MSAS-2006, Bamako , 30 Juillet/July-3 Aout/August) - MSAS'2008

 

(Mali Symposium on Applied Sciences, MSAS - Symposium malien sur les sciences appliqués)

 


 

MSAS'2008

Bamako : 3 - 8 Août 2008

 

Discours d'ouverture

Allocation du Professeur Amadou TOURE, Ministre des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique

 

Madame le Recteur de l'Université de Bamako,

Professeur Diola Bagayoko, Président d'Honneur du Symposium Malien des Sciences Appliquées,

Professeur Sylvester James Gates, Invité Spécial,

Messieurs les Doyens des Facultés et les Directeurs des Grandes Ecoles,

Mesdames et Messieurs,

Chers Collègues,

C'est une insigne honneur pour moi de passer avec vous les premiers moments de cette importante rencontre de chercheurs d'Afrique et d'ailleurs à Bamako,

C'est autant plus propice, que pour la première fois depuis longtemps, le Mali dispose à nouveau d'un Ministère chargé des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique. Le symposium Malien sur les Sciences Appliquées que le Ministère de l'Education Nationale a pris en charge dans le passé est un modèle de partenariat unique entre le mouvement associatif, société civile, et le gouvernement, entre public et privé. Il a été totalement conçu et exécuté par les chercheurs maliens de l'intérieur et de l'étranger, en collaboration avec leurs collègues.

Le cheminement du MSAS depuis la première édition d'août 2000 montre une étonnante régularité et constante malgré la précarité des moyens de son organisation. En fait, sa continuité est encore davantage due à la détermination et à la créativité des organisateurs et des participants qui consentent tous d'énormes sacrifices pour réaliser cette rencontre tous les deux ans. Ainsi, nous nous retrouvons aujourd'hui pour la cinquième édition du Symposium Malien sur les Sciences Appliquées.

Le programme que nous avons reçu des organisateurs donne une idée de la grande diversité des disciplines et thèmes concernés. Ces thèmes ressortissent aussi bien aux sciences naturelles qu'aux sciences sociales. Cette variété, j'allais dire cette richesse, reste importante dans un contexe qui ne favorise pas l'échange entre les chercheurs de structures différentes à l'intérieur même de Bamako ou du Mali. Le programme montre assi la grande diversité des institutions africaines et internationales représentées, et c'est un mérite que le MSAS contribue ainsi à l'expansion du réseau universitaire entre les individus, aux niveaux régional et international. Cette ouverture de l'université malienne à l'extérieur est la seule voie pour apprendre et profiter des expériences vécues ailleurs. Et les participants ici présents sont les principaux acteurs et promoteurs, à titre individuel et instititutionnel.

Parmi les nombreux thèmes de cette année, je vous invite à considérer trois :

Le premier thème est relatif à la situation de l'agriculture au Mali notamment les progrès enregistrés dans ce secteur.

Le second porte sur le renforcement des relations entre l'université et l'industrie :

Comment résoudre les problèmes urgents auxquels l'actualité et la réalité nous confrontent, ceux-là qui ont déjà fait l'objet de travaux soutenus dans les éditions passées du Symposium ? C'est à dire, les problèmes d'approvisionnement énergétique et alimentaire. C'est tout à l'honneur des collègues chercheurs qui se consacrent aujourd'hui à la quête d'une culture de l'exellence et qui se dévouent à l'étude des problèmes sur le long terme afin d'y apporter des solutions durables.

Le troisième thème enfin, tout aussi pertinent que les autres, est la palce de la femme africaine dans la recherche scientifique et technologique.

Ici, les problèmes sont assez connus, un défi démographique avant tout, avec la faible présence des filles dans les séries scientifiques dès le cycle secondaire, ce qui se traduit par un nombre réduit d'étudiantes poursuivant des carrières en sciences et techniques.

Malgré ces écarts, mes femmes sont présentes dans la recherche au Mali et celles qui poursuivent leurs carrières jouent un rôle crucial dans la motivation des jeunes filles et des jeunes femmes à poursuivre des études scientifiques, à rêver de devenir des chercheurs et inventeurs aussi.

Tous ces débats appellent nécessairement à une réflexion plus approfondie sur la structure universitaire que nous voudrions voir émerger. Il s'agit d'une université d'hommes et de femmes, une université de nos besoins comme le préconise le Président Amadou Toumani TOURE dans son Programme pour le Developpement Economique et Social, et comme la rappelé le Premier Ministre Modibo Sidibé dans sa Déclaration de Politique Générale

En effet, l'universit´ malienne est très jeune et ses bases encore fragiles, et toutes les contributions sur l'organisation, le programme, l'administration et les relations humaines au sein de l'institution universitaire sont extrêmement utiles. Je pense que c'est là aussi un mérite appréciable d'une rencontre régulière comme le MSAS de pouvoir rassembler les compétences nationales et internationales pour échanger sur des questions que les structures universitaires ont en partage, qui ne sont pas l'apanage d'unb pays et d'une région. Même si, comme d'habitude, les crises et urgences structurelles sont plus aigues chez nous en Afrique. Les concertations préliminaires en cours pour l'organisation d'un Forum national sur l'éducation illustre la prise de conscience générale de la gravité de la situation et de la détermination des autorités maliennes à construire voire à renforcer le système éducatif sur des bases plus saines.

Vous voyez donc la pertinence de ce cadre d'échange, d'anticipation et d'action concrète, en plus de l'activité spéculative qui sous-tend la recherche de base en général. J'espère que la présente rencontre renforcera davantage les liens de coopération entre les individus et les institutions, contribuera à promouvoir la poursuite du savoir sans sacrifier la chaleur humaine.

Sur ce point surtout, j'espère que nos hôtes auront l'occasion de sentir l'esprit d'accueil de la société malienne, la présence directe de sa culture diverse et unie. J'espère que les chercheurs et étudiants locaux les aideront pleinement dans ce sens... Car le premier apport du Symposium reste, avant tout, l'honneur que vous nous faites en venant à nous, surtout par solidarité, malgré vos occupations et emplois de temps chargés. Je pense surtout au Professeur Sylvester James Gates qui, depuis 2004, a fait le voyage de Bamako pour encourager les chercheurs maliens et africians à poursuivre leurs efforts, en dépit des contraintes. Aussi pour réistérer le rôle crucial des pouvoirs publics dans la promotion de la science, et surtout pour faire comprendre que la recherche scientifique et technologique est un investissement rentable et qu'elle est le seul capable d'affranchir les peuples et leurs économies des aléas naturels. Je voudrais rendre hommage au président d'honneur du Symposium, le professeur Diola Bagayoko dont nous apprécions l'engagement continu et depuis quelque temps la charge qui est la sienne d'orienter la réflexion nationale sur l'enseignement supérieur, dans le cadre de la préparation du Forum national sur l'éducation.

Distingués participants du Symposium,

Chers Collègues,

Mesdames et Messieurs,

En souhaitant à vous tous et à vous toutes la bienvenue au Mali et en espérant productives vos journées, je déclare ouverts les travaux du cinquième Symposium Malien sur les Sciences Appliquées.

Je vous remercie.

http://www.msas.maliwatch.org/msas2008/open_discours1F.html

 

 


 

 

MSAS-2006 ( Bamako , 30 Juillet/July-3 Aout/August)

 

Lieu/Place :  Centre International de Conference de Bamako (Ex Palais des Congres)

Contacts : (+223) 638 04 86, 913 07 80, 673 78 13

 

Programme/Program

 

Dimanche 30 Juillet (Salle de conference I)/ Sunday, July 30 (Conference room I)

09:30-11:00 Ouverture /Opening  

11:00-11:30 Pause/Break

11:30-13:00 Session speciale: Inventer un meilleur futur  /Special session: Inventing a better future

13:00-14:30 Dejeuner/Lunch

14:30-17:00 Session  X: Atelier: L'enseignement supérieur au Mali dix ans après la création de l'Université: état des lieux / Workshop:  State of Higher Education in Mali: 10 Years  after the Opening of the University

 

Lundi 31 Juillet (Salle de conference I & II)/ Monday, July 31 (Conference room I & II)

08:30-13:15 Session I : Pleniere (Salle de conference I)/ Pleanary (Conference room I)

13:15-14:30 Dejeuner/Lunch

14:30-17:30 Session II : Conference sur les mathematiques et applications (Salle de conference I)/ Conference on Mathematics and Applications (Conference room I)

16:00-18:30 Session IX: Atélier Histoire des Sciences en Afrique (Salle de conference II)/ Workshop: History of Science in Africa (Conference room II)

 

Mardi 1er  Aout (Salle de conference I & II)/ Tuesday, August 1 (Conference room I & II)

09:00-13:00 Session III : Conference sur les sciences physiques et applications (Salle de conference I)/ Conference on Physics and Applications (Conference room I)

10:00-13:00 Session XI: Atelier/Workshop:  Systemes de securite alimentaire pour l'Afrique (Salle de conference II)/ Building Food Security Systems for Africa (Conference room II)

13:00-14:30 Dejeuner/Lunch

14:30-17:30 Session V : NEPAD Council Conference on Biomedical Sciences, Biotechnology  & Biopharmaceuticals (Salle de conference I)/(Conference room I)

14:30-18:30 Session VI: Atelier : Exploitation de l’énergie solaire dans les régions africaines arides, semi-arides et  peu humides(Salle de conference II)// Workshop : Leveraging solar energy in arid, semi-arid and sub-humid areas of Africa (Conference room II)

 

Mercredi 2  Aout (Salle de conference I & II)/ Wednesday, August 2 (Conference room I & II)

09:00-13:00 Session VIII: Sciences de l’ingénieur et de l’environnement 1/2 (Salle de conference I)/Engineering and Environmental Sciences 1/2 (Conference room I)

09:00-13:00 Session VII : Sciences sociales  (Salle de conference II)/Social Sciences   (Conference room II)

13:00-14:30 Dejeuner/Lunch

14:30-18:00 Session VIII: Sciences de l’ingénieur et de l’environnement 2/2 (Salle de conference I)/Engineering and Environmental Sciences 2/2 (Conference room I)

 

Jeudi 3  Aout (Salle de conference I)/ Thursday, August 1 (Conference room I)

 

09:00-13:00 Session IV : Education, langues et technologies de l'information 1/2 / Education, Languages & IT Conference 1/2

13:00-14:30 Dejeuner/Lunch

14:30-16:00 Session IV : Education, langues et technologies de l'information 2/2 (Salle de conference I)/ Education, Languages & IT Conference 2/2

 

17 :00 Cloture/Closing

 

English version follows

Les présentations orales emploieront la projection d'affichage LCD. Il y aura aussi un équipement pour des transparents.  Les « keynote speakers » ont de 30 a 50 minutes selon la session. Tous les autres présentateurs ont 20 minutes maximum-15 minutes pour leur presentations et 5 minutes pour des questions. Il est essentiel de rester dans la limite de temps.  Autrement les autres presentations ne pourront avoir lieu. Veuillez fournir le fichier de votre présentation au President de session,.   Les presentateurs ne peuvent pas utiliser leurs propres ordinateurs pour les sessions. Les fichiers doivent être téléchargés dans la salle de la conference bien avant le debut de la session.

