République démocratique du Congo (RDC)
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Drapeau |
L'Hymne |
Nom :
République Démocratique du Congo
Code international : CD
Superficie : 2 344 932
km2
Capitale : Kinshasa
Forme du Gouvernement : République
Nom du Président : Joseph
KABILA
Population : 62.6 millions
habitants
Langue officielle : Lingala, Kiswahili,
Français
Principales Religions : Animisme,
Christianisme
Monnaie : Franc
congolais
Produits d’exportation : Diamant, cobalt, café
Fête nationale : 30
Juin
Domaine Internet : .cd
Code téléphonique : +243
Heure locale :
GMT+1
Quelques repères
historiques - Histoire de la RDC sur Congo'2000
Autopsie de patrice LUMUMBA : un assassinat, des témoignages, une revue
de presse
La RDC et les excuses de la Belgique pour le rôle qu'elle a joué dans la
mort de Lumumba
COMPTE-RENDU DU
COLLOQUE INTERNATIONAL GEORGES NGAL (Gabon, Juillet 2005)
Croire
en l'Homme - Mélanges offerts au Professeur Georges NGAL (16 septembre 2006)
Antoine Gizenga Premier ministre du premier gouvernement de la République
démocratique du Congo. Composition du gouvernement (6 février
2007)
Esquisse d’une philosophie du style - Autour du champ
négro-africain, par Georges NGAL (6 février 2007)
Notes et propos
Pour l'actualité africaine : voir Actualités sur
sangonet
Données générales et relations France - République démocratique du
Congo : Capitale : Kinshasa (entre 5 et 6
millions d'habitants) Superficie : 2.345.409 km² (presque cinq fois la France)
Population : (millions d'habitants) (1999) 51 (2001) Croissance démographique :
2,83% (2001) Langues français : (officiel), lingala, kikongo, tshiluba et
swahili Devise : franc congolais PNB : 1,67 Mds $ (2001) Répartition du
PNB par secteur : agriculture: 56 %; industrie: 19%; services: 25% (2001) PNB/ha
et parité de pouvoir d'achat ($) : 100 $ (moitié de ce qu'il était il y a dix
ans). Taux de croissance du PNB : 3 % en 2002. Premier taux de croissance
positif depuis dix ans. Inflation : 554% en 2000, 135 % en 2001, 15 % en 2002.
Balance commerciale : 147 millions de $ en 2001, 235 millions d $ en 2002.
Exportations totales : 685 M$ (2000) Importations totales : 580 M$ (2000)
Principaux fournisseurs : Belgique, Afrique du Sud Exportations vers la France :
(M FF) 138 (2000) Importations de France : (M FF) 284 (2000) Dette extérieure
totale : (Mds $) 10,95 (2000) Chef de l'Etat : M. Joseph KABILA (janvier
2001) Ministre des Affaires étrangères : M. Léonard SHE OKINTUNDU (novembre
2000) Prochaines échéances électorales : à l'issue de la période de transition
(24 à 36 mois) Ambassadeur de France en RDC : M. Georges SERRE (juillet 2002)
Ambassadeur de RDC en France : M. Edi ANGULU MABENGI (agréé en janvier 2001)
Communauté française : env. 750 immatriculés
Situation intérieure en 2002
- Rappels historiques : l'AFDL de LD. Kabila,
soutenu militairement par l'Ouganda, le Rwanda et l'Angola, a renversé le
régime du Président Mobutu (au pouvoir depuis 1965) le 17 mai 1997,
rebaptisant le Zaïre en 'République Démocratique du Congo'. Des rébellions
contre le nouveau régime (MLC et RCD/Goma) sont apparues en août et novembre
1998 dans les Kivus et en Equateur, et ont rapidement pris le contrôle de
l'Est du pays, mais n'ont pu pénétrer dans Kinshasa, stoppées par
l'intervention du Zimbabwe, de la Namibie et de l'Angola. L'accord de Lusaka
(juillet 1999) et ses suites (plan de Kampala en août 2000 et sous-plans
d'Harare en décembre 2000) ont permis de figer les lignes de cessez-le-feu ;
les autres dispositions de l'accord (processus de paix et réconciliation
nationale) n'ont pas vu le jour. LD. Kabila a été assassiné le 16 janvier 2001
; son fils, Joseph Kabila lui a succèdé.
