EGYPTE
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Drapeau |
L'Hymne
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Nom :
République Arabe d’Egypte
Code international :
ET
Superficie
: 1 001 449 km2
Capitale :
Le Caire
Forme du Gouvernement :
République
Nom du Président :
Population
:
75.5 millions
habitants.
Langue
officielle :
arabe
Principales Religions :
Islam, Christianisme
Monnaie :
Livre égyptienne
Produits d’exportation :
Pétrole, coton
Fête nationale :
23 Juillet
Domaine Internet :
.eg
Code téléphonique :
+20
Heure locale :
GMT+2
3300-342 av. J.-C. : Egypte pharaonique.
342 av. J.-C. :
Occupation perse.
332 av. J.-C. : Alexandre le Grand en Egypte.
à partir
de 30 av. J.-C. : Domination romaine.
395-639 : Domination byzantine.
639 : Début de l'ère Musulmane
640-1517 : Règne des dynasties
(Omeyyades, Abassides, Toulonides, Fatimides, Mamelouks).
1517 : Conquête
ottomane.
1798-1801 : Expédition de Bonaparte en Egypte.
1805-1848 :
Règne de Mohammed-Ali, fondateur de l'Egypte moderne.
1869 : Ouverture du
canal de Suez.
1882 : Occupation Britanique
1914 : Etablissement
officiel du protectorat britannique.
1952 (23 juillet) : Coup d'Etat des
"officiers libres", le roi Farouk abdique.
1953 : Proclamation de
la
République.
1954 : Jamal Abd al-Nasser devient chef de
l'Etat.
1956 : Nationalisation du canal de Suez, agression militaire
israélo-franco-anglaise.
1958-1961 : Période d'union avec
la Syrie (République arabe
unie).
1967 (6 juin) : Guerre des six jours, Israël occupe le Sinaï.
1970 (septembre) : Mort de Jamal Abd al-Nasser. Sadate président.
1973
(octobre) : Guerre d'Octobre.
1974 : Premier accord égypto-israélien de
désengagement militaire.
1975 : Réouverture du canal de Suez.
1978
(octobre) : Accords de Camp David.
1979 : Traité de paix égypto-israélien,
exclusion de l'Egypte de la
Ligue des Etats arabes.
1981 : Assassinat de Sadate, Hosni
Moubarak accède à la présidence de
la République.
1982 :
Restitution du Sinaï par Israël.
1988 (24 novembre) : Rétablissement des
relations diplomatiques avec l’Algérie
1989 (22 avril) : Elections
législatives : le parti présidentiel remporte la totalité des sièges
1989 (9
mai) : Réintégration de l’Egypte dans tous les organismes arabes et, le 21, dans
la Ligue
Arabe. Rétablissement progressif des liens diplomatiques avec
tous les pays arabes rompus en 1979.
1989 (10 septembre) : Plan de paix du
président Moubarak en 10 points sur le conflit au Proche-Orient
1989 (11
novembre) : Plan de réformes économiques
1990 (4 février) : Attentat contre
un car de touristes israéliens
1990 (8 août) : Rapatriement de 300 000
Egyptiens du Koweit et d’Irak avant la guerre du Golfe
1990 (11 octobre) :
Dissolution du parlement
1990 (25 octobre) : Les Etats Unis et plusieurs
pays du golfe effacent la dette égyptienne
1990 (29 novembre) : Elections
législatives : succès du parti au pouvoir.
1991 (24-27 février) : L’Egypte
participe à la " coalition alliée " pour libérer le Koweit et envoie des troupes
en Arabie Saoudite
1991 (3 juillet) : Signature de nouveaux accords
économiques avec les Etats Unis
1992 (8 avril) : Assassinat de Farag Foda,
intellectuel libéral.
1992 (8 juillet) : Loi contre la subversion armée
1993 (5 mars) : Attentat contre le World Trade center à New York attribué à
un islamiste égyptien. polémiques entre le gouvernement et les extrémistes
islamistes.
