8e Printemps des Poètes des Afriques et d‘ Ailleurs

                                        du 17 au 20 Mars

 

                          « Poètes des outremers d’ hier et d’aujourd’ hui  »

 

                                            Hommage à René Maran

 

Hommage à René Maran

 

 Le Printemps des Poètes est une grande fête nationale multidimensionnelle et cyclique, dans laquelle, depuis huit années consécutives, nous, poètes de la néo-négritude et d’ Ailleurs, avons coutume de nous inscrire, joliment, pour récolter les légitimes moissons printanières. Au cours de ces huit années consécutives, de célébrations joyeuses  de la poésie nègre et néo-nègre, nous sommes plus que conscient d’avoir insufflé un doux et constant  vent sonore et  collectif, lequel est à l’ origine incontestable d’éclosions  de jeunes pousses littéraires remarquables et remarquées, non seulement sur notre cher terre arable de France Métropolitaine, mais encore de par le monde. Devant ces bijoux de lettres, de sons, d’images et de formes, je constate avec jouissance que tout l’or du monde est, pauvrement, impuissant face au temps et à la détermination. Il est vrai que nous avons été intellectuellement, poétiquement et idéologiquement hardiment soutenu par des étoiles vivantes de la poésie de la négritude qui résonneront à tout jamais dans le ciel de la vraie poésie Francophone. Celle de l’éternité et non celle de l’amicale instantanéité pour laquelle nous avons un regard affectueux, car la poésie est partout, et nous appartient à tous ! Nous savons gré donc à  notre premier parrain le poète Jacques Rabémananjara (Nationaliste malgache, Grand prix de l’ Académie française pour l’ ensemble de son œuvre et vice-président de la République de Madagascar ), et à notre actuel parrain Martial Sinda ( Co-fondateur du parti qui a mené le Congo à l’ indépendance , Grand prix littéraire de       l’ AEF en 1956, et professeur honoraire en histoire contemporaine  à la Sorbonne-Nouvelle et co-fondateur du DESC avec feu le professeur Jean-Claude Allain).Je sais gré également au professeur, fraîchement, retraité Jean Bessière, lequel nous a permis d’installer les communications du Printemps des Poètes des Afriques et d’ Ailleurs dans son séminaire de l’Ecole doctorale de littérature générale et comparée de la Sorbonne Nouvelle. Nous lui souhaitons une retraite très riche en vie et en productions scientifiques. Nous remercions également le grand poètes et président de la Société des Poètes français, Vital Heurtebize, qui met le local de l’institution dont il a la charge à notre disposition.

Il est normal d’être reconnaissant à tous ceux qui par leur apport contribue au succès d’un événement.

En cette année des Outremers décrétée par Nicholas Sarkozy, et qui s’ouvre pratiquement au moment où le grand poète Edouard Glissant et l’immense acteur Robert Liensol tirent leur révérence, nous célèbreront les poètes des outremers d’ hier et d’aujourd’hui et leur compagnon de lutte africain. La 8e édition du Printemps des Poètes des Afriques et d’ Ailleurs mettra à l’honneur le poète et romancier guyanais René Maran. Il y a 90 ans, ce noir descendant d’esclaves africains arracha le très prestigieux prix Goncourt avec son roman très controversé, Batouala, véritable roman nègre. La décision de l’Académie Goncourt présidée par Léon Daudet fut commentée non seulement dans le monde des lettres, mais aussi   jusque dans la chambre des députés. René Maran fut à la fois un grand serviteur de l’empire colonial français, en tant qu’administrateur des colonies dès 1909, et un grand serviteur de la langue française. Il est à la fois le père de la littérature négro-africaine francophone et l’inspirateur de romanciers français dénonçant les excès coloniaux en Afrique noire tels que Andrè Gide et Denise Moran. Dans sa dénonciation des excès coloniaux René Maran en appel à ses frères écrivains français et à tous les hommes de bonne volonté, car René Maran était un humaniste.