- Situation politique : Le dialogue
intercongolais se déroule d'octobre 2001 à avril 2002 à Addis-Abeba, puis à
Sun City, mais échoue sur la question du partage du pouvoir. Le processus de
paix interne connaît alors une accélération après la conclusion d'un accord
entre Rwanda et RDC en juillet 2002 à Prétoria, puis entre la RDC et l'Ouganda
è Luanda en septembre 2002 et aboutit à la conclusion, le 17 décembre 2002, à
Prétoria, d'un accord global et inclusif sur la transition. Celle-ci, d'une
durée de deux ans, renouvelable une fois, associera, au sein d'un gouvernement
inclusif, le président Kabila et quatre vice-présidents, issus du MLC, du
RCD-Goma, du camp gouvernemental et de l'opposition politique non armée. Les
questions demeurées en suspens ont trouvé une réponse le 6 mars à Prétoria :
le projet de Constitution est approuvé, une solution (mise en place d'une
force neutre) est trouvée pour la sécurisation immédiate de Kinshasa et les
principes qui régiront la réforme de l'armée sont agréés. La clôture
officielle du dialogue intercongolais, le 2 avril à Sun City, lance le
processus qui doit permettre la mise en place du gouvernement de transition.
La situation des droits de l'homme dans l'ensemble du pays (et surtout dans
l'est du pays ou des combats se poursuivent) est préoccupante, de même que la
situation humanitaire (plus de 2,3 millions de réfugiés et de déplacés). Le
Haut commissaire aux droits de l'homme a proposé la création d'une commission
d'enquête internationale.
- L'économie congolaise est ruinée par
plusieurs années de guerre et la dette extérieure du pays, héritée du régime
Mobutu est estimée à 10,95 Mds$. La reprise de l'aide internationale permet
d'entrevoir une amélioration (pour la première fois depuis dix ans, le RDC
connaît, en 2002, un taux de croissance positif : 3 %) : les bailleurs
bilatéraux ont repris de manière très limitée l'aide en 2001, après 10 ans
d'interruption. Le FMI a conclu un programme intérimaire renforcé en Juin
2001. Une FRPC de 750 M$ a été approuvée le 1er juin 2002. Cet accord est
déterminant pour l'éligibilité de la RDC à l'initiative PPTE, mais la
démission du Ministre des Finances le 17 février dernier a conduit à un report
du déblocage de la deuxième tranche. Un accord en Club de Paris a été conclu
en septembre 2002 (annulation de 4,6 M$ de créances commerciales). La Banque
mondiale a octroyé en juin 2002 un crédit pour le retour à la croissance de
454 M$. Une réunion du groupe consultatif a eu lieu à Paris le 4 et 5 décembre
2002 (conférence des bailleurs de fonds, organisée par la Banque mondiale.)
- commerciales). La Banque mondiale a octroyé en
juin 2002 un crédit pour le retour à la croissance de 454 M$. Une réunion du
groupe consultatif a eu lieu à Paris le 4 et 5 décembre 2002 (conférence des
bailleurs de fonds, organisée par la Banque mondiale.)
Politique
extérieure
- Région : Les efforts de l'Afrique du Sud
ont abouti à, le 30 juillet 2002, à Prétoria, à un accord de paix entre la RDC
et le Rwanda, qui prévoit le retrait de l'armée rwandaise et le démantèlement,
par la RDC et la MONUC, des groupes armés rwandais présents en RDC. L'Angola,
pour sa part, a négocié la signature, le 6 septembre 2002, d'un accord entre
l'Ouganda et la RDC qui prévoit le retrait de l'armée ougandaise de l'Ituri et
la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays. La situation
en Ituri ayant empiré, l'Angola a repris les choses en main (sommet
Museveni/Kabila à Dar Es Salaam, le 10 février 2003, puis réunion, à Luanda,
les 14 et 15 février 2003, des MAE), afin de mettre effectivement en place la
Commission de Pacification de l'Ituri, signer un cessez-le-feu et permettre le
retrait total des troupes ougandaises.