1993 (12 octobre) : 3ème mandat présidentiel de 6 ans pour Hosni
Moubarak
1993 (20 octobre) : Réunion constitutive au Caire du Conseil
islamique mondial créé sous l’initiative de l’université al Azhar
1994 (29
mai) : Création d’un comité de préparation du dialogue national
1994 (21
août-15 septembre) : Conférence de l’ONU sur la population au Caire
1994 (14
octobre) : Attentat contre Naguib Mahfouz, prix Nobel de littérature. Il est
blessé.
1995 (juin) : Attentat à Addis Abeba contre le Président Moubarak.
1995 (7 décembre) : Elections législatives, victoire du parti présidentiel
1996 (9 janvier) : L’actrice Yousra intente un procès en diffamation contre
deux avocats islamistes qui avaient porté plainte contre elle pour outrage aux
bonnes mœurs.
1996 (Septembre) : Efforts de relance du processus de paix au
Proche Orient.
1997 (7 avril) : Elections municipales avec un taux de 20 %
de participation, victoire du parti au pouvoir.
1998 (22 avril) : Création à
l’initiative de 30 intellectuels de l’association du Caire pour la paix
1998
(29 avril) : Lancement du premier satellite de télévision numérique Nilesat 101
1999 (12-13 juin) : Demande égyptienne d’adhésion à l’Union du Maghreb arabe
(UMA)
2000 (18 octobre) : Elections législatives, victoire du parti au
pouvoir
2000 (21 novembre) : L’Egypte rappelle son ambassadeur en Israël
2002 (3 avril) : Gel des contacts avec Israël
2002 (16 octobre) :
Inauguration de la grande bibliothèque d’Alexandrie en présence de nombreux
chefs d’Etat et de gouvernement et de 14 prix Nobel. Cinq millions de volumes y
seront entreposés dans cinq ans.
Principales villes :
Alexandrie, Ismaïlia, Gîza, Port Saïd, Assiout, Helwân, Tanta, El Mahlla el
Kubra, Zagazig, El Mansoura, Suez, Assouan
Pays limitrophes :
Libye, Israël, Palestine, Soudan
Point culminant :
Jabal Katrînah 2 642
m
Les archéologues et les paléontologues sont arrivés à
la certitude que l'humanité est née en Afrique. De l'australopithèque
qui vivait il y a plus de 5 millions d'années jusqu' à l'Homo
sapiens, notre véritable ancêtre, apparu entre -100 000 et -200 000
ans, peut-être plus, toute l'évolution de notre espèce est restituée par
les vestiges humains ou préhominiens retrouvés sur le continent. C'est
au néolithique (-10 000 ans), période qui voit le passage de la cueillette
à l'agriculture et de la chasse à l'élevage, que se met en place le
peuplement actuel de l'Afrique. Environ 5 000 ans avant J.-C., des
civilisations perfectionnées voient le jour en Nubie, dans la vallée du
Nil, et s'étendent progressivement aux plateaux éthiopiens et aux pays du
Tchad et du Niger. Le Sahara préhistorique, qui connaît alors une
période humide, est un important carrefour de populations. Il commence à
se dessécher un millénaire plus tard et constitue désormais un obstacle
aux relations entre l'Afrique tropicale et le nord du continent. Ce
dernier tombera successivement dans l'orbite des grands empires égyptien,
perse, grec, romain, byzantin, puis arabe et turc.
