Mardi 3 juillet 2007

Disparition de Madame Georges Pompidou

Le président du Centre Georges Pompidou, Alain Seban, et l’ensemble des personnels du Centre ont appris avec consternation la disparition de Madame Georges Pompidou et s’inclinent avec respect et une grande émotion devant l’immense personnalité qui vient de nous quitter.

Madame Georges Pompidou a toujours accompagné, suivi, soutenu le Centre depuis son origine et tout au long des trente années de son existence.

Profondément engagée dans l’aventure d’une institution qu’elle aimait de tout son cœur, elle n’a jamais ménagé ni son temps, ni ses forces pour encourager son développement et son rayonnement en France et à l’étranger et l’aider à surmonter les difficultés.

Jusqu’à ses dernières heures, elle s’est investie avec passion dans les projets d’avenir du Centre, avec une énergie que nous avions fini par croire inépuisable.

Montrant, pour la vie de la maison, une attention de tous les instants, elle savait être présente quand il le fallait sans jamais sortir du rôle qu’elle s’était assigné, avec une élégance, un tact et une dignité qui forçaient l’admiration de tous.

Si elle était la gardienne des principes et de l’esprit qui fondent le Centre, c’était toujours pour nous inviter à davantage d’exigence et pour nous encourager à aller de l’avant, car elle aimait passionnément le mouvement, avec une liberté d’esprit qui n’appartenait qu’à elle.

Aujourd’hui, le Centre Pompidou tout entier se sent orphelin. La disparition de Madame Georges Pompidou laisse un vide immense dans les cœurs de tous les agents du Centre.

A son fils, le professeur Alain Pompidou, à ses petits-fils, Thomas, Yannick et Romain, à ses arrière-petits-enfants, nous adressons nos condoléances chaleureuses et très profondément attristées

Communiqué de presse du président du Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, A. Seban à la suite de la disparition de Madame Georges Pompidou.

 

 

La mort de Claude Pompidou

France 2.fr, 03 juillet 2007

La veuve du président Georges Pompidou est décédée mardi matin à son domicile parisien, à 94 ans

Née Claude Cahour, elle avait été, aux côtés de Georges Pompidou, la première dame de France du 20 juin 1969 au 2 avril 1974, date à laquelle son époux est mort en fonction.

Elle présidait la fondation portant son nom, et dont la mission est d'aider les personnes âgées, les malades et les enfants handicapés.

Les obsèques devraient se dérouler vendredi en fin de matinée.

Réservée et anti-conformiste, elle goûtait peu la politique. Passionnée par l'art moderne, elle était proche des créateurs et avait mené une activité discrète mais constante pour soutenir les milieux artistiques. Elle aimait fréquenter en privé des artistes comme le peintre Bernard Buffet ou l'écrivain Françoise Sagan. Elle avait initié son mari à l'art contemporain. Le couple avait d'ailleurs meublé certaines pièces de l'Elysée avec des meubles design.

Elle était par ailleurs présidente de la Fondation Claude Pompidou, créée en septembre 1970 au profit des handicapés et des personnes âgées. A l'Elysée, Mme Pompidou avait introduit un style plus moderne, moins rigide, qui contrastait avec l'attitude effacée d'Yvonne de Gaulle.

Peu encline à la vie publique, elle ne s'en prêta pas moins avec élégance aux obligations de la vie officielle, lorsque son mari était à Matignon (1962-68), puis à l'Elysée (1969-74). Mais Claude Pompidou n'appréciait guère la vie au Palais de l'Elysée, qu'elle qualifiait de "maison du malheur" depuis la mort de son mari. C'est là aussi qu'elle dut affronter les rumeurs de l'affaire Markovic. Une affaire politique, greffée sur un fait-divers.

Après la mort du président Pompidou, elle amena une vie discrète, s'investissant pleinement dans la Fondation Claude Pompidou. Elle s'attacha également à défendre l'oeuvre de son époux, notamment auprès du Centre Georges-Pompidou, où elle n'avait cependant aucune fonction officielle.

Mère du professeur Alain Pompidou, elle s'était occupée de nombreuses associations (Fondation Guggenheim, Kandisky, Amis de Brancusi). Mme Pompidou avait livré ses souvenirs dans "L'Elan du coeur" (1997).

 

Réactions:

 Le président Nicolas Sarkozy : "C'est une très triste nouvelle. C'était une très grande dame, (...) une personne de très grande qualité qui faisait honneur à notre pays", a-t-il déclaré à des journalistes. "J'avais eu le plaisir de la rencontrer quelques jours après mon élection, dans ses bureaux de la fondation Pompidou. Elle a accompagné et aimé son mari qui était un très grand président. J'ai beaucoup de chagrin", a également dit le chef de l'Etat, ajoutant: "C'était une personne qui a beaucoup souffert, elle a souffert de la calomnie, elle n'a pas toujours apprécié la vie politique".

