REUNION DU SAMEDI 9 MAI 2015 de 12h00 à 19H00, au FOYER JEAN COCTEAU – (salle E), 8 avenue Carnot à Villeneuve Saint Georges : la situation difficile que traverse la République Centrafricaine

 

Bonjour à tous et toutes

Hier, en lisant le message qui suit, j’ai pensé qu’il était impératif que nous nous rencontrons pour parler de ce qui va se passer au Forum de Bangui prévu du 27/04/ au 04/05/ puis repoussé du 04/05/ au 11/05/2015. Il faut qu’on parle sans langue de bois, et qu’on adresse à la fin de cette rencontre spontanée, une contribution de cette rencontre spontanée  au forum de Bangui, car nous n’avons pas pu nous concerter pour désigner nos représentants et préparer la contribution de la diaspora de Paris Lyon et Bordeaux, comme prévu dans le texte de l’arrêté N°015.

Maintenant vient s’ajouter l’horrible nouvelle qui nous touche au plus profonds de notre âme, Cela, efface toute mon hésitation, c’est pour cela que je viens humblement appeler tous ceux qui se sentent concernés par la situation difficile que traverse la République Centrafricaine, à une rencontre le SAMEDI 9 MAI 2015 de 12h00 à 19H00, au FOYER JEAN COCTEAU – (salle E), 8 avenue Carnot à Villeneuve Saint Georges pour confier le sort de la République Centrafricaine à Dieu. Les politiques, les humanitaires, la Société civile, et toutes les solutions proposées par ces entités n’ont pas trouvé de réponse, alors pourquoi ne pas nous adresser à Dieu ? Tous ceux sur qui nous comptions on déçut, même ceux qui étaient censés, nous protéger, sont devenus les violeurs de nos enfants, à qui pourront nous faire confiance alors, si ce n’est  à Dieu, lui seul peut nous redresser la situation. Cette rencontre ne sera pas présider par qui que ce soit, ou récupérer, mais nous laisserons libre participation, sous l’inspiration de Dieu ; voilà comment cela va se passer.

Le temps de partage est libre pour la prière, puis on donnera la parole à celui qui peut expliquer à l’assistance le but du Forum de Bangui, pour orienter nos prières

Nous pourrons débattre sur les questions suivantes :

Dialogue – Vérité - Réconciliation - Paix – Sécurité – DDR les enfants soldats – justice chacun peut donner son point de vu, et voir comment arriver à une solution

Gouvernance, élections si quelqu’un peut nous aider à comprendre comment on peut aller aux élections en l’état actuelles de la situation en Centrafrique

Nous débattrons également sur l’attitude à prendre face à ce scandale qui vient d’être mis à jour que maintenant, alors que les faits datent d’il y a 9 mois environ. Et si tous ensembles, avant de nous séparer, si nous pouvons sincèrement fléchir nos genoux devant le Dieu Créateur pour le sort de la République Centrafricaine.

Voici le mot de la fin : Esaïe 35  3 Fortifiez les mains languissantes; affermissez les genoux tremblants! 4 Dites à ceux qui ont le cœur troublé: Prenez courage et ne craignez plus! Voici votre Dieu! La vengeance viendra, la rétribution de Dieu. Il viendra lui-même, et vous délivrera.

C’est parole qui m’a donné le courage de vous adresser ce message, qui je l’espère trouvera un écho favorable auprès de vous, car ne l’oublions pas nous sommes d’origine Centrafricaine, et ce qui se passe là-bas nous concerne.

Avec toute mon affection, Nelly GOUANDJIA (30 avril 2015)

P.J :

Bonjour chère Madame,

 Faisant suite à votre réclamation relative à la désignation des représentants de la diaspora de France devant prendre part au Forum National de Bangui, je tiens à apporter les clarifications suivantes:

1- l'Arrêté N°015 portant désignation des entités devant participation au Forum  prévoit trois(3) places pour la Diaspora de France dont 1 de Paris, 1 de Lyon et 1 de Bordeaux;

2- Le Comité Technique d'Organisation du Forum ni  l'Arrêté susvisé n'exigent aucune condition de contribution pour la désignation des participants au Forum.

