du Professeur Abel GOUMBA.
* Mouvement Socialiste Centrafricain (MSCA)
de Mr Charles PELOU ;
* Rassemblement Démocratique
Centrafricain (RDC) du Président André KOLINGBA ;
* GILA - Mouvement National pour
le Développement ( GILA-MND) de Mr Michel KOYT;
* Union Nationale pour la Défense de la
Démocratie (UNDD) de Mr SOW Djibrine.
Deux (2) Partis, le MDD et GILA-MND ont
quitté le G11 au cours de lannée 1996.
1996 1997 :
Le pays a connu des mutineries en
1996 et 1997 avec lentrée en jeu des troupes
africaines MISAB (Mission Inter Africaine de Suivi des
Accords de Bangui Sénégal, Mali, Burkina-Faso, Gabon,
Tchad) puis MINURCA (Mission des Nations Unies en
Centrafrique) avec ladjonction des troupes de Côte-
dIvoire, de France, du Canada ; Les Nations - Unies
sétant impliquées dans la crise centrafricaine, sous la
supervision respectivement du président du
Gabon El HADJ Omar BONGO et du Général
Amadou TOUMANI TOURE ancien Chef dEtat du Mali.
- Création de lUnion des
Forces Acquises à la Paix (UFAP) avec la participation
de la Société Civile ( Syndicats Confessions
religieuses, etc.)
- Pendant le Mandat de Mr Ange
Félix PATASSE, lutte contre :
- le retour discret au parti
unique caractérisé par la
" caporalisation " de
ladministration préfectorale et
municipale, occupée à plus de 95 % par des
militants du MLPC ;
- la concertation du pouvoir
exécutif et législatif. Depuis 1988, tous les
Maires sont nommés par le pouvoir en violation
de la Constitution ;
- le non-accès des partis
dopposition aux médias dEtat ;
- le tribalisme, le
régionalisme et lexclusivisme érigés en
méthode de gouvernement ayant entraîné des
mutineries à base ethnique et une méfiance qui
empoisonne encore les rapports entre citoyens
Centrafricains ;
- la non-acceptation de la
différence à la base ethnique de léchec
du Gouvernement dUnion Nationale ;
- la tribalisation de
lArmée par la création et le maintien
dune force spéciale (Force Spéciale pour
la Défense des Institutions Républicaines
FORSDIR) au service du Chef de lEtat
en dépit du rejet de cette armée parallèle par
la Cour Constitutionnelle et de la condamnation
de lopposition ;
- linsécurité qui
règne dans le pays, interdisant tout
investissement étranger ;
- laccaparement de
toutes les directions des sociétés et
entreprises para étatiques par les
militants de MLPC et leurs acolytes ;
- lesprit mercantile du
Chef de lEtat qui se retrouve dans les
" affaires " en violation de
la Constitution qui met en exergue
lincompatibilité entre les fonctions
salariées et politiques avec celles de
Président de la République (exportation de
lor, du diamant, du bois, etc.) ;
- les arriérés chroniques
de salaires, pensions et bourses, facteur de
tension sociale, de misère, de démotivation des
agents de lEtat, de lextension du
secteur informel, de linflation,
etc. ;
- la politique de défense
ambiguë, changeante, labile du pouvoir,
susceptible de nous entraîner dans le brasier de
la sous région par le jeu dalliances a
basculé avec nos voisins, sans que
lAssemblée Nationale ne soit pas
consultée ;
- labsence totale
dinitiative en matière de programme de
développement, basé sur nos besoins et en
fonction de nos caractéristiques climatiques, et
géographiques ;
- les violations constantes
de la Constitution, etc. ;
- les relations avec la
mafia, compromission dans les affaires louches
(crédit mutuel dAngoulême par exemple).
1998 2001 :
ACTIVITES PARLEMENTAIRES
- Elu Député de KOUANGO,
Préfecture de la OUAKA en Novembre 1998 aux
élections législatives qui ont vu la victoire de
lopposition : 55 Députés contre 54 et achat
dun Député de lopposition, KOUDOUFARA,
renversant ainsi le rapport des forces, par cet achat de
conscience nommé " KOUDOUFARISME "
par lOpposition.
- Président du Groupe Parlementaire
du F.P.P. après avoir assuré la présidence provisoire
de lAssemblée Nationale en qualité de Doyen
dâge, avant que le MLPC naccapare les
organes de Direction et de gestion du Parlement
Centrafricain (Présidence de lAssemblée
Nationale, Vices- Présidences, Présidence des sept (7)
Commission de lAssemblée, etc.)