- Nations unies : l'implication de l'ONU
s'est progressivement affirmée, avec l'adoption par le Conseil de Sécurité, le
9 avril 1999, de la résolution 1234 qui condamne la présence en RDC de forces
non invitées. Prenant acte de la signature de l'accord de Lusaka, le CSNU a
autorisé dès août (résolutions 1258 puis 1273) l'envoi d'officiers de liaison,
et créé officiellement (résolution 1279 du 30 novembre 2000) la MONUC (Mission
de l'ONU au Congo), dirigée par un Représentant spécial du Secrétaire général
(M. MORJANE, remplacé depuis par Amos NGONGI). A la suite du sommet de New
York (24-26 janvier 2000), le Conseil de Sécurité a autorisé le 24 février
2000 l'envoi, sous conditions, d'une mission d'observation des Nations unies
en RDC composée de 500 observateurs militaires soutenus par une force de plus
de 5000 casques bleus (phase 2, résolution 1291). Déployés à compter de mars
2001, les 2500 militaires de la MONUC épaulés de 550 observateurs, sont
répartis autour de six bases logistiques. L'accord de Prétoria et le retrait
de l'APR ont amené le conseil de sécurité à redéfinir la phase 3 (résolution
1445), qui porte le plafond de la MONUC à 8700 hommes, dont la tâche
principale est le désarmement (volontaire) des ex-Far et Interhamwe rwandais
qui se trouvent en RDC.
- Les rapports du groupe d'experts des Nations
unies sur l'exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC ont
été publiés (N'Daw en avril 2002, Kassem en novembre 2002) et mettent
sévèrement en cause le Rwanda et l'Ouganda, mais aussi le Zimbabwe. Le dernier
rapport publié par le panel Kassem a mis en cause une liste de hautes
personnalités congolaises (notamment du gouvernement), rwandaises,
ougandaises... A ce jour, seul le gouvernement congolais en a tiré les
conséquences en suspendant les ministres incriminés ; le panel Kassem poursuit
son travail (résolution 1457).
Relations avec l'Union européenne
- PESC : l'UE dispose d'un représentant
spécial pour la région des Grands Lacs (M. Ajello, italien). Le conflit en RDC
est régulièrement inscrit à l'ordre du jour du CAG. Une visite en troïka (M.
Solana, Commissaire Patten, Présidence belge), s'est rendue dans la région à
la fin du mois de novembre 2001.
- Aide européenne : l'UE appuie,
politiquement et financièrement, la mise en oeuvre des différents volets de
l'accord de Lusaka, auquel elle a également contribué. Elle a apporté aussi
une aide humanitaire de 35 ME en 2001. Le PIN a été signé le 5 février 2002
pour un montant de 120 M d'euros. La programmation du 9ème FED (2000-2005)
prévoit une allocation de 205 M d'euros.
Relations
bilatérales
- Relations politiques : J. Kabila a été reçu
par le Président de la République en janvier 2001, 14 jours après son
accession au pouvoir, en novembre 2001 puis le 9 septembre 2002 ; il a
participé au Sommet Afrique-France en février 2003. M. Védrine l'a rencontré à
Kinshasa lors de sa tournée en Afrique centrale (14 août 2001) et en janvier
2002 lors de la visite Straw-Védrine. M. de Villepin s'est rendu les 21-23
septembre en Afrique centrale et notamment en RDC, M. Wiltzer a effectué une
visite à Kinshasa et Kisangani du 21 au 23 février 2003. La France a contribué
au fonctionnement de la Commission militaire mixte et de la facilitation
Masire (2 MF). 6 militaires et 21 civils français au sein de la MONUC. La
France apporte en outre une aide logistique au bataillon sénégalais.