En cette année des Outremers le Printemps des Poètes des Afriques et d’Ailleurs                     s’emploiera aux côtés de l’Association des Amis de René Maran, présidée par Martial Sinda, à sortir de l’injuste oubli métropolitain cet auteur français de Guyane. A cet effet l’Association des Amis de René Maran contactera les  maires de Paris (où il habitait), de Bordeaux (où il a étudié) et de Toulouse (où il a collaboré régulièrement à la Dépêche de Toulouse) pour que dans ces villes une rue lui soit octroyée. Pour qu’on appose une plaque commémorative à l’ endroit de sa dernière demeure, l’association contactera aussi le maire du 14e arrondissement de Paris. IL faut savoir dépasser le côté souvent purement carnavalesque d’une célébration nationale pour l’inscrire dans l’utile, le mémoriel et le pérenne. En ce sens, je félicite vivement l’ architecte Gustave Eiffel, qui a construit la tour Eiffel pour l’Exposition universelle de 1889 (au moment où Victor Hugo , nous avait pondu un roman sociologique sur les nombreux misérables du 19e siècle),le président Léopold Sédar Senghor qui a construit le théâtre Daniel Sorano pour le premier festival mondial des arts nègres en1966 (Ce théâtre à par la suite eu son heure de gloires scéniques), et le président Abdoulaye Wade qui a construit le monument de la Renaissance africaine pour le 3e festival mondial des arts nègres en 2010 (on ne peut que souhaiter que cet édifice draina autant de touriste que la tour Eiffel qui est le monument le plus visité de France avec  ses  6 930 000 visiteurs en 2008).Mis à part les nombreux couacs organisationnels, le 3e Festival mondial des arts nègres a été un excellent festival pour faire un état des lieux des créations artistiques , littéraires, intellectuelles, scientifiques et technologiques des Noirs en 2011. Le 3e Festival mondial  des arts nègres fut un véritable « festival de la Renaissance africaine » , puisque les nombreuses recherches scientifiques ont mises en évidence que contrairement à une idée qui avait cours, les Noirs n’ont pas seulement été des esclaves que l’on a transportés, mais ils ont aussi voyagé de leur plein gré et ont, quoiqu’ il en soit, contribué à bâtir les grandes civilisations de l’ humanité sur tous les continents (moyen–orient avec la Rein de Saba d’ Ethiopie ; Océanie et Asie avec les négritos ; en Europe avec des compositeurs et escrimeurs hors pair tel que le chevalier de Saint Georges ; aux Etats-Unis avec les nombreux inventeurs noirs tel que Benjamin Benneker né en 1731 et qui fabriqua la première horloge américaine ; et bien sûr en Egypte tels que les travaux de Cheikh Anta Diop nous l’ont largement révélé depuis le Premier festival mondial des arts nègres ).

Avant de vous convier, toutes et tous, à venir  à nous livrer, avec votre sensibilité culturelle et personnelle, votre poésie, avec l’esprit d’échanges, de partage et d’ouvertures qui nous caractérise, je voudrais faire cinq clins d’ œil : Le premier est au chercheur et homme politique  haïtien Athénor Firmin, dont nous célèbrerons cette année le centenaire de sa mort (en 1885, avec son ouvrage de L’égalité des races ,réédité par l’ Harmattan, il apportait une réponse cinglante à l’Essai raciste sur l’ inégalité des races de Gobineau publié en 1855 ); le second au jeune docteur Lyliane  Lagneau alias Lyliane Kesteloot qui , en 1961 soutenait le premier travail universitaire sur la jeune littérature négro-africaine de langue français(même si son travail pionnier remarquable pour l’ époque date sur certains aspect, ce qui est tout à fait normal si l’ on considère le progrès inhérent au monde de la recherche scientifique) ; le troisième à Frantz Fanon dont nous célébrons le cinquantenaire de sa mort (avec son ouvrage Peau noire masque blanc, il appartient à ce que j’ai appelé l’axe des essayistes de la négritude) ; le Quatrième au Premier congrès de la FEANF (Fédération des Etudiants d’Afrique noire en France) qui s’est tenu il y a  cinquante ans et qui avait porté à la tête de la nouvelle  association  Solange Falade ; et le cinquième au philosophe et poète Rabîndranâth Tagore dont on commémore le 150e anniversaire de sa naissance.

