GAMBIE
Nom : République de Gambie
Code international : WAG
Superficie : 11 300 km2
Capitale : Banjul
Forme du Gouvernement : République
Nom du Président : Yahya Jammeh
Population : 1.7 million habitants
Langue officielle : Anglais
Principales Religions : Islam, Christianisme
Monnaie : Dalasi
Produits d’exportation : Arachide, poisson, noix de palme
Fête nationale : 18 Février
Domaine Internet : .gm
Code téléphonique : +220
Heure locale : GMT
Pays sahélien de l'Afrique de l'Ouest,
De relief plat avec une altitude maximale d'environ
Avec une population totale estimée à 1 336 000 habitants en 1999, dont 80 % de ruraux, et un taux moyen de croissance démographique estimé à 3,77 % entre 1990 et 1999, le pays a une forte densité de population (en moyenne 80 habitants/km2). L'urbanisation est très forte, avec un taux de croissance annuel de 8 % pour la capitale Banjul et sa banlieue (voir carte).
L'économie est très dépendante de l'agriculture, qui contribue au PIB à concurrence de 25 à 35 %, et emploie 80 % de la population active. C'est la raison pour laquelle le taux de croissance du PIB fluctue énormément d'année en année, en fonction des productions agricoles obtenues. L'essentiel des devises du pays provient de l'exportation de l'arachide, ainsi que du tourisme.
En 1998, le total des importations se chiffrait à 201 millions US$ et les exportations à 132 millions US$. En 1994, les importations totales de produits agricoles étaient de 78 millions US$ (dont 22 millions US$ de riz), contre 43 millions US$ en 1980 (voir aussi les importations céréalières). Les exportations, en 1994, étaient de 15 millions US$, contre 28 millions US$ en 1980.
La ré-exportation est une caractéristique essentielle de l'économie gambienne. Elle se fait principalement en direction des pays de la sous-région, notamment le Sénégal, et concerne les denrées alimentaires (riz, sucre, tomate...) et les produits manufacturés (tissus, appareils ménagers...).
L'essentiel de la production agricole est le fait de petites exploitations mixtes de céréales et de cultures de rente. Les principales cultures vivrières sont, par ordre d'importance, le riz, le mil, le sorgho, le maïs, le manioc et les fruits et légumes, tandis que la principale culture d'exportation reste l'arachide qui occupe en moyenne la moitié des superficies cultivées (voir carte). La culture du sésame, introduite au cours de ces dernières années, prend de plus en plus d'importance.
Durant la période 1995-99, la production céréalière a été en moyenne de 107 000 T, tandis que les importations et les exportations céréalières ont été, en moyenne, respectivement d'environ 109 000 T et 19 000 T durant la même période.
Le tableau suivant rend compte de l'évolution des superficies et productions
des principales cultures, qui disposent d'un potentiel de
Département |
Superficie
totale |
Superficies |
Pourcentage |
Western |
117 457 |
26 410 |
22,5 |
Lower River |
55 778 |
13 860 |
24,8 |
North Bank |
124 407 |
44 296 |
35,6 |
MID (Sud) |
86 438 |
23 860 |
27,6 |
MID (Nord) |
64 486 |
21 867 |
33,9 |
Upper River |
105 754 |
38 150 |
36,3 |
Gambie |
555 754 |
168 880 |
30,5 |
Source
: Dunsmore, J.R. et al., (1976) and Department of Planning, (1990).
La courte saison pluvieuse et
l'irrégularité des précipitations empêchent
1961-63 |
1971-73 |
1981-83 |
1985 |
1987 |
|
Céréales |
85 |
82,6 |
58,5 |
52,9 |
41,9 |
Racines et féculents |
98,1 |
98,1 |
95,7 |
91,5 |
90,9 |
Légumineuses |
99,7 |
99,3 |
100 |
100 |
100 |
Source
: ESN (FAO, Economic & Social department, Nutrition division).
Les disponibilités caloriques ont progressé de 2252 kcal/pers./jour en 1962 pour atteindre 2350 kcal/pers./jour en 1997. Les disponibilités en protéines sont restées relativement stables, avec 50 g/pers./jour en 1997, 56 g/pers./jour en 1987 et en 1992, et 52 g/pers./jour en 1972. En 1997, les céréales apportaient 54 % des calories et les huiles et graisses 19 % (voir aussi la répartition des apports énergétiques). Le pays a dû recourir de manière régulière à l'aide alimentaire, surtout pendant les années de sécheresse, pour améliorer ses disponibilités.
(source : FAO)