OSER les changements en Afrique, cas du CENTRAFRIQUE

par Jean-Pierre MARA

 

 

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Editeur: L'Harmattan - ISBN: 978-2-296-06058-6

 


INTRODUCTION DU LIVRE:

 

L’Afrique est présentée sur Internet et dans les autres média comme « le deuxième continent au monde par sa population et le deuxième ou le 3e, selon que l'on considère l'Amérique comme un ou deux continents, par son étendue, après l’Asie. D’une superficie de 30.221.532 km² en incluant les îles, elle couvre 6.0 % de la surface terrestre, et 20,3 % de la surface des terres émergées. Avec une population estimée à 900.000.000 habitants en 2005, les Africains représentent 14% de la population mondiale ». L’Afrique comprend 46 pays en incluant Madagascar, et 53 avec tous les archipels. Elle est considérée comme étant le lieu d’origine de l’être humain et de la branche des Hominidae. Pour cette raison, beaucoup d’africains tiennent leur continent comme le berceau de l’humanité. Malgré ses richesses naturelles, le continent vit à la périphérie des évolutions technologiques et à la marge de toutes les manifestations socio-économiques du monde. Il apparaît dans cette dérive comme un concentré de tous les pessimismes aliénants de notre époque, traduits par diverses pandémies, la misère, la paupérisation, les multiples crises tous azimuts. Ce livre est de fait une réflexion sur les causes du piétinement de cette Afrique des fatalités en prenant pour exemple la République Centrafricaine (RCA) appelé aussi lE Centrafrique. Il pose aussi un autre regard sur les conditions du développement socio-économique de ce pays par un ingénieur de formation. Ce livre n’est pas un guide politique. Il traite les sujets d’une façon chronologique propre et structurée dans l’esprit du constat d’anomalie et de confusion du fonctionnement des sociétés africaines en général et centrafricaine en particulier. Je souhaite présenter cette réflexion comme une prise de parole sur l’état des lieux du continent en général, et de notre pays le Centrafrique en particulier. J’espère que mes compatriotes africains et centrafricains pourront pour leur part approfondir la thématique à travers les sujets évoqués pour nous permettre de voir plus clair. Je me donne la possibilité d’exprimer ce que certains pensent tout bas, c’est-à-dire notre possibilité de changer notre vie si nous prenons conscience de nos atouts. C’est la raison pour laquelle je me permets de dire les choses sans tabou, quitte à heurter la sensibilité de certains en pointant du doigt les confusions dans la gestion de nos pays, afin d’attirer l’attention des élites politiques sur le sens de la responsabilité. Ceci dit, il se pose aussi la question de l’identité à l'exemple de la République Centrafricaine qui n’est connue qu’à travers l’évocation de l'affaire des diamants de Bokassa du 10 octobre 1979.

Ma réflexion porte dans un premier temps sur les carences dans le fonctionnement des institutions dont j’attribue les causes au dysfonctionnement du système éducatif hérité de la colonisation. Je proposerai une esquisse de solutions permettant aux élites de sortir du comportement de colonisés dans lequel elles se sont enfermées. Il est nécessaire que l’élite centrafricaine apprenne à faire elle-même des propositions de sortie de crise et en discute avec les partenaires internationaux, car bien souvent ces derniers, par méconnaissance ou ignorance, offrent leurs solutions du développement diamétralement opposées à celles qu’attendent les pays africains.

Editeur: L'Harmattan

ISBN: 978-2-296-06058-6