 

Oral presentations will use LCD projection. We will also provide facilities for 35 mm transparencies or overhead transparencies.

Key speakers have a time of 30 to 50 minutes depending on the session. All other presenters have 20 min maximum -15 minutes for their talk and 5 minutes for questions or discussion. It is essential to stay within the time slot. Otherwise it would be impossible for other papers to be presented. Please provide the file(s) containing your presentation(s) to the session chair. Speakers may not use their own computers for the sessions. Files must be uploaded in the conference room before the oral session.

 

 

Programme de la quatrième édition du Symposium malien sur les sciences appliquées

 

Program of the fourth edition of the Mali Symposium on Applied Sciences

 

 

Session spéciale/ Special Session

 

A cette occasion, Pr.. Diola Bagayoko prévoit un plan avec des propositions innovatrices se concentrant sur INVENTER UN MEILLEUR FUTUR pour l'Afrique avec l'appui de la science et de la technologie. Cette initiative sera présentée devant un public large et divers.

 

In this session Prof. Diola Bagayoko intends to lay out a plan with innovative propositions focusing on INVENTING A BETTER FUTURE for Africa with the support of science and technology. This initiative will be presented before a broad audience.

 

 

 

Session I : Plénière/ Plenary

Président/ Chair : Harouna Maïga (University of Minnesota, USA)

 

1. Superstrings: Einstein's Dream at the New Millennium.

S.J. Gates (University of Maryland, College Park, USA)

2. The eradication of helminthic infections may be a prerequisite for successful HIV-1 and TB vaccination in Africa

D. Borkow (R.Ben-Ari Institute of Clinical Immunology and AIDS Center, Rehovot, Israel)

3. Trente ans de chimie minérale à Dakar–feuille de route d'un vieux chimiste en Afrique 

Libasse Diop (Université Cheick Anta Diop, Dakar, Sénégal)

4. E-MIND :Une plateforme coopérative pour la gestion des pannes dans les installations industrielles

M. Sellami (Université Badji Mokhtar d'Annaba, Algérie)

5. L’éducation à la croisée des chemins: analyse des enjeux de l’espoir ou du désespoir pour l’Afrique.

Hassimi Maïga (The Academy For Diaspora Literacy, Atlanta, Géorgie, USA)

6. Cheikh Anta Diop : l’homme et l’œuvre

Cheikh M’Backé Diop (CEA, Saclay, France)

7. Activities and objectives of the Nepad Council

Appolinaire Dikeng, President of Nepad Council (TIGR, Maryland, USA)

8. MSAS: Bilan, Perspectives et objectifs

Aliou Haïdara (Mobilecom, Toronto, Canada)

 

 

 

Session II : Conférence sur les mathématiques et applications/ Conference on Mathematics and Applications

Président/ Chair : Ouaténi Diallo (FAST, Université de Bamako)

 

Communications invitées/ Keynote Speakers :

 

1. Prof. William Greenberg (Virginia Tech, Blacksburg, USA)

2. Prof. Gaston Mandata N'guerekata (Morgan State University, Baltimore, USA)

  

Autres communications/ Other Presentations

 

1. Thermo-élasticité en milieu poreux saturé

Daouda Sangaré (Université Gaston Berger de Saint-Louis, Sénégal)

 2. Backward projection of population models

J.M. Tchuenche (University of Dar es Salaam, Tanzania).

 3. Mathematical model for sustainable measles mortality reduction

Ousmane Moussa Tessa (Université Abdou Moumouni, Niamey, Niger)

 4. Lower Integration Rule and Benchmark Test Procedure for Two-dimensional Reproducing Kernel Particle Method

Kalilou Sidibé (ENI, Bamako) , Guangyao Li, Tiécoura Sanogo and Zhihua Zhong

 5. Image detection in real time based on fuzzy fractal theory

Kya Abraham Berthé (ENI, Bamako) , Yan Yan et Sounkalo Dembélé (Besançon, France)

 6. Simulation 2D du déplacement du pétrole  par l'eau dans un réservoir poreux par une méthode volumes nis cell-centred avec approximation du gradient par la méthode des cellules diamants

Amadou Mahamane (Université de Paris XIII) Fayssal Benkhaldoun (Université de Paris XIII), Ouaténi Diallo (Université de Bamako)

7. Modeling Jumps in Returns of Financial assets as M4 processes: Optimization of International Equity Portfolio

Djibrilla Moussa & Zhang Wei (School of Management, Tianjin University, China)


 

 

 

Session III : Conférence sur les sciences physiques et applications/ Conference on Physics and Applications

Président/ Chair : Daouda Coulibaly (ENI,  Bamako)

 

 Le but de la conférence est l'échange d'information scientifique et technologique dans tous les domaines de la physique et de ses applications. Comme dans n'importe quel domaine scientifique, les différents champs se développent et se séparent puisque les scientifiques deviennent de plus en plus spécialisés dans des domaines précis. La conférence vise à faciliter l''échange d'idées entre les théoriciens et ceux qui conduisent les expériences pratiques d'une part et entre les personnes dans le monde universitaire et ceux travaillant dans l'industrie d'autre part.

 

The aim of the conference is: exchange of scientific information and technology in all fields of physics and its applications. As in any scientific field, the forefront of the different fields grow further and further apart as the scientists become more and more specialized in their fields. The conference aims to foster the exchange of ideas between theoreticians and experimentalists on the one hand and between people in the academic world and those working in industry on the other hand.

 

Communications invitées/ Keynote Speakers

 

1. Prof.  Sylvester James Gates (University of Maryland, College Park, USA)

2. Prof.  Diola Bagayoko (Southern University, Baton Rouge, Louisiana, USA)

3. Pr. Jean-Marc Bonnet-Bidaud  (CEA, Saclay, France)

 

Autres communications/ Other Presentations

 

1. Simulation numérique de la propagation des particules dans la matière.

Cheick M’Backe Diop (CEA, Saclay, France)

 2. Quelques problèmes de fond non résolus de la physique fondamentale et les solutions proposées

JP Mbelek (CEA, Saclay, France)

3. Breast Cancer Detection by Scattering of EM waves

Fad Seydou (University of Waterloo, Ontario, Canada)

4. Efficient Hybrid Fractal Fuzzy Algorithm for plant computation

Kya Abraham Berthé (ENI, Bamako)

 5. Détermination de structures de molécules biologiques par spectroscopie de masse

Mahamadou Seydou (Université Paris XIII, France), Jean Pierre Schermann  (Université Paris XIII, France), Komakan Konaté (Université de Bamako) et Badié Diourté (Université de Bamako)

 6. Analyse et modélisation de quelques données de température du programme GLOBE

Siaka Sangaré (Univ. de Bamako), Komakan Konate (Univ. de Bamakoi), Sibiri Traoré (Univ. de Bamako), Badié Diourté (Univ. de Bamako) et Diola Bagayoko (SUBR, LA-USA)

7. Compensation de la dispersion chromatique et des effets non linéaires par un design amélioré et différents formats de modulation pour des systèmes à haut débit.

Boubacar Idrissa Maïga (Darmstadt University of Technology, Germany)

 

 

 

Session IV : Education, langues et  technologies de l'information/ Education, Languages & IT Conference

Président/ Chair : Adama Samassékou (Président de l'Académie africaine des langues)

Co-président/ Co-chair : Omorou Zakaria Touré (FSJE, Université de Bamako)

 

Le regroupement de projets de recherche en éducation, langues et nouvelles technologies de  l'information et de la communication reflète l'interdépendance incontournable de ces disciplines à l'heure actuelle.  En Afrique, la question de la langue d'instruction reste fondamentalement irrésolue dans la plupart des systèmes scolaires. Les langues nationales, même quand elles sont utilisées, souffrent du manque de supports didactiques et d'outils d'accès à l'Internet.  La présente session traduit le besoin de programmes de recherche interdisciplinaires pour appréhender le problème dans sa complexité et développer des solutions efficaces et adaptées aux contextes locaux. 

 

The inclusion of research projects in education, languages and new information and communication technologies reflects the undeniable interdependence between these disciplines at the moment.  The question of instructional languages remains fundamentally unresolved considering the majority of school curricula in Africa.  National languages, even when used at school, suffer from the lack of teaching materials and tools of access to the Internet.  This session translates the necessity for interdisciplinary research programs to frame the problem in its complexity and develop solutions that are both effective and adapted to the local contexts.    

 

Communication invitée/ Keynote Speaker :

 

Mokhtar Sellami (Université d' Annaba, Algérie)

  

Autres communications/ Other Presentations

 1. Les manuscrits de  Tombouctou: entre portée historique et scientifique et perspectives de conservation, restauration et numérisation

Moussa Ibrahim Touré (Centre Ahmed Baba, Tombouctou-Mali)

2. Un outil d'aide à l'apprentissage de l'approche  objet

Mariam Dibo (IMAG, France) 

3. Méthodologique sur les "Pratiques de classe": une étude de cas à l'École normale supérieure de Bamako

Mahamadou Souleymane Sangaré (École normale supérieure,  Bamako)

4. Deploying a digital library as a method of knowledge management      

Madian dit Tiéman Diarra (Politechnika Gdanska, Pologne)

5. Telecommunication and information technology: efficient tools of development?

Kya Abraham Berthé, Oumar G. Traore et Abdoulaye Traore (ENI, Bamako)

6. Principes généraux d’une terminologie scientifique en langue nationale bamanan. Cas des mathématiques

Mamadou Lamine Kanouté (École normale  supérieure,  Bamako)

7. Cell phones or computers ? Brief notes on some social aspects of ICTs use in Africa      

Gado Alzouma (Global Media Research Center 803 S Oakland, USA)

 

Session IV : Education, langues et  technologies de l'information (suite)/ Education, Languages & IT Conference (contnued)

Président/ Chair  : Adama Samassékou (Président de l'Académie africaine des langues)

Co-président/ Co-chair : Omorou Zakaria Touré (FSJE, Université de Bamako)

 

Le regroupement de projets de recherche en éducation, langues et nouvelles technologies de  l'information et de la communication reflète l'interdépendance incontournable de ces disciplines à l'heure actuelle.  En Afrique, la question de la langue d'instruction reste fondamentalement irrésolue dans la plupart des systèmes scolaires. Les langues nationales, même quand elles sont utilisées, souffrent du manque de supports didactiques et d'outils d'accès à l'Internet.  La présente session traduit le besoin de programmes de recherche interdisciplinaires pour appréhender le problème dans sa complexité et développer des solutions efficaces et adaptées aux contextes locaux. 