 

Et maintenant, pendant ces jours de festival- qui accordent une place de choix aux scènes ouvertes- que la poésie du monde entier se mélange et se réponde pour former le tout monde ou la civilisation de l’ universel, selon que l’on se réfère à Glissant ou à Senghor.

 

Poétiquement vôtre à la puissance 1000,

 

 

Thierry Sinda

Le président

 

 

COMITE D’ORGANISATION

 

Président : Thierry SINDA

Professeur de Lettres, poète, délégué général chargé de la francophonie de la Société des Poètes français, critique de cinéma au magazine Amina, Directeur de communication du magazine Francophonie Actualités, conseiller littérature et cinéma du III FESMAN (Festival Mondial des Arts Nègres -décembre 2009), Président de l' Union pour la Nouvelle France, Secrétaire général de l’ association des Amis de René Maran, Directeur général des Palabres Culturelles Internationales(www.palabresculturellesinternationales.com ) et auteur d’une thèse de doctorat sur la négritude. Il a publié un drame poétique Voyage en Afrique à la recherche de mon moi enivré aux éditions Atlantica-Séguier (www.atlantica.fr).

 

Directeur artistique : Moa ABAÏD (acteur, metteur en scène, arthérapeute et co-fondateur de Radio beur et radio Soleil)

Contact : poetesdesafriques@voila.fr

Tel : 06 10 01 95 25

 

PARTENAIRES : Année des Outremers, Printemps des poètes, Société des Poètes français, Amina, Francophonie Actualités, Le nouvel Afriqu’ Essor, Palabres Culturelles Internationales, Télé LC2 , Radio radicale, Grioo.com, Africulures.com , Sangonet.com, Radio Fréquences Paris Pluriel (Echo du Capricorne et Tam tam magazine),l’ agence de la promotion et des cultures du voyage(APCV) , Agence presse médiatropiques, EURO 2TD(Agence de communication), Diaspora africaine (Djibril Gnigue), Dominique Drouet et Colette Perrier, Valério Truffa (atelierfiwe.com) et Philippe Gateau(webmaster) et Giselle Desloumeaux (enseignante)

 

                                 PROGRAMME

                                 (institut imaginaire René Maran)*

        * Commémorations et hommages des Poètes des Afriques et d’ Ailleurs

 

 

Jeudi 17 mars

19h30 à 23h : lectures-dédicaces-cocktail

(Salle imaginaire centenaire Athénor Firmin)*

 

Hommage aux poètes des outremers d’ hier (René Maran, Léon Gontran Damas, Gilbert Gratian, Etienne Léro, Aimé Césaire, Guy Tyrolien, Paul Niger, Léon Laleau, Jacques Roumain, Jean-Fernand Brière, René Bélance, René Depestre, Edouard Glissant, Raoul Philippe Danaho, Edouard Maunick…) par Thierry Sinda , Moa Abaïd, Denise Chevalier

 

Poètes : HOURIA (Malgacho-comorienne), Marie France DANAHO (Guyane), Bernabé LAYE (Bénin), Jaimé GALDOS (Pérou), Francine RANAIVO (Madagascar), Annie-Monia KAKOU (Côte d’ Ivoire), Paola DJENGUE (CAMEROUN)

Mini-scène ouverte

Musicien : Serge TATNOU

 

Conférence-débat : « Vision du racisme aujourd’hui  au travers du livre de Rokhaya Diallo » par Annie-Monia Kakou

Lieu : la Société des poètes français

           16, rue Monsieur le Prince

            75006 Paris

             Tel : 01 40 46 99 82

              M° Odéon

 

 

Vendredi 18 mars

19h30 à 23h : lectures-dédicaces-cocktail

(Salle imaginaire FEANF : cinquantenaire doctorat : L. Kesteloot, M. Sinda)*

Hommage à René Maran par Moa Abaïd, Denise Chevalier, Ariane Sélassié-Crochet

 

Poètes : Jenny HYPPOCRATE (Martinique), HOURIA (malgacho-comorienne), Raoul Philppe DANAHO (Guyane), N’ dongo MBAYE (Sénégal)

Mini-scène ouverte 

Musiciens : ROMA(Martinique) et René BELAICH

 