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Les Égyptiens ont en effet créé l'une des plus
précoces, des plus brillantes et des plus durables civilisations, de 3000
avant J.-C. à la conquête perse en 525 avant J.-C. Cette civilisation
s'étendit à l'est jusqu'en Syrie et au sud jusqu'à
la Nubie à laquelle elle
emprunta de nombreux traits négro-africains. La navigation maritime
s'était développée en Méditerranée et les Phéniciens fondèrent vers 1200
avant J.-C. la ville de Carthage (près du site actuel de Tunis) qui
exercera plusieurs siècles durant son hégémonie de
la Cyrénaïque au
Maroc. Carthage tombera sous les coups de Rome (200 avant J.-C.),
laquelle assoira ainsi son emprise sur l'Afrique du Nord pour quelque cinq
siècles. |
Le christianisme se répand alors en Egypte, en Nubie,
en Abyssinie. Mais l'islam et la civilisation arabe déferlent bientôt sur
l'Egypte (VIIème siècle ), atteignent le Maroc et
la Corne de l'Afrique au
VIIIème siècle. Les colonies musulmanes se multiplient dès cette époque le
long de la côte de l'océan Indien où un vaste commerce esclavagiste
s'organise à partir notamment de Zanzibar. Au XIème siècle, l'islam
franchit le Sahara et gagne les grands centres commerciaux du Soudan.
La Nubie
et le Haut-Nil s'y convertiront beaucoup plus tard et le christianisme ne
se maintiendra qu'en Abyssinie. L'évolution de l'Afrique noire à
l'époque antique est beaucoup moins bien connue. Le phénomène le plus
marquant est celui de la lente et régulière migration des peuples noirs
vers le cœur puis le sud du continent. La mise en place du peuplement
bantou se fera ainsi depuis le début de l'ère chrétienne jusqu'à la fin du
XVème siècle. Partis de la région du lac Tchad, des groupes parviennent en
Afrique congolaise et rhodésienne où ils s'organisent en confédérations et
en Etats. La grande île de Madagascar était probablement déserte avant
l'arrivée, il y a près de 2000 ans, de populations indonésiennes dont la
langue et les coutumes s'imposèrent définitivement. Les premiers Etats
soudanais naissent de la rencontre de pasteurs berbères et d'agriculteurs
noirs. L'intensification des échanges avec le Maghreb assure dès le
VIIIème siècle la prospérité du Ghana qui contrôle le commerce de l'or et
du sel. Dans la seconde moitié du XIème siècle, il est cependant
submergé par les conquérants almoravides qui, partis de Mauritanie,
étendront leur domination sur tout le nord-ouest du continent. Il perd
toute influence dès le XIIème siècle, avant d'être englobé au XIIIème dans
l'Empire du Mali. Les progrès de l'islam avaient favorisé la
constitution de plusieurs autres grands États comme le Kanem-Bornou, le
Tekrour et les royaumes haoussas entre Niger et Tchad, dont la fortune
reposait en grande partie sur le commerce des esclaves. Le déclin du
Mali à la fin du XIVème siècle profite à l'État songhaï dont le centre est
à Gao et qui affirmera à son tour, deux siècles durant, sa suprématie dans
la région sahélo-soudanaise. Dans les régions de forêt guinéenne où les
peuples des savanes avaient progressé, les premiers royaumes se seraient
constitués dès le XIème siècle dans le sud-ouest du Nigeria actuel (Ifé),
puis au XIIème siècle en Côte de l'Or et sur
la Volta noire (Bono). Au XVème
siècle, une civilisation originale florissait au royaume de
Bénin. L'expansion des Bantous avait permis l'émergence de plusieurs
grands Etats, notamment le royaume de Kongo, au nord-ouest de l'Angola, le
royaume louba (dans l'actuel Katanga) et, plus au sud encore, le
prestigieux royaume shona de Monomotapa dont l'apogée se situe au XVème
siècle et dont les imposantes ruines de Zimbabwe attestent le niveau
d'organisation et de prospérité. Au début du XVIème siècle, à l'est, la
migration des Gallas, nomades venus du lac Rodolphe, précipite le déclin
de l'Empire éthiopien, tandis qu'au sud les États bantous sont affaiblis
par les attaques répétées des Héréros. En 1591, une expédition
marocaine détruit l'Empire songhaï et conquiert une bonne partie du
Soudan, cependant que les États haoussas et mossis et surtout le Bornou
parviendront à se maintenir jusqu'au XIXème siècle.