 

The inclusion of research projects in education, languages and new information and communication technologies reflects the undeniable interdependence between these disciplines at the moment.  The question of instructional languages remains fundamentally unresolved considering the majority of school curricula in Africa.  National languages, even when used at school, suffer from the lack of teaching materials and tools of access to the Internet.  This session translates the necessity for interdisciplinary research programs to frame the problem in its complexity and develop solutions that are both effective and adapted to the local contexts.    

 

8. An Internet micro-mobility management architecture with reduced signaling overhead

E.N. Onwuka and Nui Zhisheng (F.U.T. Minna, Nigeria)

9. Field service automation and mobile communications

Aliou Ousmane Haidara (MobileCom, Toronto-Canada)

10. Technologies de l’information, de la communication en éducation et didactique des langues

Emile Camara (Académie africaine des langues,  Bamako)

 

 

 

Session V : NEPAD Council Conference on Biomedical Sciences, Biotechnology  & Biopharmaceuticals

 

Président/ Chair : Appolinaire Djikeng (President of Nepad Council & Senior Researcher at TIGR, MD, USA)

 

Les objectifs de cette rencontre internationale sont :  (1) analyser des pratiques en matière de soins de santé liées au traitement de sang en Afrique ; (2) étudier la prédominance des maladies liees a la transmission de sang dans les lieux de santé (salles de maternité, centres prénatals d'immunisation et centres de santé de la communauté) ; (3) encourager la participation des experts internationaux et des decideurs  africains, avec l'objectif de réduire sensiblement les décès évitables provoqués par la tuberculose, le paludisme et le  SIDA ; (4) etre un forum international pour l'interaction entre les chercheurs et les praticiens intéressés aux avancees scientifiques  et aux applications de la technologie biomédicale.

 

The international meeting aims to :(1) Analyze healthcare practices associated  with blood handling and treatment in Africa; (2) Investigate the prevalence of blood-borne disease transmission within health care settings (maternity wards, immunization/ prenatal centers and community health centers); (3) Encourage the participation of international health care community workers and policy makers from African countries, with the objective to substantially reduce preventable deaths caused by TB, Malaria and HIV; (4) Be an international forum for the interaction of researchers and practitioners interested in the advances in, and applications of biomedical engineering.

 

Communication invitée/ Keynote Speaker

 

Dr. Gadi Borkow (Ben-Ari Research Institute, Rehovot, Israel) 

 

Autres communications/ Other Presentations

 1. Les enjeux lies au traitement du VIH pour les femmes recemment arrivees des pays ou l’infection est endemique 

Fanta Ongoiba (APAA,Toronto, Canada)

 2. Enhancing blood transfusion safety via filtration: overview of Pall Corp. technologies

Abdoulaye Doucoure (Pall Corporation, New York, USA)

3. Current Advances in Biotechnology, their Potential Applications, Economic, Social, and Ethical Implications in Sub-Saharan Africa

Seydou Samaké (Fort Valley State University, USA)

4. Patient preparation for surgery and related procedures

Soraya Terzaki (Nosocomial infection Control Center, Cairo, Egypt)

5. VIGIPHARMA (projet de pharmacovigilance des ARV par Internet)

Mamadou Dakouo (FMPOS, Université de Bamako)

6. Impact de la transmission dans l’évaluation de la chimiorésistance en zone d’endémie palustre au  Mali

Maiga Hamma (FMPOS, Université de Bamako)

 7. Aspects épidémio-cliniques et prise en charge des grosses jambes non tumorales et des hydrocèles infectieuses au  Mali

Falaye Keita (FMPOS, Université de Bamako)

 

 

 

Session VI: Atelier : Exploitation de l’énergie solaire dans les régions africaines arides, semi-arides et  peu humides/ Workshop : Leveraging solar energy in arid, semi-arid and sub-humid areas of Africa

 

Organisé par/ Organized by :

Aliou O. Haïdara (Mobilecom, Toronto, Canada)

Abdoulaye Doucouré (Pall Corp., New York)

Avec la Collaboration de/ With the collaboration of

Arona Coulibaly & Sidy Konaté (ENI, Bamako)

Arona Coulibaly, Ousmane Soumaoro, Sidiki Konaté & Mamadou S. Diarra (ENI, Bamako)

 

English version below

La crise énergétique actuelle affecte toutes les régions du globe et remet sérieusement en cause l’établissement et le renforcement d’une stabilité socio-économique dans les pays en voie de développement et les zones développées.  L’origine profonde de cette crise est étroitement liée aux besoins grandissants d’approvisionnement en énergie fossile dont la disponibilité est pourtant limitée.  Ces besoins ont un impact néfaste sur l’environnement avec la production de gaz à effets de serre. A présent, l’exploitation des énergies renouvelables favorables à la protection de l’environnement est devenue une priorité planétaire.  Au Mali, comme dans bon nombre de pays africains, le potentiel pour tirer parti des énergies renouvelables d’origine solaire est énorme – énergies photovoltaïque,  solaire thermique, éolienne, micro-hydraulique et biomasse.

 

Au début des années 90, le Programme régional pour le secteur des énergies traditionnelles (PRSET) et le Programme régional solaire (PRS) étaient les seules initiatives institutionnelles majeures créées en zone sahélienne. Ces dernières ont été évaluées en fonction de leur capacité à favoriser l’accès à l'eau, et à améliorer le contrôle de la biomasse ainsi que le combat contre la désertification. Une analyse détaillée de ces initiatives a permis d’établir que les énergies solaires thermiques et photovoltaïques sont mieux adaptées pour favoriser l’accès à l’eau, alors que les énergies domestiques  traditionnelles ont donné des résultats plutôt mitigés (1). Pendant la décennie précédente, de nombreux systèmes solaires ont été construits dans la sous-région, et aujourd’hui certains pensent que la reprise des activités du Centre régional d'énergie solaire (CRES, Bamako) permettrait d’assurer la viabilité des équipements existants.

 

D’autre part, la production locale de certaines pièces (par l’intermédiaire du CRES et des fabricants locaux) pourrait favoriser l’exploitation des technologies basées sur l’énergie solaire – i.e. amélioration du stockage, transport, et de la production.  La stratégie d’exploitation des énergies  renouvelables modernes dans les pays du Sahel peut être améliorée en promouvant la connaissance scientifique, l’expertise en ingénierie et le développement des capacités de production locale.

 

Cet atelier spécialisé a pour mission de réunir les experts internationaux de cette discipline ainsi que les décideurs africains afin de créer un environnement de recherche cohérent qui encourage l’exploitation des découvertes scientifiques sur les énergies nouvelles er renouvelables (l’énergie solaire en particulier) pour proposer des solutions pragmatiques en faveur des communautés désavantagées – accès à l’eau propre et à l’électricité et réduction de la désertification. Notre  vision est que la mise en place de ressources pour le développement de l’énergie solaire aidera les autorités nationales et régionales à proposer des réglementations et des stratégies détaillées pour exploiter les énergies nouvelles et renouvelables modernes et pour financer les initiatives les plus pertinentes. Notre intérêt est d’encourager les accords de recherche internationaux pour les travaux sur l’énergie solaire qui faciliteront l’émergence d’activités capables de générer des revenus en faveur des populations les plus démunies.

 

Les experts de cet atelier nous parleront des sujets suivants entre autres mais surtout de l’application des thèmes au contexte malien  :

 

1.)    Sources d’énergies renouvelables en général

2.)     Historique et progrès de la recherche dans le domaine de production d’énergie renouvelables (solaire en particulier, depuis les années 1839 à nos jours, avec des grands noms comme Becquerel, Einstein, Milikan, …)

3.)    Comment produire l’énergie photovoltaïque ?

a.)    Qu’est-ce qu’un panneau solaire ?

b.)    Comment peut-il transformer les rayons solaires en électricité ?

c.)    Comment les photons, les atomes et les électrons réagissent-ils pour produire le courant électrique ?

4.)    Quels facteurs affectent la production d’énergie solaire (ensoleillement, température, effets météorologiques, position/inclinaison des panneaux)?

5.)    Caractéristiques spécifiques et physiques (caractérisation et qualité) des cellules PV

6.)    Méthodes de calcul de la production d’énergie photovoltaique (puissance, voltage)

7.)    Systèmes de filtration d’eau assistée par l’énergie photovoltaïque

8.)    Systèmes de chauffage d’eau avec un thermosyphon

9.)    Comment les politiques et règlements gouvernementaux peuvent-ils aider à soutenir l’exploitation des énergies renouvelables?

 

 

Nous clôturerons cet atelier par la présentation d’un nouveau générateur à pédale (une machine à coudre), inventé par un  groupe d’étudiants de Harvard et du MIT pour piloter le projecteur Kinkajou. Ce projecteur est utilisé pour l’éclairage des classes d’alphabétisation en milieu rural et la production de son alimentation a été testée au Mali (en milieu rural). Le système, à très bas prix, sera présenté par Mme Lindsey Cameron, un membre du projet Kinkajou. 

 

 

Voir ci-dessous la liste des  invités/ See the list of speakers below

 

English Version

The current energy crisis affects all regions of the world and seriously challenges the establishment and strengthening of socio-economic stability in both the developing and developed countries. The root cause of this crisis lies in growing global needs for the supply of limited fossil fuel energy resources, with dramatic effects on the environment triggered by greenhouse gas emission. Nowadays, the need for exploiting environmentally friendly renewable energies has become a global priority. In Mali, amid most African countries, there is a huge potential for leveraging renewable energies that derive from solar activity - photovoltaic solar, thermal solar, biomass, wind power and micro-hydraulics.  

 

In the early 1990’s, the Regional Program on Traditional Energy Sector (RPTES) and the Regional Solar Program (RSP) were the two major institutional initiatives launched in the Sahel region. These have been assessed based on  their ability to expand access to water, ease biomass management and fight desertification. A careful review of these initiatives has shown that solar photovoltaics and thermal solar (i.e. RSP activities) are the preferred strategies for enabling access to water, while programs devoted to traditional domestic energies yield mixed results (1). During the past decade, numerous solar systems were successfully installed in the subregion and today many believe that resurrecting the Regional Center for Solar Energy (CRES) activity in Bamako would help sustain the existing equipment.

 

Promoting the local production of relevant components, which can be supported by the Mali-based CRES and local manufacturers, may ease the exploitation of solar energy technologies – i.e. improved storage, transport and delivery. One area of improvement in the exploitation of modern renewable energies in Sahelian countries and the rest of Africa includes the need to enable scientific knowledge and engineering expertise to emerge and promote local manufacturing capacity.

