850 instituteurs pour le fondamental 1 au titre de
l'année scolaire prochaine dans l'Education en Centrafrique. Projet de réforme
du Supérieur
Bangui, 04 août 2007 (ACAP)
- Le ministre de
l'Education nationale, de l'alphabétisation, de l'enseignement supérieur et de
la recherche scientifique, M. Charles Armel Doubane a déclaré que le
recrutement, par son département de 850 instituteurs sur financement de la
Banque Mondiale sera effectif dès la fin du mois en cours.
Cette déclaration a été faite samedi
04 août 2007, en présence du ministre de la Communication et également Porte
Parole du gouvernement, M. Aurélien Simplice Zingas, à l'occasion de la reprise
des séries de conférences de presse hebdomadaires des membres du gouvernement
qui a pour but de présenter au public les efforts et les réalisations du
gouvernement dans les différents domaines de la vie de la population.
Selon le ministre Doubane, « à la
fin du mois d'août, 500 enseignants seront engagés sur les 850, le temps que les
350 qui sont encore en formation dans les différents Centres pédagogiques ainsi
qu'à l'Ecole normale d'instituteurs de Bambari de terminer leurs études ».
Il a expliqué que cet engagement par
la Banque mondiale permet au gouvernement de procéder progressivement à
l'intégration dans la Fonction publique centrafricaine dans le souci d'un bon
encadrement des élèves du fondamental 1 qui « constitue la base de l'Education
des enfants ».
Il a par ailleurs précisé que tous
ces enseignants seront déployés à l'intérieur du pays en vue de résoudre le
problème des « maîtres parents ».
Pour ce qui concerne l'enseignement
supérieur et la recherche, il a annoncé l'ouverture imminente d'un département
de la Communication à l'université de Bangui, indiquant que l'université de
Bangui s'est déjà engagée dans le système LMD (Licence Master Doctorat).
Selon M. Doubane, bientôt la
Maitrise, le Diplôme d'études approfondies (DEA) et le Diplôme d'Etudes
supérieures spécialisées (DESS) vont disparaître pour laisser la place à la
Licence professionnelle. « C'est l'unique voie qui peut conduire l'université de
Bangui dans le concert des nations », a-t-il conclu.
Formation,
Education Centrafrique – sangonet