Appel du 13 mars 2013 pour des
soutiens aux populations centrafricaines éprouvées et victimes de toutes les
barbaries. E Zingo, A Ita (2e)
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A Ita,
Il m’a semblé que nous autres de la
diaspora avions, quelque soit notre parcours individuel et notre situation
sociale, une dette à l’égard de notre pays d’origine et plus encore, envers les
parents, les populations éprouvées et les victimes de toutes les
barbaries.
Cela implique que
:
- toutes les initiatives tendant à
attirer l’attention du monde sur ces malheurs,
- toutes les actions sincères de
nature à impulser un élan de compassion, de solidarité internationale et, bien
plus, à décider les États, les Organisation de défense des droits de l’homme et
les Groupes de pression, à mettre en œuvre les moyens appropriés pour
contraindre les principaux antagonistes de la scène politique centrafricaine :
Bozizé, Séléka et les autres à mettre un terme au calvaire de nos
populations,
sont à soutenir et à promouvoir sans
retenu, sans état d’âme.
Dans l'appel du 13 mars dernier qui
a trouvé, somme toute, un écho favorable un peu partout, j'ai suggéré à chacun,
chacune et à tous, partis politiques compris, de s'investir afin de réussir dans
l'intérêt de la paix de notre pays, démontrant par la même occasion, notre
foi en
Toute initiative est laissée aux
compatriotes des villes où ils sont en grand nombre, de se mettre également en
mouvement sur place et dans l'union. Leur demander de monter à Paris ne me
semble pas judicieux.
Je ne suis pas un homme politique et
n'aspire à aucune charge de représentation, celle-là même qui sous-tend nombre
de compatriotes en déshérence. Je suis simplement un vieil homme retraité qui ne
se contente pas de sa situation personnelle en France, miné par les souffrances
de son peuple et son pays d'origine en dérive.
Je n'ai pas voulu tenir "une tribune
à la centrafricaine" sur Internet. Mon message est direct et
clair.
Je remercie toutefois les sites web
qui ont bien voulu le relayer et le porter aux quatre coins
du monde, y compris en Afrique. Si
ce message pouvait être lu, relu; s'il pouvait susciter le rassemblement pour la
paix tant souhaitée par la majorité, la voix des sans voix, celle de notre
peuple meurtri, serait, pour une fois, en union avec son
élite.
Notre action n'est pas et ne saurait
être exclusive.
J'engage particulièrement les jeunes
et les femmes à faire bouger les lignes, à secouer gentiment les "anciens",
toujours nombreux et prompts aux joutes oratoires avec un verre de whisky ou de
vin à la main, lors des places mortuaires notamment.
Dans le prolongement du débat
encours, je remercie d'avance les représentants des Partis politiques, des
Associations et autres, et les convie à prendre contact avec moi en vue d'une
rencontre afin d'arrêter les modalités de la manifestation à Paris, lesquelles
seront portées à la connaissance de notre communauté dès que possible.
L'actualité démontre la nécessité et l'urgence de cette action.
Enfin, merci de me tenir informé des
initiatives conduites en province et ailleurs dans le monde dans cet esprit.
Avec d'autres, je suis naturellement prêt à échanger avec les frères et les
soeurs en charge de ces actions pacifiques, sachant que personne à Paris ne
saurait se targuer ou s'ériger en leadership au plan national en
France.
Paris le 21 mars
2013
Jean-Bosco PELEKET [jbpeleket@gmail.com]
NB : je voudrais rappeler cette
évidence : nos enfants et petits-enfants sauront faire sentir tôt ou tard, au
détour d'une réminiscence, nos absences et défaillances au moment où le Pays et
A lire: Appel de Jean-Bosco PELEKET : E Zingo. A Ita moléngué ti Bê Afrika