 

The goal of this workshop is to gather world-class experts in modern new and  renewable energies and African decision-makers to create a coherent research environment where scientific and technological achievements in energy (solar photovoltaics, thermal solar, wind power and other …) will be promoted to produce practical and applied solutions for local communities, such as generating clean water and electricity and reducing desertification. Our vision is that capacity building on solar energy in Mali will help national and regional authorities implement comprehensive policies and strategies for exploiting modern renewable energies and funding some relevant initiatives. Our aim is to support international cooperative research agreements on solar energy that will promote income-generating activities for  the most economically disadvantaged communities.

 

During this workshop, experts will cover the following topics and and furthermore their actual applications:

1.)    Various sources of new and renewables energies,

2.)    History and progress of research and production of renewables energies,

3.)     How to produce solar energy?

a.)    What is a photovoltaic cell?

b.)    How it can turn sunlight into power (electricity)?

c.)    How photons, atoms, and electrons interact to produce electricity?

4.)    Which factors affect solar power generation and efficiency (climate factors,  temperature, cloud cover, solar panels tilt) ?

5.)    Physical characteristics of PV cells ?

6.)    What factors determine PV cells power output (voltage, power, rating, test methods) ?

7.)    PV-powered water filtration systems

8.)    Solar thermosyphon water heaters

9.)    How governemental policies and politics  may facilitate the production of renewables energies (solar energy specifically)?

 

To conclude this workshop, we will introduce you to a new type of “human-powered generator”– a treadle developed by a group of students at Harvard and MIT to power the Kinkajou projector (a projector used for night literacy classes in rural areas). This low-cost and powerful device has been field-trialed in rural Mali and will be presented by Ms. Lindsey Cameron, member of the Kinkajou project.

 

 

“The contribution of renewable energies to the fight against desertification: some lessons learnt from projects and programs promoting the use of renewable energy to improve access to water and the sustainable use of biomass in the Sahel” – ENDA TM Energy programs, UN Secretariat of the Convention to Combat Desertification, in Bonn, Germany, (2004). 

 

Communication invitées/ Keynote Speakers

 

1. Dr. Tamizh-Mani Govindasamy (Dr "Mani")

Dr. Mani is the director of the Photovoltaic Testing Laboratory at Arizona State University, the only accredited laboratory in the US to test and certify photovoltaic modules for the design/type/reliability qualification per national and international standards. Dr. Mani has over 20 years of research and development experience related to photovoltaics, fuel cells and batteries. His laboratory has developed a highly efficient fuel-cell-based UPS for digital equipment and is currently evaluating multiple residential fuel cell systems for utility companies and the US Army. Dr. Mani is currently teaching several graduate-level courses related to alternative energy technologies. He has over 40 publications. In 2004, his lab. donated 5 solar modules to the chemistry department of the Faculté des Sciences et Techniques of the University of Bamako (Mali) to support a research project on photovoltaic-powered water purification via membrane processes.

Webpage: http://www.poly.asu.edu/ptl/staff/staff.html

 

2. Dr. Adrian Hightower

Dr. Hightower obtained his PhD in Materials Science at the California Institute of Technology in 2000. He is currently an assistant professor in the physics departement of Occidental College in California. His research interest focuses on investigating electrochemical nanotechnology processes and their effects on rechargeable batteries and fuel cells. In 2003 and 2005, Dr Hightower spent a few weeks in Mali and trained high-school students and teachers on the science and engineering of photovoltaic systems. Elements of teaching philosophy: "Self-motivated students are their best own best teachers. The best teachers cultivate self-motivation in students. Strong math skills are the cornerstone to success in technical fields. Science should be experienced empirically as well as studied in the abstract. Teachers and students should demonstrate integrity, creativity, and tenacity  in and out the classroom".

Webpage: http://faculty.oxy.edu/hightower/

 

 

Other speakers and guests/Autres communications et intervenants

 

Dr Soteri Kalogirou

Dr. Kalogirou obtained his PhD in Mechanical Engineeering at the University of Glamorgan, UK, in 1995. He is a Mechanical/Marine instructor at the Higher Technical Institute in Cyprus. The following themes are among Dr Kalogirou's research interests: 1) seawater desalination using renewable energies, 2) solar desalination for water purification, and 3) solar thermosyphon water heater. Most recently, he introduced some innovative decentralized energy and water management policies aimed to foster market economy and support rural development. Dr Kalogirou published an article (source MSAS2004) about the potentials of thermosyphon solar water heater technology in Mali and will interact with the staff at ENI during MSAS'06.

Webpage: http://www.cs.ucy.ac.cy/project/ci/cvs/kalogirou/index.htm

 

Jim Barry

Mr. Barry obtained two BAs in cultural antrhopology and Black Studies in 1972. As a faculty member of the California Institute of Technology he has directed educational outreach grants sponsored by the National Science Foundation, Adobe Corporation Inc. and Netopia Inc. Through these grants, Jim Barry has provided several Malian  schools and the United Nations Educational, Scientific, and Cultural Organization (UNESCO) Internet Center in Timbuktu, Mali, with computer hardware, software and instruction. One of his research and artistic fields of interest is virtual reality technology. In 2003 Jim Barry and Dr A. Hightower went to Mali on a collaborative project on teaching Malian students about information technology in the education programs. Mr. Barry is fully bilingual in English and French.

Webpage: http://www.its.caltech.edu/~jibarry/

 

Konimba Dembélé

Mr. Dembélé est député à l'Assemblée nationale du Mali et vice-président de la Commission de l'énergie, des mines, des industries et des technologies de l'Assemblée  nationale.

 

Falaye Sissoko

Mr. Sissoko est ingénieur électromécanicien et est chargé de mission et spécialiste des énergies nouvelles et renouvelables au ministère des Mines. de l’Energie et de l'Eau du Mali.

 

Alhousseïni Maïga – CNESOLER/Centre régional d'énergie solaire (CRES, Bamako)

 

Groupe de l’ENI / FAST/Team from ENI/FAST

Dr.-Ing. Arona Coulibaly

Dr.Ing. Coulibaly est coordinateur de l’équipe de recherche en Énergétique appliquée et Environnement à  l’École nationale des ingénieurs de Bamako.

 

Dr. Ousmane Soumaoro

Dr. Soumaoro est le chef du Laboratoire d'énergie solaire de l'ENI.

 

Dr.-Ing. Sidi Konaté

Dr.Ing. Konaté est membre de l’équipe de recherche en Énergétique appliquée et Environnement. 

 

Dr. Mamadou Sanata Diarra

Dr. Diarra est spécialiste du traitement des eaux au département du Génie civil

 

Dr. Adama Tolofoudje (FAST-Chimie, Bamako)

 

Ms. Lindsey D. Cameron

Ms. Lindsey graduated in June of 2005 from  Harvard University with a dual degree in Electrical Engineering and Computer Science and a minor in French and Arabic.  Her passion is  appropriate technology–how to adapt current, Western technology to the needs of the developing world. For her thesis, she created a $10, human-powered generator using the treadle motion. She traveled to Mali in the spring of 2005 to test her device in several Malian villages through a Design that Matters/WorldTeach/USAID initative. She is currently working as an electrical engineer in a large engineering firm in addition to earning an MS in Engineering Management at George Washington University.

 Webpage: www.designthatmatters.org

 

Aliou Ousmane Haïdara

Mr. Haïdara graduated from the École nationale d’ingénieurs (ENI) at Bamako in June 1989 in Electro-Mechanical Engineering. Sponsored by the GTZ/Pourghère project, he had conducted the first research & testing program of Hatz diesel engines fueled by the raw Jatropha oil (famous "bagani tulu/huile de pourghère". Hired by Dupé SA, he became the Technical Manager of the company and has worked on various solar energy, diesel engine modification, generators, water pumps & irrigation projects for Dupé SA, FED Sévaré and FIDA Niafunké. In  1993, he joined the Universty of Sherbrooke (Québec, Canada) where he  would obtain an M.A.Sc in Chemical Engineering and resume the research on the trans-esterification of the Jatropha oil in collaboration with the University of Murcia (Spain). He has published 3 articles and has presented three times his research results at the ACFAS Symposium (Association canadienne française pour l’avancement des sciences). Mr. Haïdara is now Project Manager at Mobile Computing Corp., a telecommunications company for the fuel delivery and field service automation industries. 

Webpage : www.mobilecom.com

 

 

 

Session VII : Sciences sociales/Social Sciences

 

Présidents/ Chairs : Mahamadou Souleymane Sangaré (École normale supérieure,  Bamako)  & Jean Paul Mbelek (CEA, France; Revue ANKH

 

Les sociétés africaines connaissent de profondes mutations que les différentes disciplines des sciences sociales s'attellent à éclairer. En plus, de nouvelles approches analytiques adaptées aux perspectives africaines. Les enjeux globaux concernent chaque pays de façon aussi spécifique que partagée.  La session commence avec des présentations qui couvrent plus largement les implications de l'adaptation aux nouvelles technologies pour la connaissance de l'histoire africaine et la promotion des langues qui en sont les véhicules– des langues mortes à celles qui survivent peut-être avec leurs derniers locuteurs.  Le deuxième groupe est concentré sur des analyses de la dynamique sociale au Mali, des défis de l'urbanisation intense et de la décentralisation administrative en cours aux enjeux géopolitiques qui sont entrain de modifier la place et le rôle du pays dans le jeu de positionnement stratégique. 

 

African societies are undergoing profound changes which the different disciplines of the social sciences attempt to elucidate.  In addition, new and more adapted analytical approaches are needed to reflect African perspectives on the issues.  Each country is concerned by global stakes in a specific as well as a shared way.  The session begins with papers dealing with the broader implications of the adaptation to new technologies to enhance the knowledge of African history and promote the use of the languages which serve as vehicles of historical knowledge: from dead languages to the ones obviously surviving only amongst the last generation of speakers. The second group of presentations focuses on analyses of social dynamics in Mali, from the challenges of intense urbanization and ongoing administrative decentralization to the geopolitical stakes that are reshaping the place and role of Mali in the game of strategic positioning.

