Quatre sociétés forestières sur 11 autorisées à reprendre leurs activités

BANGUI, 16 avril 2003 (AFP) - 16h37 - Quatre sociétés forestières sur onze ont, pour le moment, été autorisées à reprendre leurs activités en Centrafrique après avoir présenté des documents attestant qu'elles fonctionnaient conformément à la loi, a annoncé mercredi la radio nationale.

"Les quatre sociétés qui ont reçu le quitus sont autorisées à exercer leurs activités pour une période de trois mois, en attendant la descente sur le terrain de la commission pour vérifier les réalisations (ndlr: prévues par la loi) contenues dans leurs cahiers des charges", a précisé la radio nationale.

"Certaines sociétés recensées, par contre, n'ont pas déposé les documents demandés par le ministère des Eaux-Forêts" et les contrôles se poursuivent "de façon minutieuse", a-t-on indiqué de même source.

Le gouvernement avait annoncé la semaine dernière que l'abattage et l'exploitation du bois étaient "suspendus jusqu'à nouvel ordre" dans l'attente de la présentation par les sociétés exploitantes des documents prouvant qu'elles exerçaient leurs activités conformément à la législation et versaient leurs impôts.

Trois grosses sociétés figurent parmi les quatre autorisées à exercer leurs activités. Il s'agit de la Société centrafricaine de déroulage (Scad) du milliardaire centrafricano-syrien Joseph Hicham Kamach, de l'Industrie forestière de Batalimo (IFB), et de la Société d'exploitation forestière centrafricaine (Sefaca).

Aux neuf sociétés forestières reconnues officiellement s'en sont ajoutées deux autres de création récente.

Le gouvernement suspend l'abattage et l'exploitation du bois industriel (09 avril 2003)


Actualité Centrafrique de sangonet - Dossier 16