Nomination d'un nouveau délégué général au désarmement en Centrafrique
BANGUI, 28 juin (AFP) - 11h48 - Le président centrafricain, Ange-Félix Patassé, a nommé un ancien ministre de l'Intérieur, Théodore Bikoo, délégué général au désarmement à la Primature, en remplacement de Michel Dognéné, décédé au début du mois, a rapporté vendredi à Bangui la radio nationale.Visite du président centrafricain en Libye
BANGUI, 28 juin (AFP) - 11h06 - Le président centrafricain est arrivé jeudi à Syrte (Libye) pour une visite officielle de deux jours à l'invitation du chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, a rapporté vendredi la radio nationale centrafricaine.President of the Central African Republic / Arrives
Jamahiryia News Agency (JNA), Sirte/27 Alsayf, 2002
- African presidents continue to converge on the Great Jamahiriya to meet the Leader of
the Revolution and discuss with him various issues of concern to all Africans including
the launch of Great African Union prior to the crucial Durban summit.
President Angie Felix Patassie of the Central African
Republic a member of the presidential council of the Community of Sahel Sahaharan
States,his wife and his accompanying delegation arrived at Sirte International Airport
today on a visit to Great Jamahiriya.
President Patassie was received in a grand ceremony
headed by General Abubakr Younis Jaber.
He made a statement to Jana in which he expressed his
happiness at visiting the Great Jamahiriya and said that his visit comes within the
pattern of constant consultations between the two countries.
He said I am happy to be in the city of Sirte which
witnessed the birth of the Great African Union.I am here to give my thanks to the Leader
of the Revolution and the Libyan people for the support they are offering for the
restoration of peace in Central Africa and I can confirm that there is actual peace in
Central Africa thanks to the efforts of the Leader of the Revolution.
N'DJAMENA, 27 juin (AFP) - 18h58 - Cinq
ressortissants tchadiens ont été arrêtés et exécutés samedi dernier par Abdoulaye
Miskine, un ancien rebelle tchadien chargé par les autorités de Bangui de sécuriser le
nord de la République centrafricaine (RCA), a-t-on appris jeudi de source diplomatique
tchadienne.
Selon un courrier adressé par l'ambassadeur du Tchad à Bangui aux autorités
centrafricaines, rendu public par la radio-télévision tchadienne, Abdoulaye Miskine, à
la tête d'une soixantaine d'hommes, a perpétré ces exactions dans les villages
centrafricains de Bavara et Boissy.
"Au village de Bavara, il procèdera à l'arrestation et l'exécution systématique
de trois ressortissants tchadiens (...). Au village de Boissy, il a abattu à bout portant
deux ressortissants tchadiens", dont l'un "a été dépossédé d'une somme de
620.000 francs CFA (environ mille euros), et d'une paire de chaussures", indique ce
courrier qui cite les noms des victimes.
"L'ambassade du Tchad (...) saurait gré au ministère des Affaires étrangères
centrafricaines des dispositions qu'il voudra bien faire prendre (...) en vue de faire la
lumière sur ce drame, qui vient, une fois de plus, d'endeuiller la grande famille
tchadienne vivant en terre centrafricaine", écrit encore l'ambassadeur.
Les autorités tchadiennes se sont plaintes à plusieurs reprises depuis le début de
l'année des exactions commises au nord de la RCA contre des Tchadiens par Abdoulaye
Miskine, qu'elles considèrent comme un ancien lieutenant du défunt rebelle tchadien
Laokin Bardé.
Abdoulaye Miskine est en revanche considéré comme Centrafricain par les autorités de
Bangui et a le grade de colonel dans l'armée centrafricaine.
Il a commencé à faire parler de lui à l'occasion des tensions nées à la frontière
tchado-centrafricaine après la fuite au sud du Tchad, en novembre 2001, de l'ex-chef
d'état-major des Forces armées centrafricaines, François Bozizé.
Les présidents tchadien, Idriss Deby, et centrafricain, Ange-Félix Patassé, s'étaient
rencontrés le 10 avril à N'Djamena et avaient alors assuré que "les nuages"
étaient "désormais dissipés" entre leurs deux pays.
