-De sources officieuses venant de quelques proches du Président Centrafricain, le président Patassé aurait gagné le premier tour des élections avec 54,8%; le Général KOLINGBA viendrait en seconde position avec 12%; DACKO troisième avec 6%...etc

Même si ces résultats sont vrais, ils sont totalement illogiques car si Patassé gagne avec 55%, logiquement parlant l'opposition dans son ensemble totaliserait 45%; or de cette même source, les autres candidats arrivants après KOLINGBA et DACKO seraient en-dessous de la barre des 4%.Donc si l'opposition Centrafricaine totalise 9 candidats et que ces 9 candidats doivent se partager 45%, ça fait au moins 5% par candidat; or KOLINGBA a 12%, DACKO 6% et les autres moins de 4%; donc je ne vois vraiment pas comment l'opposition pourraient atteindre les 45%(soit c'est nous qui sommes cons ou un truc cloche à leur niveau). Donc devant cette incertitude nous sommes obligés de déclarer qu'il y a eu fraude massive du pouvoir en place (ce que l'opposition dénonçait depuis longtemps et que la MINURCA se refuse d'entendre) dans ces élections, contrairement à ce qu'annonce les griots du camp MLPC .Donc, je cite:

-"Ce qui arrivera en RCA à l'annonce des résultats officielles sera sous l'entière responsabilité des autoritées actuelles de la Centrafrique et de ces complices, de près ou de loin..."

-De cette même source officieuse l'ambassade de France en RCA aurait ordonné à tous ses ressortissants de préparer leurs bagages pour un éventuel rappatriement en cas de troubles à l'annonce des résultats qui est prévue pour peut-être la fin de la semaine.Le gouvernement français de son côté aurait mis en garde les opposants centrafricains contre toutes tentatives de troubles à l'annonce des résultats officielles.(si cela est vrai,"Nous conseillons vivement à la PARIS de se mêler de ses propres affaires car c'est au peuple centrafricain de choisir librement, et non dans ces conditions frauduleuses, qui il veut pour diriger le pays pour les six ans à venir!!")

-De sources brèves, les candidats GOUMBA et DACKO s'apprêtaient à partir pour l'étranger quand il se sont vus sous le refus des autoritées centrafricaines de les laisser quitter le pays.

C-D. B.A
(30 Sep 1999)