6e PRINTEMPS DES POETES DES AFRIQUES

ET D’ AILLEURS

 

DU 7 au 15 mars 2009

 

« En rires au pays de la néo-négritude »

  

L’éclosion du Printemps parisien est insécable des festivités poétiques de la néo-négritude, et nous sommes vigoureusement de retour pour la 6e année consécutive. Partout dans Paris ont poussé des arbres indépendants semés par la musicale graine poétique  de la néo-négritude parisienne .Nous nous en réjouissons vivement, néanmoins notre humble devoir est de rappeler énergiquement que la néo-négritude ne serait être  imbibée de racisme au risque de trahir grandement la large et paisible source négritudienne à laquelle elle s’abreuve goulûment. Aimé Césaire, le Père, non pas de « la notion de négritude », mais du néologisme « négritude » affirmait lui-même : « ne faites pas de moi un homme de haine pour lequel je n’ ai que haine ».Cette phrase éthique et poétique du Pape de la négritude tonna dans le ciel sombre du Cahier d’ un retour au pays natal dès 1939.Ce désir d’ un humanisme noir sera théorisé, par la suite, à travers maintes articles écrits par son plus-que-frère le théoricien de la négritude Léopold  Sédar Senghor.

En théorie jadis, et maintenant en pratique, grâce à l’élection récente et spectaculaire de Barak H. Obama -le premier Président noir des Etats-Unis d’ Amérique-l’ humanisme moderne n’est plus l’apanage des Blancs !

 

Une horde vocale noire et blanche s’interroge légitimement sur l’état d’avancement de notre anthologie manifeste de la néo-négritude, annoncée pour l’année dernière et dont ils n’ont point vu la moindre ombre d’apparence. Je les comprends et les rassure, en leur susurrant gentiment qu’il existe dans la nature humaine des blocages psychologiques relevant de             l’inconscient, j’en ai été tristement la victime …L’explication psychanalytique de ce phénomène relève du fait que le manifeste de la néo-négritude poétique ne pouvait en aucun cas paraître avant le manifeste de renforcement et de célébration de la négritude poétique. Le père ne peut, en effet, pas venir du fils !

 C’est ainsi que je vous annonce non plus une, mais deux anthologies avant décembre 2009, la date officielle du IIIe Festival Mondial des Arts Nègres, lequel se tiendra à Dakar sous le signe de la Renaissance africaine et sous l’égide du Président Abdoulaye Wade. L’anthologie Poèmes d’amour des Afriques et d’ Ailleurs et celle sur 30 poètes de la négritude (traduite en anglais, en espagnole et en vietnamien) honoreront cette rencontre dakaroise tant attendue, et bien d’autres encore .Elles seront en fait nos ambassadrices urbi et orbi, et ce pendant encore de nombreuses années.

 

La 6e édition du Printemps des Poètes des Afriques et d’ Ailleurs a pour parrain, pour  la 4e année consécutive, le poète de la négritude Martial Sinda(Premier poète de l’ Afrique Equatoriale Française en 1955 et Grand Prix de L’ AEF en 1956).Permettez-nous, à cet instant précis, à la fois d’ avoir aussi une chaleureuse pensée  pour le parrain des deux premières éditions de notre festival, j’ ai nommé le poète de la négritude Jacques Rabémananjara(Grand prix de l’ Académie française), et de rappeler sa devise fondatrice que nous avons faite nôtre : « Il est bon que les poètes des Afriques et d’ Ailleurs cherchent à se rapprocher, à se réunir le plus souvent possible pour un fructueux échange d’ expériences humaines : se connaître entre eux et se faire connaître par ceux qui pratiquent la langue dont ils sont fiers de porter la bannière ! ».

 

Pour la 6e édition nous n’avons pas de poète invité d’honneur, néanmoins nous commémorerons les 70 ans du Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire. Cet ouvrage dont la parturition fut douloureuse occupe une place phare dans les maillons de la chaîne de la négritude. Nous lirons cette belle pièce phare de la négritude de manière feuilletonesque tout au long des 5 riches jours de notre festival fraternel.