 

Communications invitées/Key Speakers:

 

1. Dr. Cheikh M’Backé Diop (CEA, Saclay, France) 

2. Dr. Mohomodou Houssouba (Ecrivain, Bâle, Suisse)

 

Autres communications/Other presentations:

 

1. Terrorisme : une menace pour la sécurité nationale du Mali

Bakary Camara (FSJE, Université de Bamako)

 2. Décentralisation et gouvernance des services urbains à Bamako

Anna Traoré (FSJE, Université de Bamako)

 3. Règlement des litiges commerciaux au sein de l'Organisation mondiale du  commerce

Omorou Zackaria Touré (FSJE, Université de Bamako)

 4. La décentralisation au Mali : projet endogène de refondation politique et sociale

Ibrahima Aya (Jeune société du savoir, Bamako)

5. Effets d’agglomération et localisation des activités industrielles : éléments d’analyse dans le cas du Mali

Issa Sacko (FSJE, Université de Bamako)

 6. L'impact des accords de partenariat économique sur les transactions du Mali

Bassirou Diarra (FSJE, Université de Bamako)

 

 

 

Session VIII: Sciences de l’ingénieur et de l’environnement/ Engineering and Environmental Sciences

 

Présidents/ Chairs : Abdoulaye Sidibé (IPR/IFRA, Bamako) & Adama Tolofoudyé (FAST, Bamako)

 

Ce mini-symposium explore la contribution des sciences de l’ingénieur (e.g.: génie chimique et génie des procédés) et des sciences de l’environnement (atmosphère, terre et de l’eau) pour l’amélioration des conditions du développement humain. Plus particulièrement, compte tenu de la forte prévalence des maladies d’origine hydrique en Afrique et des fatalités qu’elles provoquent, il est impératif d’établir des plans d’action pour élargir la production d’eau potable, optimiser la gestion des eaux et favoriser le recyclage des eaux usées. Les objectifs de ce mini symposium sont :

a) de permettre aux chercheurs d’évaluer diverses technologies utilisées pour le traitement d’eau ainsi que leur adaptation aux réalités maliennes et africaines;

b) de stimuler les échanges entre les décideurs gouvernementaux, les industriels et les chercheurs pour accélérer l’exploitation de technologies d’assainissement des eaux  favorables à l’environnement et qui satisfont les critères de développement durable.

 

This mini symposium explores the contribution of engineering sciences (e.g.: chemical / process engineering) and environmental sciences (atmospheric, earth and water sciences) for the enhancement of human development. Most specifically, given the prevalence of waterborne diseases and associated casualties in Africa, it is critical to implement strategies for intensifying safe drinking water production, optimizing water management and promoting water reuse initiatives. Objectives of this mini-symposium are as follows:

a) help researchers evaluate technologies suited for water treatment and perfectly adaptable to the living conditions in Mali and Africa;

b) promote exchanges between governmental decision-makers, the industrials and the researchers to accelerate the exploitation of water purification technologies, which are environmentally friendly technologies and promote sustainable development.

 

Communications invitées/Keynote Speakers

 

1. Dr. Malindi Neluheni (Chief Executive Officer of the Council for the Built Environment, South Africa)

2. Pr. Alhousseïni Bretaudeau (IPR/ IFRA, Katibougou, Mali)

3. Prof. Harouna A. Maïga (University of Minnesota at Crookston, USA)

 

Autres communications/Other Presentations

1. Researchable Tasks in Desalination and Capacity-Building Programs – MEDRC Contribution

Norredine Ghaffour and Kandi Venkat Reddy (MEDRC – Sultanate of Oman)

 2. Suivi des performances épuratoires d’une filière de traitement des eaux usées domestiques par lagunage à microphytes en climat sahélien : étude sur la situation d’épuration des eaux usées de l’EIER

A.H. Maïga, K. Denyigba, Y. Konate, L. Togola, EIER, Ouagadougou, Burkina Faso

 

 

 

 Session VIII: Sciences de l’ingénieur et de l’environnement (suite)/ Engineering and Environmental Sciences (continued)

 

Présidents/ Chairs : Abdoulaye Sidibé (IPR/IFRA, Bamako) & Adama Tolofoudyé (FAST, Bamako)

 

3. Essais d’électrodialyse et de nanofabrication pour l’élimination d’ions  de fluorure dans des eaux de boisson saumâtres

C.K. Diawara (Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal)

4. Application des technologies membranaires en production d’eau potable. Intérêts et limites d’utilisation

Abdelhadi Lhassani (Universite de Fes, Maroc), H. Dach, C. Diawara, M. Pointie (Université d’Angers, France),  J. Leparc (Veolia Water, France).

5. Set-up of a photovoltaic-powered pilot-scale unit for drinking water production via nanofiltration and reverse osmosis at the University of Bamako-FAST

A. Doucouré (Pall Corp., NY-USA) and A.Tolofoudyé (FAST, Univ. of Bamako)

6. GIS based model for assessing urban groundwater pollution risk in Bamako

Amadou .Z. Traoré et Hamadoun Bokar (ENI, Bamako)

7. Modélisation et simulation des sources de pollutions diffuses et ponctuelles de bassins versants

Mariam Dibo (IMAG, France)

8. Assessment of polynuclear aromatic hydrocarbon content by in four species of fish in the Niger Delta by  GC/MS

Chimezie Anyakora and Herbert Coker (Dept. of Pharmaceutical Chemistry, University of Lagos, Nigeria).

9. Disponibilité de l’eau et comportement des éléphants dans les zones sèches d’Afrique

H.B. Tefempa, A.J.P. Vondo et P. Ngassam (Universite de Yaoundé, Cameroun)

10. Adaptabilité du bananier plantain (Musa paradisiaca) aux conditions pédo-climatiques de Katibougou 

Abdoulaye Sidibé (IPR/IFRA, Bamako)

11. Domestication de Syzygium guineense var. macrocarpum (Willd.) DC : influence du substrat et des substances de croissance sur la rhizogenèse des boutures uninodales.

P. M. Mapongmetsem, B. A. Nkongmeneck et Sannone (Université de Ngaoundéré, Cameroun)

12 Compte de l’exploitation : une approche méthodologique quantitative et qualitative d’évaluation de la production alimentaire des agroforêts tropicales

P. M. Mapongmetsem, B. A. Nkongmeneck, M. Froumsia et H.B. Tefempa

(Université de Ngaoundéré, Cameroun)       

 

 

 

Session IX: Atelier Histoire des Sciences en Afrique/ Workshop: History of Science in Africa

 

Organisé par/ Organized by :

Dr. J.P. Mbelek (spécialisé en astronomie et astrophysique/ specialized in  astronomy and astophysics,  Saclay, France)

 

Cet atelier vise à éclairer le public sur la profondeur historique de la tradition scientifique en Afrique depuis les origines de l’homo sapiens sapiens en Afrique de l’Est jusqu’à nos jours, malgré les tragédies humaines subies par le continent durant le dernier millénaire. Ainsi, la présentation du  déchiffrement de l’os d’Ishango permettra au public de prendre connaissance avec la plus ancienne attestation de la pratique des arts mathématiques il y a 25 000 ans aux bords du lac Rutanzige (lac Edouard) à 15 km seulement au nord de l’équateur dans l’actuelle République démocratique du Congo. Dans la continuité historique, des présentations commentées des papyrus Rhind, Boulaq et Moscou introduiront le public dans la pratique des mathématiques en Egypte ancienne depuis 5000 ans, dont l’usage des duplications pour effectuer des multiplications et des divisions ainsi que l’usage du zéro. Cette dernière présentation servira d’appui pour susciter quelques discussions sur les méthodes d’enseignement des mathématiques élémentaires. La présentation de sites d’archéoastronomie en Afrique et du calendrier sidéral de l’Egypte ancienne, suivi par une présentation de l’observation du lever héliaque de Sirius chez les Dogons donnera la profondeur de la tradition astronomique en  Afrique noire. Deux films seront programmés à cette occasion, l’un concernant l’œuvre scientifique du professeur Cheikh Anta Diop et l’autre sur l’observation in situ à Bandiagara du lever héliaque de Sirius par l’astrophysicien Jean Marc Bonnet-Bidaud et réalisé par Jérome Blumberg, en collaboration avec Jean Marc Bonnet-Bidaud, Germaine Dieterlin et Jean Rouch.

 

This workshop aims at informing the public on the historical depth of the scientific tradition in Africa since the origins of the homo  sapiens-sapiens in East Africa until our days, in spite of the human tragedies endured by the continent during the last millenium. Thus, the presentation of the deciphering of the bone Ishango will make enable the public to take note of the oldest testimony of the practice of mathematical arts 25,000 years ago at the edges of the lake Rutanzige (lake Edouard) to 15 km only in the north of the Equator in the current Democratic Republic of Congo. In historical continuity, presentations with accompanying notes of the papyruses Rhind, Boulaq and Moscow will introduce the  public to mathematics as practiced in old Egypt since 5000 years, of which the use of duplications to carry out multiplications and divisions as well as the use of the zero. This last presentation will be used as aid to stimulate discussion on the methods of teaching elementary mathematics. The presentation of sites of archeoastronomy in Africa and the sidereal calendar of old Egypt, followed by a presentation of the observation of the heliacal rising of Sirius at Dogons will give the depth of the astronomical tradition in Black Africa. Two films will be programmed on this occasion, one concerning the scientific work of professor Cheikh Anta Diop and the other on in situ observation in Badiangara of the heliacal rising of Sirius by the astrophysicist Jean Marc Bonnet-Bidaud and carried out by Jérome Blumberg, in collaboration with Jean Marc Bonnet-Bidaud, Germaine Dieterlin and Jean  Rouch.

 

 

 

Session IX: Atelier Histoire des Sciences en Afrique (suite)/ Workshop: History of Science in Africa (continued)

 

Organisé par/ Organized by :

Dr. J.P. Mbelek (spécialisé en astronomie et astrophysique/ specialized in  astronomy and astophysics,  Saclay, France)

 

Liste des intervenants/ List of speakers:

 

Cheikh M’backé  Diop

Dr. d’état en physique nucléaire

Chef de laboratoire au CEA de Saclay

 

Jean-Marc Bonnet-Bidaud

Astrophysicien au CEA de Saclay

Spécialiste des étoiles compactes et du système de Sirius

 

Herman Mosquera Cuesta

Astrophysicien et cosmologiste à l’ICRA-BR (Institut brésilien de cosmologie relativiste et  d’astrophysique affilié au CBPF, Centre brésilien de recherche en physique à Rio de Janeiro)

 

Yoporéka Somet

Dr. en philosophie

Connaît l’égyptien ancien.

Auteur d’un ouvrage récent sur la philosophie égyptienne, d’un grand intérêt épistémologique

 

Xavier Houézo

Réalisateur de films documentaires dont « La naissance chez les Fon d’Abomey », produit par K. Production et déjà diffusé sur TV5. Actuellement, technicien en exploitation vidéo à Boulogne-Billancourt chez Canal +.

 

Thèbe Medupe

Docteur en  astronomie et astrophysique

En poste en Afrique du sud, se rend fréquemment à la bibliothèque du Centre Ahmed Baba à Tombouctou pour consulter les manuscrits  d’astronomie.