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L'Afrique noire, divisée par les conflits politiques,
militaires et tribaux, cède alors aux pénétrations étrangères que les
Portugais avaient inaugurées dès le XVème siècle en établissant leurs
premiers comptoirs le long du golfe de Guinée. Dans la première moitié
du XVIème siècle, la traite des esclaves vers l'Amérique avec ses
terribles effets allait s'ajouter à celle qui sévissait depuis longtemps
vers l'Afrique du Nord, du Nord-Est et de l'Est à destination du
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monde islamique. Ensemble, elles ont drainé sans doute
20 millions d'êtres humains et ont contribué pour une part à la stagnation
démographique et économique de l'Afrique noire. Le triomphe rapide de
l'islam avait eu pour effet de rattacher de façon durable le nord du
continent au monde oriental. La désagrégation de l'Empire arabe à partir
du Xème siècle laisse le champ libre aux Turcs (Empire ottoman) qui
unifient à leur profit la quasi-totalité de l'Afrique du Nord, de
l'Algérie à l'Érythrée, au XVIème siècle. Au XVIIème siècle, le
commerce des esclaves favorise l'émergence, près de la côte du golfe de
Guinée, d'États organisés et prospères comme la confédération ashantie, le
Dahomey et le royaume d'Oyo. Au Sahel, des entités politiques plus
modestes (Mossis, Bambaras, Peuls et Toucouleurs du Sénégal et du Fouta
Djalon) se font et se défont et coexisteront jusqu'à la
colonisation. Le réveil africain est annoncé en 1804 par l'émancipation
de l'Égypte où Mehemet Ali rejette l'autorité turque et s'empare
(1820-1830) du Soudan nilotique. En Afrique de l'Ouest, les Peuls
poursuivent leur expansion politico-religieuse avec la constitution
du Sokoto et du Macina. El Hadj Omar fonde l'Empire toucouleur du Niger
(1850-1890) et Samory Touré se taille un État en Guinée entre 1870 et
1898. Au sud du Congo démocratique actuel, les royaumes de Kouba, Louba
et Lunda connaissent une grande prospérité, tandis que Chaka, au début du
XIXème siècle, constitue en société militaire la nation zouloue qui soumet
ses voisines. A Madagascar, la reine Andrianampoinimerina unifie le
pays autour du peuple mérina, cependant qu'en Ethiopie les empereurs
Théodoros et Ménélik parviennent à préserver leur pays des menaces de
conquête coloniale. |
Jusque vers 1850, |
Jusque vers 1850, les tentatives de colonisation
européenne en Afrique noire sont isolées : Français au , en Côte de l'Or, Portugais en
Angola et au Mozambique. Au nord et au sud, cependant, d'importantes
colonies de peuplement se sont formées. En Afrique du Sud, des
Hollandais se sont établis dès le XVIIème siècle dans la région du
Cap, à laquelle l'Angleterre impose son autorité en 1814. Alger est
prise en 1830 par les Français, qui achèvent la conquête de
l'Algérie en 1857. |
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Ce n'est que dans la seconde moitié du XIXème
siècle que les explorateurs européens se hasardent jusqu'au coeur de
l'Afrique. Le continent devient alors l'enjeu d'une âpre
compétition entre les puissances européennes. La conférence de
Berlin, en 1885, conduit à réglementer cette ruée en délimitant les
zones d'influence coloniale. À la veille de
la Première
Guerre mondiale, la quasi-totalité de l'Afrique
était partagée entre
la France,
la
Grande-Bretagne, le Portugal,
la Belgique,
l'Espagne, l'Allemagne et l'Italie. En 1918, les colonies
allemandes passèrent sous contrôle anglais, français et
belge. Après 1945, l'Afrique suit le
mouvement d'émancipation du monde arabe. Le Maroc et
la
Tunisie obtiennent leur indépendance en 1956. Du
Ghana en 1957, le mouvement s'étend à toute l'Afrique occidentale et
centrale en 1960, puis à l'Afrique orientale britannique. Après
la ibération des territoires portugais en 1974-1975 et la création
de la
République de Namibie en 1990, l'Afrique
s'est définitivement affranchie de la domination coloniale.
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