Parmi les autres dates anniversaires, nous aurons une pensée profonde pour les 50 ans du 2e Congrès des artistes et intellectuels noirs qui s’est tenu à Rome sous la houlette de la Société Africaine de Culture administrée par Alioune Diop. C’est ainsi que  nous dédierons notre soirée de clôture à Alioune Diop, lequel fut non seulement le Socrate noir de la négritude, mais aussi l’éditorialiste et l’initiateur de grandes messes de la négritude. Au cours de notre soirée de clôture placée sous de bons auspices, nous devrions adopter une résolution pour la création d’un espace culturel noir à Paris. Cette ville lumière fut- et il ne faut pas l’oublier- grâce à la volonté de Georges Clémenceau et à la subtilité de Blaise Diagne, le lieu d’accueil, il y a 90 ans (du 19 au 22 février), du Premier Congrès Panafricain qui sous l’égide de W.E.B. Du Bois déposa auprès de la Société Des Nations(ancêtre de l’ ONU) des résolutions pour améliorer le triste sort des Noirs des colonies tout en demandant que les anciennes colonies de l’ Allemagne vaincue soient confiées à une gestion internationale.

Et, pour couronner le tout, avant d’être emporté par l’appel irrésistible des aèdes et des tam-tams ensorcelants, nous nous joignons en esprit au centenaire de NAACP (National Association  for the Advancement of Colored People), la plus ancienne association pour         l’avancement des Noirs cofondée par W.E.B. Du Bois et des Blancs progressistes. Comment ne pas avoir une petite pensée pour le récent départ vers l’au-delà de l’actrice Marpessa Dawn,  l’Eurydice noire du fameux film Orfeu negro de Marcel  Camus, lequel obtint en 1959 à la fois  la palme d’or du festival de Cannes et l’Oscar et le Golden globes du meilleur film étranger. C’était il y a 50 ans !

 

Que vive la poésie enfanteuse d’espoir et de rêves fraternels sur l’iris d’un œil multicolore !

 

 

                                                                                     Le Président

 

                                                                                      Thierry Sinda,                                                                                                                                                                                                                      

COMITE D’ORGANISATION

 

Président : Thierry SINDA

Professeur de Lettres, poète, délégué général sssspoète, délégué général chargé de la francophonie

français, critique de cinéma au magazine Amina, conseiller littérature et cinéma du III FESMAN (Festival Mondial des Arts Nègres -décembre 2009)  et auteur d’une thèse de doctorat sur la négritude. Il

Il a publié un drame poétique Voyage en Afrique à la recherche de mon moi enivré aux éditions Atlantica-Séguier (www.atlantica.fr).

 

Directeur artistique : Moa ABAÏD (acteur, metteur en scène et arthérapeute)

Contact : poetesdesafriques@voila.fr

Portable : 06 10 01 95 25

Blog officiel : neonegritude33.afrikblog.com

 

 

PARTENAIRES :

Printemps des poètes, Université de la Sorbonne-Nouvelle, Société des Poètes français, Restaurant La Tontine d’ or, L’Agence de la Promotion des Cultures et du Voyage, Universlam, Radio Fréquence Paris Pluriel (Echo du Capricorne et Tam-tam magazine ), africultures.com, sangonet.com, CMAI DOM-TOM, francopoésies du Val d’ Yerres, Diaspora africaine, les magazines Amina ,Echo du Mali et Francophonie actualités,  Valerio Truffa (atelierfiwe.com), et Dominique Drouet et Colette Perrier.

 

                       

                              Programme du 7 au 15 mars 2009 

Samedi 7 mars

.19h30-23h : Lectures-dédicaces avec Fatima CHBIBANE-Bennaçar(Maroc), Evelyne PELERIN NGO MAA(Cameroun), Mahieddine BENTIR(Algérie), Francine RANAIVO(Madagascar), Elimane KANE (Sénégal), BOUDJI(Algérie), Marie-France DANAHO(Guyane), ISTINA(Congo) et mini scène ouverte.

Musiciens : Partageons nos différences (France-Mali) (Benoit ROQUE et Lamine KOUYATE)

Conférence : « Les poètes de la Harlem Renaissance » par Samuel LEGITIMUS (acteur, metteur en scène et Président du collectif  James Baldwin de Paris).

Lieu : Société des Poètes français

16, rue Monsieur le Prince 75006 PARIS (RER Luxembourg ou M° Odéon)

Tel : 01 40 46 99 82

 

 

Lundi 9 mars

. 17h-19h : Interventions à l’université de la Sorbonne-Nouvelle dans le séminaire doctoral  du Professeur Jean Bessière.

Conférences : «  Le rire chez les auteurs de la négritude » par Thierry SINDA et « Les poètes de la Harlem Renaissance » par Samuel LEGITIMUS (acteur, metteur en scène et Président du collectif  James Baldwin de Paris).

Lectures illustratives par les acteurs : Moa ABAÏD, Ariane SELASSIE et Ozùa TAYORO.

