Histoire de la stratégie de destruction de l’Agriculture centrafricaine par la Russie depuis 1970

Jean-Pierre Mara,  juin 2024

 

Une réforme agraire consiste à modifier le régime de propriété des terres agricoles et/ou les conditions de leur mise en valeur. Elle consiste aussi en une modification des droits à l'accès aux terres cultivables par les paysans qui cultivent une terre en la confisquant aux propriétaires,  ou bien en supprimant des protections sur leur utilisation, en favorisant par exemple une catégorie d'exploitants. Une réforme agraire peut inclure également des mesures de crédit, des formations, des améliorations foncières.

Est-ce que la réforme agraire avait un sens en République Centrafricaine en 1970 ?  Dans un pays de 627.000 km carré, peuplé de moins de 3 millions d’habitants,  les infiltrés du communisme Russe  manipulent les étudiants  membres de la FEANF revenus fraichement de France.  Rappelons que ses affinités avec le communisme conduisirent la FEANF à des avantages, dont la gestion d'un contingent de bourses à destination de l'Europe de l'Est et des relations anti capitalistes, choses qui ne peuvent pas être condamnables aujourd’hui. La supercherie consiste a diffuser que la France exploite toutes anciennes colonies à travers la monnaie unique, le Franc CFA. Le piège consiste à retourner l’élite contre la puissance coloniale.

Le résultat abouti à détruire tous les efforts en matière d’investissements entrepris par la France en République Centrafricaine .

Les conséquences, sont que des élites comme Patassé et d’autres membres de la FEANF  revenus de diverses formations obtenus en France, vont être utilisés par la Russie pour détruire tout ce qui a été construit sous financement français en matière de recherche agricole, à savoir Boukoko, Ngoulinga, Katapka ou encore des usines CIOT, UCAT, FCAT, SNE, SOCATI, CICI , SICPAD, BATA, etc..

C’est ainsi par exemple que Patassé va influencer Bokassa pour introduire la réforme agraire, une politique  qui conduira à arrêter les recherches agronomiques à Boukoko à Mbaïki, la fermeture de l’ISDR à Mbaïki, la fermeture de Ngoulinga à Grimari, la faillite de UCAT à Bangui, la fermeture de Katapkpa à Dékoa, etc.. en fait la perte de l’emploi et de la recherche en agronomie dans tout le pays.

Ici c’est l’occasion de rappeler que c’est sur le conseil de Patassé suite à la réforme aggraire au modèle Russe introduit par Bokassa que l’ingénieur agronome Sackasse a quitté Boukoko pour aller s’installer et développer le CACAO en Côte D’Ivoire. La RCA serait elle aujourd’hui un pays producteur et exportateur de cacao ? Demandez la réforme agraire Russe ou commandez le blé Russe livré il y a quelque mois.

Convenez qu’un Peuple qui ne sait pas se nourrir, C’est la mort et c’est cela l’aboutissement des conseils Russes en matière de réforme agraire en 1970. Bravo la Russie .

Car une fois tout fermé, la Russie n’avait pas aidé Patassé à apporter les solutions alternatives.  

Ce que le Président de la RCA, la personne à qui le peuple a confié son destin à savoir monsieur Touadera celui qui lance la vente des terres aux Rwandais et aux Camerounais veut atteindre. Il accentue le partenariat renforcé avec la Russie et ce n’est qu’un ‘’remake’’ ,  un ‘’déjà vu’’ donc un recommencement de ce que la Russie avait déjà commencé en 1970. Ce n’est qu’un renouvellement de la même pratique et cette fois-ci, la Russie se fait payer par nos ressources qui lui sont données  gratuitement par Touadera et son régime, eux qui ont ramené les Russes pour perpétuer une réforme agraire qui a tué la RCA.  Aujourd’hui toutes les structures sensées nous faire manger sont fermées  par suite de la réforme agraire conseillée par les Russes en 1970.

Vigilance jeunesses Centrafricaines, Vous qui ne connaissez pas l’histoire de votre pays. La Russie c’est la mort de la RCA et c’est aussi la mort de la jeunesse Centrafricaine. Car la jeunesse d’aujourd’hui c’est le résultat de cette tuerie de l’agriculture centrafricaine en 1970. La mort de la jeunesse réside dans les décisions hasardeuses prises aujourd’hui pour perpétuer les erreurs d’hier.

Jeunesse, réveilles-toi