 Comptant sur votre aimable compréhension,

 Bien cordialement

 S.E. Davy YAMA - Vice-Coordonnateur du Comité Technique  D’Organisation du Forum de Bangui

 

Des soldats français accusés de viols sur des enfants en Centrafrique

 

Le texte, révélé par le quotidien britannique The Guardian, affirme que des militaires ont abusé de mineurs en «échange d'argent ou de nourriture». Les faits se seraient déroulés à Bangui en décembre 2013 et juin 2014. La capitale centrafricaine était alors la proie d'intenses combats entre les miliciens chrétiens anti-Balaka et musulmans de la Séléka. Des centaines de milliers de civils avaient alors fui leur maison pour se cacher sur l'aéroport de M'Poko à Bangui. C'est dans ce camp de réfugiés que les viols auraient eu lieu.

Des victimes âgées de 9 ans

Un agent du BINUCA (Bureau Intégré de l'Organisation des Nations Unies en Centrafrique) assisté de personnels de l'UNICEF a recueilli plusieurs témoignages d'enfants, dont certains âgés de 9 ans, racontant les sévices dont ils ont été victimes. Le rapport de la MINUSCA (Mission des Nations Unies en Centrafrique), estampillé «confidentiel» est extrêmement détaillé. Un garçon de 9 ans raconte ainsi avoir été agressé sexuellement par deux soldats alors qu'il était à un check point dans l'espoir de trouver quelque chose à manger. Les victimes, très choquées, ont néanmoins pu donner des descriptions précises de certains violeurs.

Rédigé à l'été 2014 par une équipe des Nations unies, le rapport est très longtemps resté secret. L'enquête semblait s'enliser laissant craindre qu'aucune sanction ne soit prise. «Les abus sexuels par les forces de maintien de la paix couverts par les Nations unies montre un mépris des victimes. Mais l'affreuse vérité est que ce n'est pas rare. Le manque de réaction de l'ONU aux abus sexuels commis par ses membres doit faire l'objet d'une enquête», assure Paula Donovan, de l'ONG Free World.

«Des cas isolés» selon la Défense

Anders Kompass, un travailleur humanitaire de l'ONU, en poste à Genève, lassé de ce manque de volonté, a finalement décidé de son propre chef de saisir les autorités françaises. Le ministère de la Justice français a annoncé mercredi que le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire à ce sujet en juillet 2014. Plus étonnant, Anders Kompass est lui aussi la cible d'une enquête de l'ONU. On lui reproche d'avoir diffusé le rapport, ce qui pourrait lui valoir un licenciement.

Le ministère de la Défense français explique que le dossier lui a été transmis par l'ONU le 29 juillet, et qu'il a saisi le jour même le parquet de Paris sur le fondement de l'article 40 du Code de procédure pénale. Les investigations ont été confiées au commandement de la gendarmerie prévôtale, l'équivalent pour ce corps de la «police des polices». En parallèle, l'armée a ouvert une enquête interne, «une enquête de commandement». «L'ensemble des investigations n'ont pas permis d'identifier les éventuels responsables de ces actes. Il ne s'agit pas de quelque chose de systémique mais de cas isolés» explique-t-on au ministère. Toujours selon cette source, les enquêteurs se heurtent à des difficultés pour retrouver certains des enfants victimes et les témoignages ne sont pas assez précis pour permettre une identification claire des violeurs. Mais les investigations seraient toujours en cours.

Les Nations unies ont déjà dû faire face à plusieurs scandales de pédophilie dans ses rangs lors d'opération de maintien de la paix. La révélation de ces viols pourrait rendre plus difficile la mission de la France en Centrafrique où 1000 soldats français sont toujours stationnés.

 

Nelly GOUANDJIA

Gestionnaire Secteur Dépenses

Centre des Monuments Nationaux

nelly.gouandjia@monuments-nationaux.fr

Tél : 01.44.61.21.64