Martin Ziguélé investi
candidat du MLPC pour l’élection présidentielle de 2010 en République
Centrafricaine
Ziguélé candidat du MLPC pour la
présidentielle de 2010
(Source : RFI, 14 juin
2009)
L’ancien Premier ministre et candidat
du MLPC à la présidentielle de 2010, Martin Ziguélé, en mars 2005.
(Photo :
AFP)
Le
congrès du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) a choisi
Martin Ziguélé comme candidat pour le scrutin présidentiel de 2010. Vendredi à
Bangui, le MLPC avait décidé d'exclure l'ancien président centrafricain
Ange-Félix Patassé pour « non respect
de la ligne du parti ». Son successeur Martin Ziguélé a été élu
par acclamation. L'entourage de Patassé a contesté la décision en
dénonçant un « complot » et annoncé que l'ancien
président convoquerait un congrès extraordinaire dès son retour à
Bangui.
(Source : RFI, 14
juin 2009)
Martin Ziguélé a été
plébiscité par l’ensemble de délégués des 20 fédérations MLPC soit 16
fédérations représentant 16 préfectures du pays et 4 regroupant les 8
arrondissements de la capitale Bangui. Lors d’un cérémonial d’investiture, il
s’est engagé à défendre les couleurs du MLPC à la présidentielle de
2010.
Agé aujourd’hui de 52
ans, Martin Ziguélé, ancien Premier ministre de 2001 à 2003, est titulaire d’un
diplôme supérieur d’assurance et d’une licence en anglais. Il va se présenter
pour la deuxième fois à une présidentielle centrafricaine. La première fois en
2005, il avait contrait le président François Bozizé à un second tour.
« Complot »
Ressortissant de la
région de Pawa, au nord, tout comme l’ex-président Félix Patassé, Martin Ziguélé
aura fort à faire pour maintenir la cohésion au sein du parti et celle de
l’électoral du MLPC. A la veille de son investiture, le conseil politique du
MLPC a exclu définitivement Ange-Félix Patassé des rangs du parti pour non
respect des textes.
Mais Ange-Félix
Patassé, le Barbu national comme on l'appelle au pays, parle de
« complot » et de « manœuvres dilatoires », et
il promet de rentrer au pays pour organiser un autre
congrès.
BANGUI, AFP, 14 juin
2009 - L'ancien
Premier ministre centrafricain Martin Ziguélé a été investi candidat à la
présidentielle de 2O1O du Mouvement de libération du peuple centrafricain
(MLPC), lors d'un congrès extraordinaire du MLPC à Bangui ce
week-end.
Président de la formation, Martin
Ziguélé, plébiscité par l'ensemble des fédérations, s'est montré sceptique quant
à l'organisation dans les délais du scrutin dont la date exacte n'est pas
fixée.
"Le gouvernement doit nous dire
comment il va s'y prendre pour établir dans les délais la liste électorale et
comment il va s'y prendre pour rendre effectif le retour des déplacés, des
réfugiés (notamment au Tchad et Cameroun), parce qu'ils ont le droit de voter",
a-t-il lancé.
Déjà candidat à la présidentielle
2O05, M. Ziguélé avait participé au second tour, perdant contre l'actuel
président le général François Bozizé, qui avait renversé le président Ange-Felix
Patassé en 2003 alors que M. Ziguélé était Premier ministre
(2001-2003).
Ange-Félix Patassé, dont Ziguélé
était le Premier ministre, a lui été exclu du mouvement qu'il a fondé vendredi
pour "non respect de la ligne directrice du parti". Le MLPC avait annoncé en
2006 avoir suspendu l'ancien président de toute activité politique pour les
mêmes raisons.
Ange-Félix Patassé vit en exil au
Togo depuis son renversement par François Bozizé. En décembre, il est rentré à
Bangui, où il a séjourné un mois, à la faveur du "Dialogue politique inclusif",
forum rassemblant majorité, opposition, rébellion et membres de la société
civile.
M. Patassé a été président de
Patassé exclu du
MLPC
(Source : RFI, 13 juin
2009)
Le
Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) a décidé d'exclure
définitivement l'ancien président Ange-Félix Patassé. Le MLPC réunit en congrès
doit faire son choix pour le candidat à la présidentielle de 2010. Le principal
parti de l'opposition centrafricaine compte bien tourner la page des années
Patassé. L’ancien président vit en exil à Lomé depuis qu'il a été chassé du
pouvoir en 2003 par le coup d'Etat du général Bozizé.
Ange-Félix Patassé ne
compte pas prendre sa retraite et cela embarrasse bien du monde à Bangui.
Comme il ne
reconnaissait pas, jusqu'en décembre dernier, le général Bozizé comme son
successeur à la tête de
Vendredi, au risque de
décevoir certains militants qui restent fidèles à l'ancien chef d'Etat, Martin
Ziguélé et ses partisans ont finalement franchi le Rubicon. Après avoir été
suspendu, le camarade Patassé est exclu du MLPC pour faute grave. « Il
n'a pas respecté le règlement intérieur », explique Gabriel
Koyambounou, vice président du MLPC.
Aujourd'hui la rupture
est donc définitive, mais l'ancien chef d'Etat sait qu'il reste populaire. Joint
par RFI, depuis son exil togolais, Ange-Félix Patassé campe sur ses positions :
« Je suis le père du MLPC... Ceux qui m'écartent aujourd'hui, ce sont
mes enfants. Je les ai élevés, je les ai formés. Comme un père, je vais les
corriger… mais en douceur. Je vais rentrer à Bangui et on verra qui de Ziguélé
ou de moi est le meilleur candidat du MLPC ».
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