L'enveloppe 2003 est de 3 000 euros.
- Coopération civile : la coopération et
l'aide au développement avaient été suspendues en 1991. En 1994, l'aide en
faveur des populations civiles a repris via les ONG. Cependant, M. Josselin a
annoncé, lors de sa visite à Kinshasa (2000) la relance graduelle, ciblée et
réversible, de notre coopération structurelle. Compte tenu des évolutions
positives enregistrées depuis janvier 2001, la France a décidé d'accentuer ses
interventions et a décaissé 13 M€ au profit de la RDC en 2002. Cette montée en
puissance se poursuit en 2003.
- Coopération franco-britannique : une visite
conjointe des deux ministres des Affaires étrangères à Kinshasa, Kigali,
Bujumbura et Kampala (21-23 janvier 2002), a permis de démontrer la volonté
des deux pays d'agir en étroite collaboration sur ce
(France-diplomatie, avril 2003)
Quelques repères historiques :
Formation d'anciens royaumes (VI-VIII
siècles) :
- le royaume Kuba
- le royaume Luba
XIIIe : le royaume Kongo
XIXe siècle : le royaume Zandé (les
Zandés guerriers et organisateurs politiques sont sur les deux rives de
l'Oubangui : République Centrafricaine , RDC)
XIXe siècle : le royaume Mangbetu (vers
1815)
Début de
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Septembre 1876 : Le Roi de Belgique,
Léopold II, organise à Bruxelles une conférence géographique internationale
débouchant sur la création de l'AIA (Association Internationale
Africaine).
1883 : le Congo devient l'AIC
(Association Internationale du Congo), présidée par Léopold II.
15 novembre 1884 : Au Congrès de Berlin,
l'AIC devient l'Etat Indépendant du Congo (EIC) dont le souverain est Léopold II
et ayant son gouvernement à Boma, ensuite à Léopoldville.
13 décembre 1906 : annexion de l'Etat
indépendant du Congo à la Belgique.
1921 : Le Kibanguisme, mouvement
religieux d'inspiration chrétienne fondée par Simon Kibangu s'installe dans le
pays
1950 Création de l'ABAKO (Association des
Bacongo).
1955 : Le roi Baudouin en visite lance
l'idée d'une communauté belgo-congolaise.
Octobre 1958 : Patrice Lumumba fonde le
Mouvement national congolais (MNC) qu'il représente à la conférence panafricaine
d'Accra.
11 janvier 1959 : L'Abako est
dissoute.
13 janvier1959 : Le Roi Baudouin s'engage
à ''conduire les populations congolaises" à l'indépendance
23 juin 1959 : Le président de l'Abako,
Joseph Kasa Vubu, demande la création, dans l'ouest du pays, d'une république du
Kongo.
Décembre 1959 : La loi martiale est
instituée dans le sud-Kasaï afin de stopper les affrontements entre Lulua et
"immigrés" Luba. Une coalition comprenant l'Abako, le PSA (Parti Solidaire
Africain) d'Antoine Gizenga (Kwilu, à l'est) et le MNC d'Albert Kaloji et Joseph
Iléo (Kasaï) demande la convocation à Bruxelles d'une table
ronde.
29 janvier 1960 : Début de la table ronde
belgo-congolaise, qui fixe au 1960 30 juin la date de l'indépendance, et qui est
suivie d'une table ronde économique en février.
Le MNC de Patrice Lumumba remporte les
élections de mai 1960; ce dernier est élu chef de gouvernement. Joseph Kasavubu
devient à son tour Président en juin peu avant l'indépendance annoncée
.
23 juin 1960 : Patrice Lumumba est nommé
Premier ministre.
30 juin 1960 : Indépendance du Congo
rebaptisé Congo-Léopoldville.
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