 

 

 

Session  X : Atelier: L'enseignement supérieur au Mali dix ans après la création de l'Université: état des lieux/ Workshop:  State of Higher Education in Mali: 10 Years  after the Opening of the University

 

Organisé par/ Organized by: :

Mohomodou Houssouba (Ecrivain, Bâle, Suisse)

Hassimi Oumarou Maïga (Centre d’éducation et de recherche Askya Mohammed [CERAM], Gao et Atlanta, Géorgie, USA)

 

English version follows

Conçu au lendemain des indépendances, l'enseignement supérieur figure déjà comme une priorité de la Réforme de 1962 qui dénonce vigoureusement l'incapacité de l'école  coloniale à produire des cadres qualifiés pour remplacer les fonctionnaires de l'administration française.  L'université dont la mission et la structure sont énoncées dans le programme ouvrira ses portes en 1996. Entre-temps, l'enseignement supérieur malien a été assuré par une panoplie d'écoles supérieures spécialisées qui offrent des formations en licence et maîtrise.  Les formations plus avancées exigent souvent l'inscription à l'étranger.  Par ailleurs, même si la plupart des écoles exigent des mémoires de fin d'études et– partant– l'expérience d'une introduction à la recherche, la fragmentation et la discontinuité du réseau de recherche ne favorisent guère l'émergence d'une culture de recherche forte et productive.  Ce constat a milité en faveur de l'accélération du projet universitaire dans les années 1990.  

 

Créée en 1996, l’Université malienne a connu une croissance exponentielle qui explique, en partie, sa crise structurelle permanente. Certaines facultés sont plus affectées que d’autres, mais dans l’ensemble, le système universitaire malien tarde à trouver la stabilité requise pour assurer une formation de qualité. Dans ce sens, l’année 2005 a été emblématique de la manifestation récurrente de cette crise. Après l’accalmie relative de 2003-2004, la situation se détériore très vite en fin 2004 et continue de susciter d’inquiétudes légitimes en fin 2005.  Le spectre de « l’année blanche »  a été évoqué à plusieurs reprises durant les troubles à la Faculté des Sciences juridiques et économiques (FSJE), puis à la Faculté des Lettres, arts et sciences humaines (FLASH). Le regroupement progressif des facultés sur le campus de Badalabougou, la scission de la FSJE en deux facultés autonomes et la reprise du contrôle des dortoirs à travers la relance du Centre national des œuvres universitaires du Mali (CNOM) semble traduire une nouvelle volonté de stabilisation et de refocalisation sur les priorités pédagogiques et scientifiques.  Mais, quel bilan faire de l'enseignement supérieur alors que l’Université célèbre sa première décennie d’existence? Comment peut-il faire au défi de la compétition serrée pour les enseignants et chercheurs qualifiés?  Quels sont les acquis des structures de recherche et leurs perspectives d'intégration des réseaux internationaux?  

 

Cet atelier vise à offrir un temps de réflexion au pied de cette question. Ses objectifs sont les suivants :

 

a)       L’idée de l’Université au Mali 

 

*        explorations du concept

*        orientation de la politique universitaire

*        sources du programme universitaire : prédominance des humanités, place de sciences et techniques, recherche, technologie

*        gestion de l’université en questions

*        la vie de l’université : 1) démographie, sociologie, statistiques ; 2) syndicalisme, luttes d’influence politiques

*        10 ans d’Université au Mali : crises structurelles et pédagogiques

 

b)       Nouvelles orientations du système universitaire malien

        

*        éducation libérale en temps de crise : pensée critique, formation scientifique et technique

*        question de langues d’instruction universitaire

*        université privée

*        coopération internationale : organisation, réalisations, contraintes

*        insertion de la diaspora scientifique : TOKTEN, TALMALI (évaluation)

*        priorités des programmes de recherches

*        gestions des structures de recherche: cadres, équipements, partenariats (régionaux, internationaux)

 

c)       Rôle de l’Université dans la pensée stratégique nationale

*        pouvoir public, planification, utilisation des ressources humaines maliennes/africaines dans les « cellules » de gestion

*        production théorique de référence sur le Mali et sa région, gestion des savoirs locaux, réduction des dépendances « conceptuelles », « modernisation » de la pensée publique

*        recherche et développement "auto-généré"

*        cycles complets R&D

 

 

 

English version

Designed in the wake of independence, the Malian system of higher education stood out as a priority in the Reform of 1962 built on a vigorous critique of the colonial school's inability to train skilled resident workers to take over from the French-recruited civil service.  Still the university whose mission and structure figured in the reform project would open only in 1996.  In the meantime, effective higher education had been assumed by a broad range of specialized "big schools" which graduated students with the equivalents of associate and bachelor's degrees.  Further training required enrollment abroad. On the other hand, even if most of the schools required a thesis for the completion of a degree, and, this way, offered a basic introduction in terms of research experience, the fragmentation and dislocation of research networks did not allow for a solid and productive research culture to emerge.  This realization would help speed up the university project in the 1990s.       

 

Opened in 1996, the University of Mali has experienced an exponential growth, which partly explains its ongoing structural crises. Some faculties are more affected than others, but overall the university system has failed to acquire the stability needed to ensure quality higher education. In this regard, the year 2005 has been emblematic of the recurrent relapse of a permanent crisis. While the academic year 2003-2004 had been relatively calm, the situation would deteriorate rapidly by the end of 2005.  The recent turmoil at the faculty of law and economics (FSJE) and at the faculty of letters, arts and human sciences (FLASH) has drawn the specter of annulment. However, the progressive regrouping of faculties on the campus of Badalabougou, the decoupling of law and economics giving way to two autonomous faculties, and the ministry’s recovered control over dormitories through the refurbished National Center for University Facilities (CNOM) seem to signal the new will to stability and return to pedagogical and scientific priorities. But what assessment should be made of the Malian sytem of higer education as the University celebrates its first decade of existence? How can it face the challenge of stiff competition to attract highly qualified teachers and researchers?  What are the actual achievements of the research units of the country and their ability to participate in international research networks?

 

This workshop aims to offer a time for reflection around this question. The following objectives are at stake:

 

a)       The idea of a University in Mali:

 

 

*        Inquiries into the concept

*        orientation of university policy

*        sources of university curriculum: preeminence of humanities, place of sciences and techniques, research, technology

*        management of the University in questions

*        university life: 1) demographics, sociology, statistics; 2) trade unions, political struggles of influence on campus

*        10 years after: structural and pedagogical crises of the University in Mali

 

b)      New orientations of the university system in Mali

 

*        liberal education in a time of crisis:  critical thinking, scientific and technical training

*        issue of instructional languages at the University

*        private university

*        international cooperation: organization, achievements and constraints

*        integration of scientific diaspora: TOKTEN, TALMALI (assessment)

*        priorities in research programs

*        management of research facilities: personnel, equipment, partnerships (regional, international)

 

 

c)       Role of the University in national strategic thought

 

*        public authority, planning, utilization of human resources from Mali and Africa in local “think tanks”

*        theoretical production of reference on Mali and its region, management of local knowledge, reduction of “conceptual” dependency, “modernization” of public thought 

*        research and "self-generated" development

*        full R&D cycles

 

 

 

Session XI: Atelier:  Systèmes de sécurité alimentaire pour l'Afrique / Workshop : Building Food Security Systems for Africa

 

Organisé par/ Organized by :

Kadidia Konaré (Young Professional Program of the World Bank and Researcher at  the International Food Policy Research Institute; Washington, DC, USA)

 

English version follows

Cet atelier  spécial fournira une occasion unique d'aborder la question critique de la sécurité alimentaire en Afrique occidentale. A la suite de la crise alimentaire dans le Sahel en 2005, l’atelier rassemblera de principaux acteurs de la recherche et des arènes économiques et politiques pour examiner les causes déterminantes et complexes de la sécurité alimentaire et leur jonction également complexe au carrefour des systèmes d'information, stratégies économiques, biotechnologies et cadres de normalisation. Cet événement d'une grande importance fournira aux décideurs régionaux de recommandations prioritaires pour renforcer des politiques régionales de systèmes de sécurité alimentaire, une pierre angulaire de la stabilité sociale et de la croissance économique en Afrique. Les matières spécifiques de discussion pourraient inclure :

1) poser le problème : les difficultés récentes de la sécurité alimentaire en Afrique - analyses et projections ;

2) explorer la frontière de la science : situation actuelle dans les prévisions/détections précoces - ce qui peut être fait et ce qui ne peut pas l'être ;

3) établir le lien de  l'information : systèmes d'information régionaux  du marché pour lier les producteurs, les commerçants et les clients

4) percées biotechnologiques : poursuivre la clarification du rapport entre les OGM et la sécurité alimentaire ; 

5) nourriture sans frontières : renforcer les régulations pour améliorer la mobilité alimentaire

 

 English version

This special workshop will provide a unique opportunity to address the critical issue of food security in West Africa. In the wake of the 2005 Sahelian food crisis, it will bring together leading actors from the research, economic and political arenas to examine the complex determinants of food security and their intricate relationships at the crossroads of information systems, economic strategies, biotechnologies and regulatory frameworks. This milestone event will provide regional decision-makers with concrete, priority-setting recommendations toward strengthening regional food systems policies, a cornerstone for social stability and economic growth in Africa. Specific discussion topics might include:

 

Setting the stage: recent food security trends in  Africa – analysis and projections;

The science frontier: state of the art in forecasting / early warning – what can and can’t be done;

Bridging the information gap: regional market information systems to link producers, traders and customers;

Biotech breakthroughs: clarifying the relationship between GMOs and food security;

Food without borders: streamlining regulatory frameworks for enhanced food mobility

 

 

Modérateur / Moderator

Amadou Camara

Program Officer

Accelerated Economic Growth Program

United States Agency for International Development, Mali (USAID)

Bamako, Mali

acamara@usaid.gov

 

Mr. Camara holds an M.Sc degree in Agricultural Economics from Texas A&M.

 

 

Table ronde/ Panelists

 

Mme Lansry Nana Yaya Haïdara

Commissaire à la Sécurité alimentaire

Présidence de la République

 

Mrs. Lansry Nana Yaya Haïdara is the Food Security Commissioner for Mali.

 

 

Dr. Nango Dembélé

Assistant Professor

International Development

Michigan State University

Phone: 517 355-0257

Fax: 517 432-1800

Email: dembele@msu.edu

 

Nango Dembélé is currently the Coordinator, APCAM-MSU Market, Information Support Project. Dr. Dembélé received a Ph.D. in Agricultural Economics from Michigan State University in 1994. His areas of interest are in Agricultural marketing and policy Market information systems.

 

 

Dr. Dennis McCarthy

Team Leader

Accelerated Economic Growth Program

United States Agency for International Development, Mali (USAID)

Bamako, Mali

dmcarthy@usaid.gov

Tel: + 223 222 36 02

Fax: +223 222 39 33 

 

Dr. Dennis McCarthy received a Ph.D. in Agriculture from Texas A&M University. He is currently leading the Accelerated Economic Growth team at USAID-Mali.