- Participation du 13 au 17 Mai
1999 à Libreville (Gabon) au Séminaire sur les
" apports entre Partis majoritaires et
minoritaires dans les parlements Africains "
organisé par lUnion InterParlementaire (
U.I.P) ;
- Participation à divers Séminaires
et activités du Parlement, etc. ;
- Candidat à lélection
Présidentielle du 19 Septembre 1999 ; qui
nest autre quun coup détat
civil : résultat annoncé comme davance au
TOGO, doù le refus de lOpposition de
reconnaître les résultats frauduleux et imposés de
cette élection et saisine de la Cour
Constitutionnelle ;
- Décision de retrait du F.P.P. de
lUFAP par communiqué de presse rendu public le 25
Octobre 1999 ; lOpposition majoritaire
dans le pays sétant rendue incapable par ses
ambitions personnelles de présenter un front uni à Mr
Ange Félix PATASSE lors de la dernière élection
présidentielle ;
- Création dune Organisation
Non Gouvernementale (ONG) dénommée Association
pour le Développement Economique de Kouango (ADESK-ONG)
dans le but daméliorer le bien-être des
populations par des petites réalisations villageoises
avec laide des Associations amies de France et
dEurope ;
- Adhésion de la ville de KOUANGO à
la Fédération Mondiale des Cités Unies (France) ;
- Adhésion de lADESK-ONG au
CIONGCA (Centrafrique) ;
- Visite régulière à
lélectorat de KOUANGO à la fin de chaque session
parlementaire et en dehors des sessions ;
- Remise gratuite de matériels et
moyens divers dont sont dépourvues certaines catégories
de la population de KOUANGO : cahiers, registres
dEtat Civil, carnets de santé, friperies, drapeaux
aux Chefs de Groupe, de village, de quartier, matériel
agricole, etc. ;
- Récemment du 03 au 10 Janvier
2000, organisations des réjouissances du 1er
Décembre, du 25 Décembre 1999 et du 1er
Janvier 2000 suivies de :
- la remise de médailles aux
Chefs de Groupe, de village, de quartier qui en
sont dépourvus, la cérémonie de décoration
devant être faite ultérieurement par les
autorités compétentes ;
- dotation de lADESK-ONG
de moyens permettant le démarrage de ses
activités : houes, machettes, pelles,
bêches, broyeur de manioc, presse à parpaings,
brouettes, charrues, filets de pêche et pirogues
pour les populations du fleuve ;
- organisation de matches de
football avec remise dune coupe et de
ballons aux équipes gagnantes et soirée de
détente, etc. ;
- déplacement sur BAMBARI
Chef-lieu de la OUAKA où devait se dérouler les
13, 14 et 15 Janvier 2000 la réunion du Conseil
Régional de la Préfecture (malheureusement
renvoyée à une date ultérieure) ;
- participation aux sessions
annuelles des Conseils Municipaux de
KOUANGO ;
-
- participation constante aux
travaux de lAssemblée Nationale.
AU COURS DE LANNEE 2001 :
LES EVENEMENTS MAJEURS
SONT DOMINES PAR :
- Une tentative de coup dEtat
manqué le 28 Mai 2001, revendiqué par le Général
André KOLINGBA, qui a pris la fuite à létranger
ainsi quune bonne partie de lArmée
Centrafricaine, après une chasse à lhomme
dirigée en particulier contre les éléments
représentatifs de lethnie YAKOMA à laquelle
appartient le Général KOLINBGA, ramené au rang de
soldat de 2ème classe.
- La création dune
" Commission Mixte dEnquête
Judiciaire " à propos de ce coup dEtat
manqué, dénoncé par lopposition comme illégale
et anti-constitutionnelle.
- Lévasion vers le Tchad de
lex-Chef dEtat Major, le général François
BOZIZE, dégradé, accusé de préparer un coup
dEtat, envenimant les relations entre le Tchad et
la République Centrafricaine.
- Parmi les personnalités
importantes arrêtées par la Commission Mixte
denquête Judiciaire figurent le Ministre de la
Défense, Jean Jacques DEMAFOUTH, lex bâtonnier du
Barreau de Centrafrique, Maître ZARAMBAUD ASSINGAMBI,
libéré entre temps.
Evidemment, cette vision des
évènements est celle dun opposant quil faut
nécessairement confronter avec celle dautres compatriotes
au pouvoir pour tenter de dégager la vérité et la justesse des
jugements.
2002 2004 :
Depuis cette date, les évènements se
sont précipités à très vive allure.
A la suite de la tentative du coup
dEtat avorté du 28 mai 2001 du Général André KOLINGBA,
ce dernier a fui le pays au début du mois de Juin 2001, avec une
partie des troupes des Forces Armées Centrafricaines (FACA).
Le limogeage du Chef dEtat Major,
François BOZIZE le 26 Octobre 2001, devait accentuer la tension
déjà très vive dans le pays. Il était accusé de complicité
avec le Général André KOLINGBA.
Le Président Ange Félix PATASSE,
cloîtré dans sa résidence était protégé par des soldats
Lybiens.