Lieu : Université de Paris III (site Sorbonne) département de littérature générale et comparée (2e étage)

17, rue de la Sorbonne 75005 Paris (M° Saint-Michel ou Luxembourg)

 

.19h30-23h :Lectures-dédicaces :HOURIA(Comores), Deva KOUMARANE (Inde), Ozùa TAYORO(Côte d’ Ivoire), Jaimé GALDOS(Pérou), NANA Youla YANSANE(Franco-guinéenne), Isaline REMY(France), Marie-Lou CHENET (Haïti),Romuald CHERY(Martinique), Ferdy AJAX(Haïti),  Régine MAZION(France), Omoleï PONS-DOLO(franco-malienne) , et Nadia GUERBAS(Algérie).

Musiciens : Partageons nos différences (France-Mali) (Benoit ROQUE et Lamine KOUYATE) et Ben NODJI (Comores).

Conférence : 1ère présentation du projet d’un espace culturel afro à Paris  (TAM) par Samuel LEGITIMUS 

Lieu : Restaurant la Tontine d’or

27, rue Jean-Pierre Timbaud

75011 Paris

M° Oberkampf

Tel : 01 47 00 51 02

       

Jeudi 12 mars 

.19h30-23h : Lectures-dédicaces Jeannine DION GUERIN accompagnée à la Kora par Lamine Kouyaté, N’ dongo MBAYE(Sénégal), Mab ELHAD (Comores), Khéloufi SALIÂME (Franco-algérienne) accompagnée musicalement par Laurent BERNARD(France), ANTSIVA(Madagascar), Barnabe LAYE (Bénin), ROMA(Martinique), Théodia TEODORO (Portugal), Alain Alfred MOUTAPAM(Cameroun),Fredy JAOFERA(Madagascar), Thierry SINDA(Congo)

Musicien : Ben NODJI (Comores)

Conférence : « Le rire chez les auteurs de la négritude » Par Thierry SINDA

Lieu : Société des Poètes français

 

Samedi 14 mars  -A partir de 15h précises

Lectures, débats et animations artistiques, culturelles  et culinaires :

. Scène ouverte avec Mab ELHAD (Comores), Janine DION GUERIN(France) accompagnée à la Kora par Lamine KOUYATE, N’ dongo MBAYE(Sénégal), Deva KOUMARANE (Inde), Marie-Lou CHENET (Haïti), Isaline REMY(France), Romuald CHERY(Martinique),Sophie CERCEAU(Brésilo-béninoise), Ferdy AJAX(Haïti), ISTINA(Congo) , Iverlene DIALLO(Barbade), Francine RANAIVO(Madagascar), Maggy de COSTER (Haïti), Fredy JAOFERA(Madagascar), Evelyne PELERIN NGO MAA(Cameroun), Théodia TEODORO (Portugal), Pascale RABESANDRATANA(Madagascar), Nadia GUERBAS(Algérie), NANA Youla YANSANE(Franco-guinéenne ), ROMA(Martinique)…

.Débat : « 2e présentation du projet de  création d’un espace culturel africain à Paris » (Théâtre Africain Mondial) par Samuel LEGITIMUS

. Animations : présentation d’ une  école nouvellement construite à Daga en pays Dogon par Akonio DOLO(Dogon théâtre), extrait du spectacle Négritudes par Amadou GAYE(Sénégal), extrait de spectacle de contes Kongo par Gabriel KINSA(Congo), extrait du spectacle Liberté de Sadia LBAZ (Vibraction hip hop ; Franco-marocaine), et présentation de produits culinaires de Madagascar par Francine RANAIVO(Madagascar)…

.Musiciens –chansonniers : Ben NODJI (Comores), Partageons nos différences (Benoit ROQUE et Lamine KOUYATE), Pascale RABESANDRATANA(Madagascar),  Mahieddine BENTIR(Algérie).

Lieu : dans un loft (porte verte)

           6, impasse Popincourt Paris 11e (niveau 34 -36 rue Popincourt) M° Voltaire

 

Dimanche  15mars 

 Dédiée à Alioune DIOP

. A 15h : Adoption d’une résolution pour la création d’un espace culturel africain à Paris par Samuel LEGITIMUS

. A 19h : Scène ouverte slam poésie en partenariat avec Universlam dirigée par King BOBO et RAHMAN. Maîtresse de Cérémonie Donna VICKXY(Cameroun).

 . A 21h : Dîner de clôture

Lieu : Restaurant la Tontine d’or