 

 

Dr. Bino Teme

Director General, Institut d’économie  rurale (IER)

Dr. Bino Teme received his doctoral degree in Rural Development and from the Univesité de Bourgogne, France. He also holds an M.Sc degree in Political Economic Analysis from the same university. He is serving as the current director of IER.

 

Dr. Teme est le directeur général de l'Institut d'économie rurale (IER), principal institut de recherche agricole du Mali. Il a occupé auparavant, dans le même institut, les fonctions de directeur scientifique, de chef du département Systèmes de production et gestion des ressources naturelles, de coordinateur scientifique Etude et planification et de chef de division Planification et évaluation. Directeur de recherches, Monsieur Teme est titulaire d'un doctorat de 3ème cycle en économie rurale et espace régional de l'université de Bourgogne (France). Ses principaux domaines d'expertise sont :

Planification et gestion de la recherche, Politique agricole suivi-évaluation des  projets et programmes, Système de production et économie des filières agricoles, Sécurité alimentaire.

 

 

 

Biographies des intervenants invités/ Biographies of Keynote Speakers

 

S.J. Gates (University of Maryland, College Park, USA)

Sylvester James Gates, Jr.'s postgraduate studies began with his appointment as a junior fellow of the Harvard University Society of Fellows (1977-1980) and continued with an appointment at California Institute of Technology (1980-1982). He has been a faculty member at M.I.T. (1982-1984) and the University of Maryland at College Park (1984-present).

Dr Sylvester Gates' study of the mathematical laws that govern hypothetical forms of energy and matter have paved the way for 21st century exploration of the universe at tiny scales never before previously accessible. He has published over one hundred research papers, co-authored one book and contributed numerous articles in others. His research is in the areas of the mathematical and theoretical physics of supersymmetric particles, fields and strings, and covers topics such as quarks, leptons. gravity superstrings and Einstein's unified field type theories. He coauthored a book, Superspace, that provided the only advanced treatment of supersymmetry for more than a decade. In the 1980s, Dr Gates worked on structures called “superstrings” and “heterotic-strings” and showed how a 1930s physics concept called “isotopic charge space” applied in four dimensions. In 1996, he formulated a model by introducing the superpartners “pionin” for the nuclear force.

 Professor Gates shares the N.T.A.'s 1993 Technical Achiever of the Year Award with astronaut Dr. Bernard Harris and also received the recipient of the N.T.A.'s 1993 Physicist of the  Year Award. Professor Gates was chosen to be the first recipient of the American Physical Society (APS) Bouchet Award and became a Fellow of the APS in 1994. Sylvester James Gates was inaugurated as the first John S. Toll Professor in Physics. From Georgetown University 2001 Citation recognizing Sylvester James Gates, Jr.:

         Professor Sylvester James Gates, Jr. has played a leading role in exploring the most fundamental frontier of theoretical physics, the unification of Einstein's General Theory of Relativity with the theory of relativistic quantum mechanics. Together with colleagues from around the world, Professor Gates has shown that it is possible to construct a theory that can describe the entire natural world, from the tiniest particles inside the  nuclei of atoms to the cosmic dance of galaxies, with a single unifying principle, based on the strange- sounding ideas of string theory and supersymmetry.

The Washington Academy of Sciences named him as its 1999 College Science Teacher of the Year. In addition to his research accomplishments, Professor Gates is known for his skill at communicating the ideas at the frontier of particle physics to a general audience. He has also spoken and written eloquently on issues of general education in science and mathematics, challenge of technical education for African-Americans and the issues of affirmative action, diversity and equity.

 

D. Borkow (R.Ben-Ari Institute of Clinical Immunology and AIDS Center, Rehovot, Israel)

Dr Gadi Borkow has worked for 15 years at the Ben-Ari Research Institute of  Clinical Immunology and AIDS Center (Kaplan  Medical School) in Rehovot, Israel. Most recently, he took the position of chief medical officer and chief virologist at CUPRON, Inc. (www.cupron.com), which specializes in developing biocidal  filtration products. One of his research interests focuses on implementing simple strategies to prevent infections by the use of copper oxide. Dr Borkow is also an HIV expert who has conducted some critical studies on helminthic infections and their impact on vaccine development for tuberculosis and HIV-1 virus. During this session, Dr Gadi Borkow will also propose an alternative route to prevent HIV-1 sexual transmission with a microbicidal "chemical condom".

 

Libasse Diop (Université Cheick Anta Diop, Dakar, Sénégal)

Libasse Diop a soutenu une thèse de doctorat d’Etat ès sciences physiques – option : chimie minérale, à l’université des Sciences et Techniques du Languedoc (Montpellier, (France) en 1976. Il a été nommé professeur titulaire de classe  normale (1984-1994), puis  professeur titulaire de classe exceptionnelle depuis 1994. Il a créé le Laboratoire de chimie minérale et analytique –LACHIMIA – Faculté des Sciences et Techniques en 1978. Il a encadré 18 diplômes d’études approfondies, 13 thèses de troisième cycle, 7 thèses de doctorat d’Etat ès sciences (4 de ses élèves sont aujourd’hui « professeurs titulaires » et 2 autres « maîtres de conférences ». Pr Diop fut chef du département de Chimie puis doyen de la Faculté des Sciences et Techniques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal) 1984-1992/1992-2000, directeur de l’Enseignement supérieur puis  ministre  de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Sénégal, inspecteur général de l’Education nationale (sciences physiques). Il est aussi  vice-président de la Société ouest africaine de chimie (depuis 1994), ancien président de l’Association africaine de chimie pure et appliquée (2001-2004), président de la Commission scientifique du Technopole de Dakar (Sénégal), expert de l’Association des universités africaines, président de la Commission des sciences exactes et naturelles (Commission nationale de l’UNESCO), membre du Comité de rédaction de la Déclaration universelle sur la science et du Guide d’action, Budapest(1999). Pr. Diop a été nominé « Man of the Year 2001 » par l’American Biographical Institute.

 

M. Sellami (Université Badji Mokhtar d'Annaba, Algérie)

Mokhtar Sellami est professeur en informatique au Laboratoire de recherche en informatique de l'Université d' Annaba, en Algérie. Il a un doctorat d'Etat en informatique préparée à l'université de Grenoble, au Centre de recherche  en informatique (84-89). Il est  président de la sous-commission nationale NTIC « Production de logiciels» au ministère délégué à la Recherche scientifique en Algérie,  président du Comité scientifique du département et du Laboratoire de recherche en  informatique a l’université d'Annaba, membre du conseil scientifique de l’Agence spatiale algérienne (ASAL) (nommé en mai 2003),   membre du conseil scientifique du Centre de développement des technologies avancées (CDTA-Alger) (depuis janvier  2001), membre du comité permanent du Colloque africain sur la recherche en informatique (CARI),  expert dans les projets nationaux de recherche auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en Algérie (projets PNR), coordinateur informatique du réseau  SARIMA (Soutien aux activités de recherche en informatique et mathématiques en Afrique; le SARIMA est animé au Nord par le GIS CIMPA, INRIA avec les universités de Nice, Metz et Rennes. Il est également  responsable du projet algéro-canadien de « management en Algérie », directeur du Laboratoire de recherche en informatique (Annaba), président du Conseil scientifique en informatique,  responsable LMD Informatique – licence professionalisante  Web-technologies, responsables de post-graduation - intelligence artificielle distribuée, chef de projets informatiques MIND ANDRU et Sonatrach. Pr Sellami est auteur d’une centaine de publications et a formé une vingtaine d’étudiants en doctorat.

 

Hassimi Maïga (The Academy For Diaspora Literacy, Atlanta, Géorgie, USA)

Ancien maître de second cycle ( anglais), ancien professeur d’enseignement normal

( psychopédagogie) et ancien chercheur à l’ Institut pédagogique national (IPN-EN) de 1975 à 1978) ;  Hassimi Maïga bénéficia d’une bourse d’études à Stanford University, en Californie, où il suivit une formation en analyse et évaluation  des programmes scolaires et en recherche évaluative en éducation : Master of Arts (1978-1980).

De retour au pays, il fut nommé directeur régional de l’Education, à Gao et inspecteur général (1981-1991). Admis sur titre à l’université de Caen, en France, en 1988, il prépara donc un doctorat en sciences de l’éducation (histoire de l’ éducation et développement national). Ainsi, il obtint de l’Institut des sciences de l’éducation de Caen un doctorat en février 1992, avec Mention Honorable; ce qui lui permettait de rejoindre l’Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (ISFRA, Université du Mali ) en décembre 1992, où il enseigne l’Histoire de l’éducation à travers les âges et l’Analyse des  programmes scolaires.

En juillet 1998, Hassimi Maïga organisa au Bureau d’études et de recherche appliquée pour le développement en Afrique–à Gao–dont il est le président fondateur, une  équipe de consultants-traducteurs en vue de la traduction du Saint Coran en Soŋoy-senni. Cette traduction  fut achevée depuis octobre 2000, et n’attend plus qu’un appui financier éventuel pour l’impression définitive en quelques milliers d’exemplaires. 

Mais sa carrière professionnelle comprend également une composante internationale faite à la fois d’enseignement, de consultations et de recherches, successivement à l’université à Santa Clara, en Californie (1986-1993); à Southern University en Nouvelle Orléans, Louisiane (1994-1997); à Medgar Evers College, à la City University de New York (2000-2002;  à l’université de Géorgie à Athens et avec Aya Educational Institute à Atlanta, Géorgie (2002-2004).

Sous le parrainage de l' American Educational Research Association (AERA), dont il est membre, Hassimi Maïga co-développa le Soŋoy OnLine Language and Culture Course Website, mis en ligne en avril 2000 (www.coribe.org).    

Il fut nommé directeur de recherche de son Etat en Juin 2001.  [Quel Etat--Géorgie?  Ou est-ce seulement une addition figurée]

 Il est lauréat de l'African People’s Intellectual Royal Family Award  décerné par The Institute for the Advanced Studies of Black Family Life & Culture, Inc.

 ( 5 Juin 2005, Oakland CA, USA).

Il est à présent le promoteur du Centre d’éducation et de recherche Askya Mohammed (CERAM) à Gao et à Atlanta, Géorgie, aux Etats-Unis.

 Hassimi Maïga est auteur de plusieurs publications en éducation, langues, culture et développement.

