HOMMAGE AUX VICTIMES DES
TREMBLEMENTS DE TERRRE
DES MARDI 12 ET MERCREDI 20
JANVIER
CONFERENCE-DEBAT
THEME :
NEGRIERE A L’IMPERIALISME HUMANITAIRE.
CONFERENCIER : PROFESSEUR JEAN-CHARLES
COOVI GOMEZ
(EGYPTOLOGUE, PHILOSOPHE, HISTORIEN)
TEMOIGNAGES : PERSONNALITES HAITIENNES
INVITEES.
CONTRIBUTIONS : MESSAGES DES
ASSOCIATIONS (KEMRA, SHOMARI, HAITI-SOLIDARITE etc).
DATE ET HORAIRE : SAMEDI 13 FEVRIER
2010 DE 14H00 A 18H00.
LIEU : EUROSITES A
ACCES : RER B – DIRECTION AEROPORT
CHARLES DE GAULLE
DESCENDRE A
PAF : 8 EUROS (RECETTES INTEGRALEMENT
VERSEES A UNE ONG
HAITIENNE)
CONTACT : comquilombo@yahoo.fr
EVENEMENT EXCEPTIONNEL, VOTRE PRESENCE EST
IMPERATIVE
Texte de présentation de la conférence du
Samedi 13 Février 2010 à
A l’heure où les récentes estimations font état d’au moins 200 000 morts – abstraction faite du nombre encore indéterminé de disparus – auxquels il convient d’ajouter les dégâts matériels inestimables, d’aucuns en Occident se livrent à des joutes médiatiques douteuses avec en toile de fond un discours ouvertement raciste et négrophobe.
C’est ainsi que Pat ROBERTSON, un des leaders de la puissante Christian Coalition aux U.S.A, voit dans les évènements tragiques d’Haïti la conséquence d’une « malédiction divine » qui n’est à ses yeux que la juste sanction d’un prétendu « pacte avec le diable » qu’auraient conclu les esclaves noirs au moment de leur révolte contre les Français.
D’autres commentateurs ont cru percevoir dans la « pauvreté noire » supposée d’Haïti la preuve manifeste de l’incapacité des nouveaux gouvernants nègres à garantir la sécurité, la stabilité et la prospérité à leurs sujets.
Enfin, les
tenants du « métissage culturel » érigé en suprême panacée déplorent
que de toutes les contrées de
Face à cette virulente campagne internationale qui bénéficie en outre de solides relais financiers, il importe avant tout de rétablir la vérité historique en mettant l’accent avec un maximum de rigueur et de précision sur la guerre impitoyable que mène depuis au moins deux siècles une coalition d’Etats occidentaux contre le seul peuple haïtien coupable d’avoir conquis au prix de terribles souffrances et sacrifices sa liberté en indiquant du même coup aux autres nations opprimées du monde le chemin à suivre.
C’est seulement à la lumière de cette victoire héroïque des esclaves sur leurs bourreaux qu’on peut s’expliquer la haine inextinguible que vouent à Haïti les nostalgiques de l’ordre esclavagiste et de la « suprématie blanche ».
Sinon pourquoi ce voyeurisme morbide et malsain cyniquement affiché sous couvert d’assistance humanitaire ? Pourquoi ce mépris sournois et condescendant envers les victimes d’une terrible catastrophe naturelle ?
Pourquoi cet acharnement contre un peuple pacifique qui n’aspire qu’à se développer économiquement, à se doter d’institutions stables, à s’épanouir culturellement ?
Pour répondre à ces graves interrogations, on a été amené à développer, en s’appuyant sur une méthodologie pluridisciplinaire et une documentation quasi exhaustive, quatre principales thématiques libellées comme suit :
1 – Les résistances des « Nègres
marrons » de Saint Domingue et l’effondrement du système esclavagiste de
1503 à 1803.
2 – La coalition des Etats occidentaux
(France, Espagne, Angleterre, Etats-Unis etc.) contre la première République
noire de l’histoire.
3 – L’isolement diplomatique, la
déstabilisation institutionnelle et la paupérisation d’Haïti.
4- Le triomphe de l’Impérialisme
humanitaire et le spectre de la recolonisation d’Haïti.
Il ressort
de cette rétrospective que des générations entières de chercheurs occidentaux se
sont employées à déformer consciemment les faits historiques dans le but de
faire d’Haïti le repoussoir des nations modernes et l’épouvantail de
Il va sans dire que la responsabilité des élites haïtiennes dans le naufrage de l’île fait l’objet d’un développement spécifique.
Un accent
particulier est également mis sur l’importance cruciale et décisive de la
fameuse cérémonie africaine de régénération spirituelle des « Moun Kam » de Saint Domingue au Bwa Kay Moun improprement appelé
« Bois caïman ». Une étude originale de la dite cérémonie fondée
essentiellement sur les rites de régénération en vigueur au Bénin est présentée
pour la première fois. Il n’y eut du reste qu’un seul précédent dans le Nouveau
Monde, à savoir les rites Yoruba de fondation du célèbre « Quilombo »
de Palmarès à la fin du XVIème siècle dans la région de Pernambouc. (Brésil). Au
demeurant, et contrairement à l’opinion répandue, les valeurs fondatrices de
Jean Charles Coovi
GOMEZ