GUINEE EQUATORIALE
Nom : République de Guinée Equatoriale
Code international : GQ
Superficie : 28 051 km2
Capitale : Malabo
Forme du Gouvernement : République
Nom du Président : Teodoro Obiang Nguema Mbasogo
Population : 507 000 habitants
Langue officielle : Espagnol, Français
Principales Religions : Christianisme
Monnaie : Franc CFA
Produits d’exportation : Pétrole, cacao
Fête nationale : 12 Octobre
Domaine Internet : .gq
Code téléphonique : +240
Heure locale : GMT+1
Le climat est de type équatorial, avec une humidité relative de 98%, et des
pluies annuelles qui excèdent
En 1999, la population était estimée à 442 000 habitants. En 1993, le pays comptait 442 540 habitants (dont 63 % de ruraux), et la densité de population était de 13 hab./km2 pour l'ensemble du pays, cette moyenne masquant une disparité importante entre les régions insulaires (40 hab./km2) et continentales (11 hab./km2) (voir carte).
Le taux de croissance de la population était de 2,74 % entre 1988 et 1999, contre 1,98 % entre 1975 et 1980.
L'économie est basée sur la culture du cacao qui, malgré la forte baisse qualitative et quantitative de la production ayant eu lieu suite à l'expulsion des espagnols (principaux propriétaires et techniciens) lors de l'indépendance, est restée une composante essentielle des exportations. Dans les années 80, d'autres produits se sont ajoutés au cacao et au café, en tant que produits d'exportation importants : le bois (58 % en valeur, en 1989) et le pétrole. Les exportations de produits agricoles connaissent donc une tendance globale à la baisse (3,2 millions US$ en 1994, contre 12 millions US$ en 1980).
Le déficit de la balance des paiements, qui s'élevait à 14,52 millions US$
en 1981, n'était plus que de 2,8 millions de US$ en
La dette extérieure augmente régulièrement : elle était de 100 millions US$ en 1983, de 166 millions US$ en 1987, et de 208 millions US$ en 1991.
Le programme d'ajustement structurel développé par le gouvernement en 1988 visait à augmenter la production des cultures d'exportation (essences forestières rares, cacao et café) et à diversifier la production tant d'exportation que vivrière. Ce programme a permis la hausse du taux de croissance annuel du PIB, qui, de 2,5 % en 1988 (le PIB par habitant était alors de 400 US$), est passé à 15,9 % en 1992, avec une moyenne annuelle de 5,2 % de croissance sur la période 1988-1992.
L'agriculture participe au PIB à concurrence d'environ 57 %.
Les cultures de subsistance sont le manioc et les patates douces (production respective de 54 000 T et 34 000 T en 1983).
Le cacao est resté une culture de rente importante, malgré la baisse de production enregistrée depuis l'indépendance (5 000 T en 1979 et 8 000 T en 1983, contre 38 200 T en 1966). Les autres cultures de rente sont le bois de construction, les bananes, le café (dont la production a chuté de 8 450 T à 700 T entre 1968 et 1983), la canne à sucre et le palmier à huile.
La nutrition de la majeure partie de la population est basée sur les hydrates de carbone, la consommation de protéines d'origine animale étant limitée à quelques petits animaux de maison, du poisson pour les côtiers, et de la viande de chèvre lors des festivités (voir la répartition des apports énergétiques).
(source: FAO)