L'AUTHENTICITE MUSICALE CENTRAFRICAINE

 

" Le musicologue Simha Arom, qui s'est voué à l'étude et à la promotion des musiques Banda et Aka, considère le Centrafrique comme une sorte de " parc naturel musical " : l'éloignement des côtes y a retardé la pénétration européenne, et si les bars de Bangui vibrent au " soukous " de Kinshasa, les villages n'ont pas encore sacrifié leur culture à l'imitation des modèles occidentaux ou congolais.

Pourtant bien des musiques y sont en voie d'extinction, comme celle des anciennes cours royales Bandia, aux confins du Soudan et du RDC. La collection CNRS-Musée de l'Homme vient d'éditer un CD sur ce répertoire élégant et joyeux des Nzakaras et des Zandé, virtuoses de la Harpes et du Xylophone. Ce sont aussi les instruments favoris des Ngaka du centre, tandis que les autres Gbaya leur préfèrent la sanza, qui accompagne les admirables " chants à penser "

Ces musiques sublimes survivent dans un extrême dénuement, malgré l'admiration des musicologues du monde entier. "

(Ext. De " Paradis sonore du Centrafrique ", Article de Gérard Arnaud in Balafon - Air Afrique n¡ 135, p14)

Pour les références :

CHEZ CNRS-MUSEE DE L'HOMME :

(CNR 274 1009/ CENTRAFRIQUE. Musique

des Cours Bandia/LE CHANT DU MONDE)

CHEZ UNESCO :

CHEZ OCORA :

CHEZ VDE-GALLO :

 


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