Vient de
paraître, « Délits d’encre : Damas et la Négritude », par Thierry
Sinda et Henri Moucle, Edit. du Petit Pavé, 2020
Le no 26 de la revue “Délits d’encre”, éditée par les
éditions du Petit Pavé, est consacré au poète de renom guyanais Léon-Gontran
Damas, l’un des Pères fondateurs de la Négritude poétique, avec le Martiniquais
Aimé Césaire et le Sénégalais Léopold Sédar Senghor. Le principal contributeur
de ce numéro est le poète, critique de cinéma,et universitaire Thierry Sinda.
Dans son essai « Léon-Gontran , sève créole et négritude », il
rétablit les différents temps forts, ayant selon lui, prédestiné à
l’émergence du puissant mouvement de la Négritude poétique, en évoquant les
précurseurs : René Maran ( « Batouala, véritable roman negre » ,
1921), les sœurs Nardal (« La revue du monde noir », 1931), et René
Menil et Étienne Léro ( « Légitime défense », 1932) , lesquels ont
permis le manifeste de la Négritude signé par Léopold Sédar Senghor sous le
titre d’Anthologie de la nouvelle poesie negre et malgache de langue
française ». Au sommaire aussi le poème biographique d’Henri Moucle sur
Raphaël Elizé, le premier maire de couleur de la France
métropolitaine,
Éditions du Petit
Pavé, mars 2020, 10 €