Les Echos de la
mémoire, les 10, 11 et 12 mai
2013 au Jardin du Luxembourg (Paris)
A l’occasion de la journée nationale
des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions, venez
découvrir l’exposition « Les Échos de la mémoire » conçue par Luc
Saint-Eloy
Les 10, 11 et 12 mai
2013
Au Jardin du Luxembourg Paris 6ème
(entrée Porte Saint Michel) Métro : Saint Michel / Odéon • RER :
Luxembourg
Sous le haut patronage de M. François
HOLLANDE, Président de
M. Jean-Pierre BEL, Président du
Sénat
Mme Aurélie FILLIPPETI, Ministre de
M. Victorin LUREL, Ministre des
Outre-Mer
Une exposition insolite et originale
sous la forme d’un abécédaire de 26 panneaux interactifs qui offrent un voyage
inédit en hommage aux innombrables victimes.
En plus du visuel, un feuilleton
dramatique* de 26 modules sonores d’environ 3′, intégrés aux panneaux et conté
par le comédien, vous plonge au cœur de cette tragédie historique. Grâce à votre
Smartphone et à la technologie du Qrcode, il vous sera possible d’écouter
librement chacun des 26 épisodes (Nécessite de charger un lecteur de
QRCODE).
Cette exposition « Les échos de
la mémoire » est dédiée au poète Aimé CESAIRE à l’occasion du centenaire de sa
naissance (1913 – 2008).
Écrivain, romancier, dramaturge et
homme politique martiniquais, Aimé Césaire jeta un regard sans complaisance sur
l’Histoire et rendit hommage aux pourfendeurs de l’esclavage. Honoré au Panthéon
en 2011.
*Réalisé sur la base
des travaux de Godwin Tété, historien « Revue Dossiers Noirs N°11 – Spécial
mémoire – 1848 – La traite et l’esclavage négriers L’Harmattan
»
Collaboration
Philippe Pichot –
Conception, voix, direction artistique : Luc
Saint-Eloy
Adaptation de la série radiophonique diffusée en
mai 2013 sur le réseau OUTRE MER 1ère
--------------------------------------------------
« Une exposition
moderne, populaire et accessible à tous du 10 au 12 mai
2013 »
L’exposition répond à un concept qui conjugue à la
fois le son et le visuel. Des panneaux suspendus à des tonneaux, équipés d’un
bouton poussoir offrent aux visiteurs, la possibilité d’écouter directement des
modules sonores. Ils présentent un caractère innovant, avec la présence d’un
flashcode qui permet d’accéder, à l’aide d’un smartphone, au site
www.lesechosdelamemoire.com, aux pages d’informations et aux épisodes
correspondants, durant toute la durée de l’exposition.
26 modules sonores intégrés aux panneaux retracent la tragique
histoire de la traite et de l’esclavage négriers à travers un feuilleton
dramatique de 26 épisodes d’environ
26 lettres de
l’alphabet accompagnent un
parcours imagé, volontairement décalé par rapport au douloureux voyage sonore
qui nous plonge au cœur d’une page sombre de l’histoire de l’humanité. Les
documents visuels illustrent les initiatives prises, dans l’hexagone, en
outre-mer ou ailleurs, pour restituer cette mémoire, et rendre hommage aux
innombrables victimes de cette tragédie. En complémentarité, avec les thèmes
évoqués évoqués dans les modules, l’ « Abcédaire » conjugue sur trois
temps : le Passé sur un fond de sable sombre, le Présent sur un fond plus
clair et l’Avenir qui nous interpelle dans le dernier panneau par une mosaïque
ensoleillée.
LES MODULES SONORES SONT LE FRUIT DU TRAVAIL
DU REALISATEUR ET CONCEPTEUR DE l’EXPOSITION, LUC SAINT-ELOY, AINSI
QUE L’HISTORIEN GODWIN TETE
« …Au bout de 30 ans de carrière,
j’ai voulu rendre un devoir d’histoire à travers la création artistique inscrit
dans ce beau jardin familial du Luxembourg, hors du discours universitaire. Il
s’agit d’une incursion dans notre mémoire, du prolongement naturel de mes choix.
Plusieurs de mes spectacles empruntent cette direction : « Douleur de
Race », « Les enfants de
Je le rencontre
à Paris, au début de l’année 1998 à l’occasion d’une conférence sur le thème de
la traite et de l’esclavage négriers. Cela fait plus d’un an que je travaille
sur le projet du 21 juin. Avec lui, j’entends un discours différent. Tel un
vieux sage, il parle comme un père qui a perdu ses fils, et qui est trop
longtemps resté sans nouvelles. Où sont-ils tous ces enfants d’Afrique disparus
de l’autre côté de l’océan ? Que sont-ils devenus, après ces siècles
d’histoire ? Pour l’Antillais que je suis, ces questions posées de cette
façon suffisent pour provoquer notre rencontre. Je lui expose mon choix de
création « L’appel du 21 juin », dont l’objectif principal est
l’édification d’un monument en hommage aux victimes de la tragédie. Il me remet
spontanément son manuscrit, et me donne carte blanche si je souhaite le mettre
en scène. Une première version radiophonique est ainsi diffusée sur la radio
antillaise Média Tropical en juin 1998. Un véritable succès ! Les auditeurs
me le font savoir régulièrement en me témoignant leur reconnaissance. Qu’ils en
soient remerciés. Aucun retour négatif, aucune polémique ! Ce fut suffisant
pour m’encourager à poursuivre, avec une nouvelle version plus aboutie, diffusée
en Guadeloupe en septembre 2012, puis en 2013 sur le réseau des Outre-mer 1ère,
et maintenant adaptée pour le Jardin du Luxembourg. Elle vise un public, large
et populaire autour d’une page de l’histoire de France, encore
méconnue.
La journée
nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions 2013
offre une nouvelle opportunité de développer ce travail en le déclinant sous le
forme d’une exposition. Je veux de nouveau dire Merci à Monsieur Godwin Tété
pour sa confiance, ainsi qu’aux éditions L’Harmattan. Et que toutes les équipes
qui m’ont accompagné dans ce nouveau pari, aussi bien sur le plan artistique et
technique, que sur le plan institutionnel, soient également
remerciées.
Et comme il n’y
a pas de hasard, ce panneau porte le N° 30, comme pour marquer le
30ème anniversaire de ma compagnie « Le Théâtre de l’Air
Nouveau ». (1983-2013)
La sauvegarde
des libertés est un droit naturel ! Que tous les humanistes d’hier et
d’aujourd’hui, quelle que soit leur origine ou leur couleur de peau ne soient
pas oubliés. »
Luc SAINT-ELOY
(http://lesechosdelamemoire.com/le-pari/)