REUNION
SUR LA SITUATION EN CENTRAFRIQUE DIMANCHE
28 DECEMBRE 2014 A 14H00
SALLE LA PLANCHETTE
149, AVENUE ROGER SALENGRO
94500 CHAMPIGNY – SUR –
MARNE
Pendant
qu’on est en train d’exterminer le peuple centrafricain, des êtres abominables,
qui n’ont absolument rien à faire de ce drame, s’activent pour rencontrer les
assassins et criminels responsables de ce chaos pour des prétendus dialogues,
dans le seul et unique but de trouver à se goinfrer du sang des nôtres.
Il
ya dix jours la population de MBRES,
victime des pires atrocités a vu une centaine de maisons de la ville incendiées
et quelques dizaines d’habitants assassinés.
Depuis
des semaines, des centaines de personnes, à majorité de jeunes filles, en
provenance de MBRES, fuyant les
massacres qui se perpétuent, arrivent au camp des déplacés situé à l’Evêché de
KAGA – BANDORO où elles n’ont encore
pas bénéficié d’une assistance humanitaire ; Des enfants ont disparu au
moment de la fuite car affolés, pendant que leurs parents étaient au champs,
ceux – ci couraient dans tous les sens et ont fini par se perdre dans la nature.
C’est là que les forces internationales ont établi leur 3ème centre
de commandement dont on se demande à quoi ser-t-il.
Dans
la nuit du jeudi 25 décembre 2014, un groupe de malfrats puisamment armés ont
abatu un homme qui passait à moto devant l’Ecole Normale Supérieure de Bangui,
ont récupéré la moto avant de jeter le corps de la victime dans le fossé. La
présence des éléments de la MINUSCA à l’hopital communautaire n’a pas inquiété
ces criminels. Des tirs ont retenti dans différents secteurs de la Ville pendant
cette même nuit.
A
BODA, où tous les bâtiments
administratifs sont en ruine, la persistance de l’insécurité n’encourage pas les
agents de l’administration, affectés dans cette localité située à 187 km de
BANGUI, à rejoindre leur lieu d’affectation. Ceux qui sont sur place n’ont
auncun matériel de travail ni où dormir. Face à ce dénuement administratif,
l’Organisation Internationale des Migrations (OIM) a du mettre à disposition,
d’un Procureur complètement démuni, son bureau pour un certain temps. Les rares
établissements scolaires de la localité existant ne disposent pas de tables –
bancs.
Pour
les agents de l’Etat dans la Ville de BOSSANGOA, la reprise des activités est
un défi. Le tribunal, la maison d’arrêt, le bureau de la douane, celui du
commissariat de police, des impôts ne sont pas encore en état d’être utilisés.
Ls agents de ces services se sont regroupés dans un local de la mairie en
attendant une hypothétique reprise du travail. Le Président du Tribunal
travaille à la gendarmerie.
La
Ville de MBOKI dans le Sud – Est,
anbandonnée aux assassin et criminels du dégénéré Joseph KONY, n’est pas
joignable car la communication téléphonique, monopole de Télécel, est
interrompue depuis plusieurs jours.
A BABOUA, du 9 au 11 décembre 2014, des
éleveurs peulhs ont incendié quarante deux maisons et tué trois personnes dans
les villages environnants de BELARMON et NDONGORI. Les victimes de ses
incendies, qui ont tout perdu, sont toujours dans l’attente d’une éventuelle
assistance humanitaire. Ces actes criminels venant des peulhs succèdent aux
multiples cas d’enlèvement auxquels se sont longuement livrés les tueurs
assassins et criminels de fameux Abdoulaye MISKINE du
FDPC.
Comment
des ces conditions on ne puisse pas se mobiliser
pour :
-
La reconstitution des Forces Armées
Centrafricaine (FACA),
-
La
stricte application de la résolution 2149 du Conseil de Sécurité des Nations
Unies qui recommande le désarmement des tous ces assassins et criminels qui
sèment la mort et la désolation à travers notre pays pays depuis maintenant
plusieurs années.
Les
centrafricains établis en France doivent se résoudrent à montrer l’exemple du
bon sens, de l’honneur, de la dignité, du respect, de l’honnêteté, et procéder à
la mise en place d’une liste électorale à l’ambassade en vue d’organiser
l’élection du représentant des Centrafricain établis en France comme
interlocuteur crédible des autorités françaises et consulaires
centrafricaines….
Pour
se rendre à la réunion, prendre le RER A direction BOISSY SAINT LEGER descendre
à JOINVILLE – LE – PONT - Bus 108 et 110 Arrêt Plage de CHAMPIGNY – 149 Avenue Roger
Salengro.
CONTACTS :
+(33)6 85 65 61 19 /+(33)6 30 45
39 24 / +(33)6 75 69 92 06 / +(33)7 86 49 88 79 / +(33)7 61 39 58
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COMITE D’ACTION POUR LA CONQUETE
DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE
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