L'ancien président Jacques Chirac et son épouse Bernadette, intimes de Mme Pompidou, ont souligné dans un communiqué qu'"avec elle, ils perdent une de leurs amies les plus proches et les plus fidèles". Jacques Chirac salue "tout particulièrement l'engagement personnel de Claude Pompidou au service des autres et notamment des enfants frappés par la souffrance, la maladie et le handicap ainsi que des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer". "Il tient également à rendre hommage à l'action inlassable de Mme Pompidou auprès des artistes".

La ministre de la Culture, Claude Albanel, a rendu hommage à Claude Pompidou, "à sa franchise, sa générosité, sa sincérité et à la remarquable capacité qu'elle avait d'aller au devant des autres avec compassion, admiration et amour".

 


 

Décès de Claude Pompidou à l'âge de 94 ans

PARIS, AP, 03 juillet 2007 - Claude Pompidou, la veuve de l'ancien président Georges Pompidou est décédée mardi à Paris à l'âge de 94 ans, a-t-on appris auprès de la fondation dont elle était fondatrice et présidente depuis plus de 35 ans. Aucun autre détail n'a été donné dans l'immédiat. Marraine des arts, Claude Pompidou avait également consacré sa vie à venir en aide aux enfants handicapés et aux personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer.

"C'est une très triste nouvelle parce que Mme Pompidou était une très grande dame", a salué Nicolas Sarkozy, en marge d'un déplacement à Marseille. "La France perd une grande dame, j'ai beaucoup de chagrin", a dit le chef de l'Etat en parlant d'une "personne de très grande qualité qui faisait honneur à notre pays".

"C'est une personne qui a beaucoup souffert de la calomnie, souffert parce qu'elle n'a pas toujours apprécié la vie politique dans ce qu'elle a de très cruel", a souligné M. Sarkozy. "C'était une personne qui, des années après la mort de son mari, vivait très discrètement, qui a n'a eu comme seul souci que de faire le bien autour d'elle", notamment avec la fondation portant son nom.

Jacques et Bernadette Chirac, très proches de Mme Pompidou, ont fait part de leur "infinie tristesse", disant perdre "une de leurs amies les plus proches et les plus fidèles". Dans un communiqué, l'ancien président et son épouse précisent s'être rendus lundi après-midi à son chevet "pour lui témoigner leur affection et leur soutien". Ils se rendront ce mardi après-midi à son domicile parisien du quai de Béthune "lui rendre un dernier hommage et être aux côtés de la famille".

M. Chirac a tenu "à saluer tout particulièrement l'engagement personnel de chaque instant" de Mme Pompidou "au service des autres et notamment des enfants frappés par la souffrance, la maladie et le handicap, ainsi que des personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer". Il rend également hommage "à l'action inlassable de Mme Pompidou auprès des artistes", une femme qui a "toujours eu à coeur de soutenir la création contemporaine et le rayonnement des arts et de la culture".

Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et ex-président du Centre Pompidou, a souligné sur Europe-1 que "l'art était au centre de la vie de Claude Pompidou. Elle aimait les arts et les artistes", jouant "un rôle majeur en accompagnant la découverte de l'art et musique contemporaine" par son mari Georges Pompidou.

Elle "n'hésitait jamais à soutenir les présidents, les responsables" du Centre Pompidou "quand telle ou telle difficultés se présentait", a rappelé M. Aillagon. Ce que confirme Alain Seban, l'actuel président du centre. Mme Pompidou "a toujours accompagné, suivi, soutenu le Centre depuis son origine", dit-il dans un communiqué. "Profondément engagée dans l'aventure d'une institution qu'elle aimait de tout son coeur, elle n'a jamais ménagé ni son temps, ni ses forces pour encourager son développement et son rayonnement en France et à l'étranger et l'aider à surmonter les difficultés. Jusqu'à ses dernières heures, elle s'est investie avec passion dans les projets d'avenir du Centre, avec une énergie que nous avions fini par croire inépuisable". AP

 


France: décès de Claude Pompidou, veuve de l'ancien président

(Belga) Claude Pompidou, 94 ans, veuve de l'ancien président français Georges Pompidou (1969-1974), est décédée mardi matin a son domicile à Paris.

La Fondation Claude-Pompidou, qu'elle avait créée, n'a pas été en mesure immédiatement de préciser les circonstances de sa mort. Elle a indiqué que les obsèques se dérouleraient vendredi en fin de matinée. Mme Pompidou avait mené une activité discrète mais constante pour soutenir les milieux artistiques. Au palais présidentiel de l'Elysée, elle avait introduit un style plus moderne, moins rigide, qui contrastait avec l'attitude effacée d'Yvonne de Gaulle. Réservée et anti-conformiste, Claude Pompidou goûtait peu la politique et était passionnée par l'art moderne. Créée en septembre 1970, sa fondation se consacre à l'aide aux patients hospitalisés, aux personnes âgées et aux enfants handicapés. (NLE)

http://www.rtbf.be/info/belganews/BELGANEWS17776960_5

 

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