Avis
aux sangonautes :
Affaire du
bois et de la forêt en Centrafrique et Internet
Dans le cadre du procès qui oppose
depuis plus d’un an Christian et Alphonse Guerric, ex-directeurs de
la SESAM (Société d’Exploitation forestière de
la Sangha
Mbaéré) au directeur de rédaction du site Sangonet.com,
l’affaire sera, cette fois, examinée au fond lors de la prochaine
audience de la 17ème Chambre du Tribunal Correctionnel de Paris le vendredi 16 mars à 13h 30. L’auteur
de l’article, Arnaud Labrousse, est par ailleurs appelé à comparaître. Que
M. Christian Guerric soit retenu ou pas à Bangui, son avocat le représentera.
(1)
Nous vous invitons à venir
témoigner de votre présence et le soutenir massivement.
Pour ceux qui ne pourront pas se
rendre disponibles ce jour ils pourront lui adresser un mail de soutien à
travers son adresse électronique : webmaster@sangonet.com
Pour le comité
de soutien
Jean-Paul
ENZA
06 74 17 12
45
ADRESSE DU
TRIBUNAL
Palais de
Justice
Tribunal de Grande
Instance
4, Boulevard du
Palais
75001
PARIS
Métro : Cité
(ligne 4)
(1) Voir ci-dessous
le communiqué du porte-parole du gouvernement centrafricain :
Dépêches
IZF
Centrafrique: Le
bois représentant 40% des exportations du pays en rapportant chaque année 5 à 6
milliards de francs CFA dans les caisses de l'Etat, le gouvernement liquide une
société forestière en difficultés financières qui doit plus de 7,6 milliards de
francs CFA au titre d'impôts et de taxes
BANGUI, 11 jan 2007 - Le
gouvernement centrafricain a annoncé jeudi à Bangui la mise en liquidation d'une
société forestière en difficulté financière depuis de nombreuses années et
coupable, selon lui, de ne pas avoir payé régulièrement les impôts et taxes dus
à l'Etat. La
Société d'exploitation forestière en Sangha Mbaéré (Sesam) doit
à l'Etat centrafricain 7,3 milliards de francs CFA (11 millions d'euros) au
titre de l'impôt sur les bénéfices et 310 millions de francs CFA (472.000 euros)
au titre des taxes forestières, a expliqué à la radio nationale le porte-parole
du gouvernement, Aurélien-Simplice Zingas. "Malgré un régime de faveur
excessive, la
Sesam ne s'acquittait pas de ses obligations fiscales", a
observé M. Zingas. "La situation d'inactivité de la Sesam constitue un énorme manque à
gagner en terme de taxes forestières, en terme de production et de recettes
fiscales", a-t-il ajouté. Société à capitaux libanais et malaisiens,
la Sesam, qui
exploitait plus de 300.000 hectares à la
frontière de la
Centrafrique et du Congo (sud-ouest de Bangui), a arrêté ses
activités en 2004 en raison "de graves dysfonctionnements liés à une mauvaise
gestion", selon le gouvernement. La société avait été placée en redressement
judiciaire en 2005, puis privée de son permis d'exploitation. Une dizaine de
sociétés forestières exploitent quelque 3,5 millions d'hectares de forêt en
Centrafrique. Le bois représente 40% des exportations du pays, emploie
directement 4.000 personnes et rapporte chaque année 5 à 6 milliards de francs
CFA (7,5 à 9 millions d'euros) dans les caisses de l'Etat.