«
Migrations et transferts dans l’espace atlantique du XVIIIe siècle à
nos jours ».
Journée
d’étude du Centre de Recherches en Histoire Atlantique et Internationale de
l’Université de Nantes (CRHIA)
Jeudi
21 juin 2007, Salle de Conférences, Bâtiment de la Censive, Université de
Nantes.
PROGRAMME
10h-10h15. Mot
d’accueil (M. Catala, C. Thibaud)
TRANSFERTS ET
MODELES
10h15-11h. Annick
Lempérière , « Dépasser la caricature : regards et transferts réciproques entre
l’Amérique ibérique et les Etats-Unis, XIXe-XXe siècles
».
11h-11h45. Bernard
Salvaing , « Aux origines de la négritude. E-W Blyden et l’Ethiopianisme. Un
exemple de débats autour des transferts de modèles culturels, religieux et
politiques entre Europe, Afrique, Amérique dans la deuxième moitié du
XIXe siècle ».
11h45-12h15.
Discussion
Déjeuner
MIGRATIONS
13h45-14h30.
François Weil, « Les migrations de France aux Amériques comme objet d’histoire
».
14h30-15h15. Guy
Saupin, « Les migrations françaises vers la Nouvelle-France au XVIIe
siècle. Nouvelles approches historiographiques ».
Pause
15h30-16h15. Eric
Saugera, « L’émigration bonapartiste aux Etats-Unis et ses conséquences
(1815-1865). »
16h15- 16h45.
Discussion
Cette
journée d’étude se propose d’interroger certains enjeux actuels de
l’historiographie à propos des transferts et des migrations dans l’espace
atlantique du XVIIIe siècle à nos jours. Pour comprendre ces
phénomènes, le choix d’une échelle globale s’est imposé dès les années 1950.
L’histoire atlantique s’est ensuite attachée à décrire la genèse et les
dynamiques de cet espace de communication comme lieu autonome. Les relations
entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques ont représenté un élément central des
mutations sociales, économiques et politiques des diverses sociétés de ces
continents. D’autre part, l’espace atlantique constitue un laboratoire
exceptionnel (et parfois dramatique) pour observer les différentes modalités de
l’échange : migrations libres ou forcées, modèles politiques ou culturels,
échange de biens ou d’idées, avec leurs effets de conflit, de rejet,
d’adaptation, de recomposition. Il permet en outre de revenir sur les notions de
centre et de périphérie afin de poser à nouveaux frais la question du rôle de
l’Europe, puis de l’Amérique du Nord, dans la formation de cet
espace.
Il
s’agit, d’abord, de présenter les principales questions historiographiques qui
traversent les études concernant les migrations et les transferts dans l’espace
atlantique. Nous espérons que pourra s’ensuivre un débat fructueux, permettant
de confronter les concepts, approches et démarches méthodologiques diverses, qui
partagent le souci d’inscrire les phénomènes historiques dans un contexte de
communication globale. Nous proposons quelques questions d’ordre général, qui ne
cherchent aucunement à contraindre la réflexion et les débats. Ces problèmes
sont plutôt des points de repères dans une matière riche et
complexe.
. Y
a-t-il une singularité des transferts et migrations dans l’espace atlantique
depuis le XVIIIe siècle par rapport au reste du monde ?
.
Quels sont les effets historiographiques du choix d’une échelle d’analyse
globale ?
.
Les transferts et migrations dans l’espace atlantique posent-il des problèmes
historiographiques particuliers par rapport au reste du monde ?
.
En quoi les travaux sur des de transferts et migrations dans l’espace atlantique
réinterrogent-ils les cadres conceptuels et théoriques structurant l’analyse des
migrations internationales ?
Clément
Thibaud [mailto:clement.2thibaud@wanadoo.fr]
jeudi
31 mai 2007 13:15