 

Cheikh M’Backé Diop (CEA, Saclay, France)

CM Diop est docteur ès sciences en physique (Université Paris XI–Orsay). Il  exerce son métier dans le domaine de la recherche appliquée (Commissariat à l’énergie atomique, France). Il est auteur de deux ouvrages (hiéroglyphes et informatique et Cheikh Anta Diop, l’homme et  l’œuvre) et co-directeur avec Théophile Obenga de ANKH, revue d’égyptologie et des civilisations africaines.  Dr CM Diop est le fils aîné de Cheikh Anta Diop.

 

William (Bill) Greenberg was born in the U.S. in 1941, received his B.A. from Princeton University in 1963, and his M.A. in 1965 and Ph.D. in 1969 from Harvard University, all in the area of mathematical physics. He is currently professor of mathematics and associate director of the Center for Statistical Mechanics & Mathematical Physics at Virginia Tech in Blacksburg, Virginia, USA. His honors include Woodrow Wilson Fellow, Fulbright Fellow, Vaclav Hlavaty chair at Indiana University, Diggs  Teaching Scholar at Virginia Tech, and the Kusaka Memorial Prize, Princeton. Most of his more than 100 papers and 3 books are in non-equilibrium statistical mechanics, with some papers in biological sciences and mathematics education as well. He has given invited lectures at nearly 100 international conferences and colloquia in more than 30 countries, but his ability to lecture in French is worse than mediocre.

 

Gaston Mandata N'guerekata (Morgan State University, Baltimore, USA)

Gaston Mandata N'guerekata a reçu son PhD à  l'université de Montréal, au Canada, en 1980 et a poursuivi des  recherches  post-doctorales à  l'université de Californie–Berkeley. Il a enseigné à l'université du Québec à  Trois-Rivières, à  l'Ecole polytechnique de Montréal (Canada), à  l'université de Bangui (République centrafricaine) et à  l’université de Daemen (Buffalo, New York, USA) avant de joindre l'université d'Etat  Morgan State en 1996 où il est présentement professeur titulaire et chef du département de Mathématiques. Dr N’Guerekata est l’un des leaders dans le monde en équations différentielles. Il a obtenu plusieures distinctions dont celui du meilleur chef de département de sa faculté, du meilleur chercheur de sa faculté. Il est rédacteur en chef de l'International Journal of Evolution Equations et de Communications in Mathematical Analysis, rédacteur adjoint de  Global Journal of Pure and Applied Mathematics et rédacteur de plusieurs autres journaux de haut niveau en mathématiques  Il est auteur de qatre livres de mathématiques dont le dernier sorti chez Springer en 2005 et de plus de soixante publications de haut niveau en équations différentielles,  semigroupes d'opérateurs, théorie spectrale de fonctions bornees et sur les fonctions périodiques et automorphiques. Dr Gaston N'guerekata a été professeur aassocié dans plusieurs établissements : université de Montréal,  université de Laval (Canada), université de Californie à Berkeley, université de l'Etat de New York à  Buffalo, université de Memphis (Tennessee), Virginia Tech (USA), université de Delaware (USA), université des Sciences et Technologies de Chine à Hefei (RPC) et il visitera l'université de Paris I–Pantheon-Sorbone pour les mois de juin et juillet 2006. Dr N'guerekata fut aussi doyen, vice-recteur et recteur de l'université de Bangui. Il a ensuite été haut commissaire et ministre de la Science, de la Technologie et de l'Environnement, puis Ministre et porte-parole du chef de l’Etat de la République centrafricaine. Il est Commandant de l'Ordre du Merite centrafricain et a reçu  la Légion d'Honneur de la France. Il a également participé a  la conference des Nations Unies sur l'environnement et le développement tenu à  Rio de Janeiro, au Brésil, en 1992, comme porte-parole du groupe ministériel  africain.

 

Diola Bagayoko (Southern University, Baton Rouge, Louisiana, USA)

Diola Bagayoko est professeur distingué de physique à Southern University–A&M College à Baton Rouge, en Louisiane.  Sa maîtrise, son master et son doctorat d’Etat (PhD) sont  respectivement de l’Ecole normale supérieure (ENSup) de Bamako, de l’université Lehigh à Bethlehem, en Pennsylvanie, et de l’université d’Etat de la Louisiane (Louisiana State University, LSU, 1983) à Baton Rouge. 70 de ses plus de 110 publications sont sur les calculs quantiques et études théoriques des propriétés électroniques, optiques, structurelles, et autres de la matière condensée.  Plus de 30 de ses publications adressent l’instruction, l’encadrement des élèves et étudiants, et l’apprentissage. Pr Bagayoko fait partie du jury scientifique et technique (referee) pour  plusieurs journaux, y compris Physical Review Letters, Physical Review B, et le Journal of Negro Education. Il a dirigé en moyenne, de 1993 au présent, plus de 2 millions de dollars de projets sponsorisés par an. Ses distinctions et prix incluent celui du Prix présidentiel américain pour  l’excellence (1996), le Ciwara d’exception (1997), les Prix d’excellence du gouverneur de l‘Etat de la Louisiane (1993) et de son université. Il continue à  servir comme consultant aux niveaux local, national et international, en matière d’éducation, de science, technologie et développement, de planification stratégique, d’évaluation de programmes, d’encadrement, et de montage de projets sponsorisés. Bagayoko est président d’honneur du Symposium malien sur les sciences appliquées (MSAS).

 

Jean-Marc Bonnet-Bidaud  (CEA, Saclay, France)

JM Bonnet Bidaud est astrophysicien dans le Service d'astrophysique (SAp) du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) en France. Spécialiste en astrophysique des hautes énergies, il étudie plus particulièrement les derniers stades de l'évolution des étoiles. Ses travaux concernent la recherche et l'étude des astres denses de la galaxie (naines blanches, étoiles à neutrons, trous noirs). Ses recherches les plus récentes ont été consacrées notamment à l'étude de l’émission de hautes énergies des naines blanches fortement magnétisées.

Il porte un intérêt profond à l'histoire et à la popularisation de l'astronomie. Il est conseiller scientifique de la revue d'astronomie Ciel et Espace et a publié de nombreux articles de popularisation sur l’histoire de l’univers et les grands problèmes de l’astronomie moderne.

Il mène également des travaux d’histoire des sciences sur les racines de l’astronomie ancienne en Afrique et en Chine  et étudie actuellement les plus anciennes cartes du ciel chinoises.

 

Mohomodou Houssouba (Ecrivain, Bâle, Suisse)

Mohomodou Houssouba est écrivain, linguiste et chercheur indépendant. Diplômé de l'École normale supérieure de Bamako (anglais), il a étudié à l'université d'État de l'Illinois (Normal, Illinois – USA) où il a obtenu le Master of Arts en créativité littéraire et le PhD dans les études anglaises. Sa thèse intitulée "Teaching the Diaspora: Beyond Identity Politics" (Enseigner la diaspora–au de-là de la politique identitaire) examine les questions pédagogiques de la notion de diaspora africaine. Il a enseigné les lettres afro-américaines, la linguistique et l'analyse littéraire dans deux universités de l'Illinois.  Il a publié, entre autres, Bagoundié blues: petites lumières sur la boucle du Niger (Éditions l'Atalante, Nantes, 2003) et Passages au Kansas (Éditions la Rue Blanche, Rezé, 2005). Son travail actuel inclut la valorisation du savoir local comme contenu dans les nouvelles technologies de l'information, la traduction de logiciels libres pour Internet en langue songhaï et l'évaluation indépendante des effets de réformes scolaires sur le système éducatif au Mali. Sa contribution porte sur les enjeux lexicographiques, pédagogiques et technologiques de la traduction des logiciels (libres) dans les langues africaines au stade de la mondialisation, à partir de son expérience personnelle et des différents projets en cours dans le domaine.  

 

Malindi Neluheni (Chief Executive Officer of the Council for the Built Environment, South Africa)

A South-African woman, Dr. Neluheni is a graduate of Cornell University (New York), where she obtained a Masters in City and Regional Planning. She then obtained a PhD at the University of Wisconsin in Architecture, specialized in transportation. She is the first Chief Executive Officer of the Council for the Built Environment (CBE) in South Africa. The council was established in April 2001 to co-ordinate work of architecture, engineering, landscape architecture, quantity surveying, property valuers and construction and project management professions. Its key functions are to ensure alignment, by the professions, with government’s built environment policy initiatives, to meet strategic infrastructure delivery challenges. In this session, Dr. Neluheni  will present on how to build an environment for professionals in South  Africa: a compendium in the age of hope.

 

Alhousseïni Bretaudeau (IPR/ IFRA, Katibougou, Mali)

Alhousseïni Bretaudeau a passé son doctorat en France. Dr. Bretaudeau a fait des grandes inventions dont un sorgho qui ne «verse» pas, c'est-à-dire qui ne se couche pas lors de sa croissance–avec, à la clé, des gains de productivité augmentés de 10, 12%. Il a aussi inventé des variétés, plus résistantes aux ravageurs, de karité, dont on fait du savon. Dr. Bretaudeau a obtenu plusieurs distinctions dont le Prix de la meilleure invention en agriculture au  Salon africain de l'invention et de l'innovation technologique. Dr. Bretaudeau dirige le Laboratoire d'agro-physiogénétique et de biotechnologie végétale à l'Institut polytechnique rural (IPR) de Katibougou.

 

Harouna A. Maïga (University of Minnesota at Crookston, USA)

Professeur titulaire, Dr. Maïga a joint l’université de Minnesota à Crookston (UMC) en janvier 2001 où Il enseigne, entre autres,  des cours en médecine  vétérinaire, en systèmes environnementaux, en alimentation animale appliquée et en production de laiterie. Avant de venir à UMC, Dr. Maïga a travaille pour l'université de Minnesota au Comté de Becker. Il a obtenu un diplome d’enseignement superieur a l'Institut polytechnique rural de Katibougou, un  Master en sciences animales à l'université de Maine (USA), un Master en sciences économiques à l'université d'Etat du Dakota du Sud (USA) et son PhD en sciences animales à l'université d'Etat du Dakota du Sud. Dr. Maïga est impliqué dans beaucoup de groupes et d'activités différents sur le campus. Il a servi en tant que conseiller au club de laiterie de l'UMC, et a encadré beaucoup d’étudiants. Dr. Maïga a aussi participé plusieurs fois au projet TOKTEN pour encadrer des étudiants à l’IPR de Katibougou. Dr. Maïga vient d’être honoré du lauréeat de Professeur de l’Annee par l’UMC. Membre du département d'agriculture, il  a reçu la récompense annuelle qui honore un membre du corps enseignant qui a démontré un engagement envers et un attachement exceptionnel aux étudiants. Dr. Maïga a reçu d’autres distinctions dont la University of Minnesota Beef Team Award en 1999.

 

http://www.msas.maliwatch.org/msas-2006/index2006F.html

Symposium malien sur les sciences appliqués (MSAS)

Formation. Recherche - sangonet