Les députés centrafricains rejettent deux projets de loi sur la presse
BANGUI, 27 juin (AFP) - 20h06 - L'Assemblée nationale
centrafricaine, réunie en session extraordinaire, a rejeté deux projet de loi sur la
presse, a-t-on appris jeudi à Bangui de source parlementaire.
Le projet de loi relatif à la liberté de la
communication a été jugé "trop répressif" par les députés en raison de ses
dispositions sur les sanctions infligées à leurs auteurs, qui maintenaient les peines de
prison (1 mois à trois ans) déjà existantes.
La loi sur la presse en vigueur en RCA avait fait
l'objet de critiques de l'association internationale de défense de la liberté de la
presse, Reporters sans frontières (RSF). Des critiques admises par les autorités qui
s'étaient engagé à réviser la loi.
Cette révision, prévoyant la suppression des peines
d'emprisonnement pour les délits de presse a bien été effectuée par une commission,
mais le texte a été "toiletté" à la dernière minute au ministère de la
Communication et ses dispositions répressives réintroduites, voire renforcées.
L'Assemblée nationale centrafricaine a également
rejeté un projet de loi portant création d'un Haut-Conseil de la communication, qui
devait garantir et réguler la liberté de la presse.
Les députés ont jugé que certaines dispositions du
projet de loi plaçaient cet organe de régulation sous la tutelle du ministère de la
Communication, au détriment de son indépendance.
La
Centrafrique ratifie des conventions sur la torture et l'enfance
BANGUI, 27 juin (AFP) - 20h42 - L'Assemblée nationale centrafricaine a adopté deux lois
autorisant la ratification de la Convention de l'ONU contre la torture et la Charte des
droits et du bien être de l'enfant de l'OUA, a-t-on appris jeudi à Bangui de source
parlementaire.
La République centrafricaine (RCA) devient ainsi le 131ème Etat, après le Vatican
mercredi, à adhérer à la Convention rejetant la torture ainsi que les "autres
peines et traitements cruels, inhumains et dégradants" adoptée en 1984 par
l'Orgnisation des Nations unies (ONU).
Elle est également le 27ème Etat, sur les 53 pays membres de l'Organisation de l'Unité
africaine (OUA) à ratifier la charte des droits et du bien être de l'enfant.
Le président centrafricain, Ange-Félix Patassé, avait par ailleurs promulgué mardi la
loi autorisant la ratification de la convention d'Ottawa sur l'interdiction des mines
antipersonnel.
Adhésion
de la Centrafrique à la Convention sur les mines antipersonnel
BANGUI, 25 juin (AFP) - 11h53 - Le président centrafricain, Ange-Félix Patassé, a
promulgué la loi autorisant la ratification de la convention d'Ottawa sur l'interdiction
des mines antipersonnel, a rapporté mardi la Radio nationale centrafricaine.
Cette convention, signée le 18 septembre 1997, interdit l'emploi, le stockage, la
production et le transfert des mines antipersonnel.
Les députés centrafricains refusent de légaliser les fêtes musulmanes
BANGUI, 27 juin (AFP) - 20h25 - Les
députés centrafricains ont rejeté un projet de loi fixant le calendrier des fêtes
légales en raison de l'introduction de certaines célébrations musulmanes, a-t-on appris
jeudi à Bangui de source parlementaire.
Le ministère centrafricain de la Fonction publique avait présenté ce texte qui
prévoyait d'inclure au calendrier des fêtes légales des célébrations musulmanes
telles que la Tabaski ou l'Aïd-el-Kebir.
Il estimait qu'au nom de la laïcité de l'Etat centrafricain, il n'y avait pas lieu
d'établir une discrimination entre les fêtes chrétiennes et musulmanes dans le pays.
Mais les députés ont rejeté ce texte, en faisant valoir leurs craintes de voir la RCA
glisser vers l'intégrisme musulman ou une islamisation des populations.
La Centrafrique est peuplée à environ 80% de chrétiens (catholiques et protestants),
animistes ou non, et compte environ 20% de musulmans.
Comme dans le sud chrétien du Tchad voisin, on y assiste à des conversions à l'Islam de
nombreux centrafricains de culture chrétienne.
Au Gabon, autre pays d'Afrique centrale à très forte dominante chrétienne et animiste
mais dont le président Omar Bongo s'est converti à l'Islam, les principales fêtes
religieuses, chrétiennes comme musulmanes, sont légales et donnent lieu à des journées
fériées.