Le 25 Octobre 2002, le Général BOZIZE
lança une offensive lorsque le Président Ange Félix PATASSE a
tenté de larrêter. Il a fait appel aux mercenaires du
rebelle Jean Pierre BEMBA " les
banyamunlengues " qui se sont comportés en véritables
barbares : vols, viols, pillages, assassinats, exactions
dune cruauté inimaginable, et en troupe doccupation,
avec lentrée en scène dun autre acteur de la crise,
Monsieur Martin KOUMTADJIM, alias Abdoulaye MISKINE, nommé
Commandant en Chef de ce qui restait de lArmée
Centrafricaine. Un Capitaine Français Monsieur Paul BARRIL
assurait la protection rapprochée de PATASSE et celle de sa
famille.
A la suite daffrontements à la
frontière Tchado Centrafricaine (Avril 2002) aux abords de la
Capitale (Octobre 2002) les troupes du Général BOZIZE firent
leur entrée dans la capitale, Bangui, le 15 mars 2003,
accueillies par une population en liesse. Il avait déclaré que
si le Président Ange Félix PATASSE refusait de discuter avec
lensemble de lopposition, il demanderait tout
simplement son départ et mettrait en place une transition
consensuelle.
Dès la prise de la capitale le 15 mars
2003,la Constitution du 15 Janvier 1995 fut suspendue,
lAssemblée Nationale et le gouvernent de PATASSE dissous.
Suivirent les Actes suivants :
- Acte Constitutionnel du 15 mars
2003, portant Proclamation du Général François BOZIZE,
en qualité de Président de la République, Chef de
lEtat ;
- Acte constitutionnel N 2 du 15 mars
2003, portant Organisation provisoire des Pouvoirs de
lEtat ;
- Acte constitutionnel N 3 du 12
décembre 2003, portant modification et complétant
lActe Constitutionnel N 2 du 15 mars 2003 portant
Organisation Provisoire des Pouvoirs de
lEtat ;
- Décret N 001 du 23 mars 2003,
portant nomination du Premier Ministre, Chef du
gouvernement et ses modificatifs subséquents ;
- Décret N 003 .007 du 03 Avril
2003, portant création du Conseil National de Transition
, modifié et complété par le décret N 003.057 du 09
mai 2003 ;
- Décret N 003 . 219 du 26 août
2003, portant création du Préparatoire du Dialogue
national ;
- Décret N 003 . 220 du 26 août
2003, portant nomination des membres du Bureau du Comité
Préparatoire du Dialogue National.
Principales étapes de la
transition
- Reconnaissance du nouveau régime
centrafricain par les Etats de la CEMAC ;
- Consultation à Bruxelles, entre
lUnion Européenne et le Gouvernement de
Transition, conformément à lArticle 96 de
lAccord de Cotonou, portant notamment sur les
engagements pris par le Gouvernement de Transition
concernant la sécurité, la Bonne Gouvernance, les
Droits de lHomme, lAssainissement des
Finances Publiques, la lutte contre la corruption, etc.
(11 Engagements) ;
- Tenue du Dialogue National du 09
septembre au 27 octobre 2003, posant les bases dun
ordre constitutionnel ;
- Fonctionnement du Conseil National
de transition, organe consultatif chargé démettre
des avis et recommandations au Gouvernement de
transition ;
- Fonctionnement des partis
politiques et statut de lopposition ;
- Reprise des relations avec
lUnion Européenne et les institutions Financières
Internationales ( FMI - Banque Mondiale
BAD) ;
- 12 décembre 2003 :
Remaniement Ministériel : nomination dun
nouveau Premier Ministre ( Célestin Leroy
GAOMBALET) ;
Dans le même temps création dun
poste de Vice Président de la République (occupé par
moi même) ;
- Mise en uvre des étapes et
élaboration des textes juridique destinés a
lorganisation des scrutins (Commission Electorale
Mixte Indépendante), selon un calendrier électoral
prévoyant les élections Présidentielles et
Législatives pour Janvier 2005.
- La date finale des élections
présidentielles et législatives a été fixée au 13
mars 2005 pour le premier tour. Entre temps, il ny
pas eu de modifications essentielles.
- La constitution a été adoptée
par référendum à une forte majorité le 05 décembre
2004, le Code Electoral a été élaboré ainsi que les
textes dapplication.
- Sur le plan économique, les
relations ont été maintenues et poursuivies avec le
FMI.
- Les candidats à lélection
présidentielles sont au nombre de onze à la suite
dune crise réglée par le président OMAR BONGO à
Libreville il sagit de : ( François
BOZIZE ; André KOLINGBA; Abel GOUMBA; Henri
POUZERE ; Auguste BOUKANGA ; Josué
BINOUA ; Olivier GABIRAULT ; Martin
ZIGUELE ; Charles MASSI ; Jean-Paul NGOUPANDE
et Jean-Jacques DEMAFOUTH).
Le nombre des députés de la future
assemblée Nationale sélève à 105, soit 4 de moins par
rapport à la précédente chambre.
La CEMI locale ( Commission Electorale
Mixte Indépendante) est chargée du fonctionnement du processus
électoral.
Fait a Bangui le 25
février 2005
Professeur Abel GOUMBA