Conférence-débat : « René Maran, père fondateur du mouvement littéraire de la négritude » par Thierry SINDA

Lieu : la Société des poètes français

           16, rue Monsieur le Prince

            75 006 Paris

             Tel : 01 40 46 99 82

              M° Odéon

 

 

Samedi 19 mars

A partir de 15h

(Salle imaginaire Frantz Fanon, cinquantenaire de sa mort)*

Lectures, débats, projections, coktail dinatoire, et animations artistiques et culturelles :

Agnès COUDRAY (Guadeloupo-guyanaise), Alain–Alfred MOUTAPAM (Camaroun), Théodia THEODORO (Portugal), Bernabe LAYE (Bénin), Iverlene DIALLO (Barbade), Thierry SINDA(Congo), ANTSIVA (Madagascar), Sophie CERCEAU ?, Omolei Pons DOLO( Franco-malienne), Fredy JAOFERA(Madagascar), Ferdy AJAX(Haïti), Nana Youla YANSANE(franco-malienne),Marie-Loup CHENET(Haïti),Houria(Malagacho-comorienne), Evelyne PELERIN NGO MAA (Cameroun)

 

.Musicien : Serge TATNOU

.Hommage poète d’Outremer : Guy Tirolien(Guadeloupe) par Samuel LEGITIMUS (président du collectif James Baldwin),

.Présentation de poètes d’Outremer : Serge Coquillas (Guadeloupe) par Jenny HYPPOCRATE et Joël Girard (Guadeloupe) par Ferdy AJAX

.Hommage à l’acteur Robert Liensol par Jean-Baptiste TIEMELE (extrait du film Soleil ô de Med Hondo)

.Portrait filmé de femme d’Outremer: Maggy de Coster (poétesse haïtienne) par Valério TRUFFA (Italien)

.Court-métrage de femme : Kabamba par Nolda Di Massamba (RDC)

 

Lieu : dans un loft (porte verte)

           6, impasse Popincourt

           (Niveau 34-36 rue Popincourt)

           75 011 Paris

            M° Voltaire

            Tel : 06 10 01 95 25

 

 

Dimanche 20 mars

A partir de 15 heures

(Salle imaginaire Edouard Glissant / Robert Liensol, ils sont partis  cette année)*

Lectures, débats, projections, coktail dinatoire, et animations artistiques et culturelles 

Jean-Baptiste TIEMELE (Côte d’Ivoire), Iverlene DIALLO (Barbade),

Habib OSMANI (Algérie), Pascale RABESSANDRATANA(Madagascar), Romuald CHERY (Martinique), Marie-Loup CHENET(Haïti), Fredy JAOFERA(Madagascar), Evelyne PELERIN NGO MAA( Cameroun ), Solal VALENTIN (Martinique), Deva KOUMARANE(Inde), Nana Youla YANSANE(franco-malienne), Aimé N’ TSINGANA (Congo),  Enide DARIUS-GORDIEN (Guadeloupe), Anne OGOR

 

.Hommage poète d’Outremer : Aimé Césaire par Evelyne PELERIN NGO MAA

.Musique : Sophie VASTER et René BELAICH

 

 

.Présentation de livre : Ce voyage je devais le faire de et par Jean-Baptiste TIEMELE (éd Klamba)

.Communication : Rabîndranâth Tagore (1861-1941)-Prix Nobel de littérature Par Deva KOUMARANE

.Présentation de poète d’outremer : Romuald Chery

.Présentation association sur la Drépanocytose par Jenny HYPPOCRATE

.SCENE SLAM: Maître de cérémonie  Aimé NOUMA

.Portrait filmé de femme d’Outre-mer: Yasmina Ho You Fat (comédienne guyanaise) Par Valério TRUFFA(Italien)

.Court-métrage de femme : Rendez-vous Jo par Nolda Di Massamba (RDC)

 

 

Lieu : dans un loft (porte verte)

           6, impasse Popincourt

           (Niveau 34-36 rue Popincourt)

           75 011 Paris

            M° Voltaire

            Tel : 06 10 01 95 25

 

 

Blog officiel du festival : www.neonegritude33.afrikblog.com

Site : www.palabresculturellesinternationales.com