SYSTEME ELECTORAL ET SOUS-REPRESENTATION DES FEMMES EN POLITIQUE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Elections législatives 1998 en République Centrafricaine
Pacte de Réconciliation du 5 mars 1998 en Centrafrique
République Centrafricaine : Bangui en images après mutineries
Conventions d'établissement et de circulation 1996
Constitution Centrafricaine 1995 : promulgation
Textes, documents, résolurions et actes internationaux
République Centrafricaine et les institutions internationales
Deux nouvelles conventions d'établissement et de circulation des biens et des personnes avaient été signées le 26 Septembre 1994 à Bangui entre la République Centrafricaine représentée par le Ministre des Affaires Etrangères chargé de la Francophonie, le professeur Simon Bédaya-Ngaro, et la France représentée par son Ambassadeur.
Les autorités centrafricaines ont engagé la procédure de ratification qui a abouti
à la loi n 96.0011 promulguée le 13 Janvier 1996 :
Autorisant la ratification des Conventions d'établissement, de circulation et de séjour
des personnes, signées le 26 Septembre 1994
entre
Le Gouvernement de la République Française
et
Le Gouvernement de la République Centrafricaine
L'Assemblée Nationale a délibéré et adopté,
Le Président de la République, Chef de l'Etat, promulgue la Loi dont la teneur suit :
Art.1 : Est autorisée la ratification des Conventions d'établissement, de circulation et
de séjour des personnes, signées le 26 Septembre 1994 entre le Gouvernement de la
République Centrafricaine et le Gouvernement de la République Française.
Art.2 : La présente Loi sera enregistrée et publiée au Journal Officiel.
Fait à Bangui, le 13 Janvier 1996
(e) Ange-Félix PATASSE
Le Président de la République
est élu au suffrage universel direct pour un mandat de six ans, renouvelable une fois.
Le régime est dit "semi-présidentiel".
La constitution est la loi fondamentale de la République Centrafricaine. Elle garantit
les libertés des citoyens et fixe les principes de l'organisation des pouvoirs publics,
en particulier les attributions du pouvoir législatif et du pouvoir judiciaire ainsi que
les modalités de leurs relations. Elle fixe, par ailleurs, le découpage des
collectivités territoriales en régions, préfectures, sous-préfectures et communes.
Les "pouvoirs
partagés" sont exercés par un Premier ministre nommé par le président de la
République.
Le rôle du pouvoir législatif est assumé par l'Assemblée nationale élue au suffrage
universel pour cinq ans (85 députés).
Les instances constitutionnelles :
- la Cour constitutionnelle;
- la Haute Cour de justice, le Conseil supérieur de la magistrature, la Cour de
cassation;
- le Conseil d'Etat, la Cour des comptes, le Tribunal des conflits, le Conseil économique
et social...
République Centrafricaine : Bangui en images après mutineries
La République Centrafricaine a subi trois mutineries en un an ( 30 avril, 30 mai, 15 novembre1996 ) suivies des heurts et des manifestations de toutes sortes. Cette situation a détruit les mécanismes et les infrastructures du développement du pays, a fait tomber durablement l'indice de croissance. Les effets négatifs très considérables se ressentent sur la santé de la population et la scolarisation de sa jeunesse.
Traces des mutineries successives à Bangui (1996)
Pacte de Réconciliation nationale du 5 mars 1998 en Centrafrique
Un pacte de Réconciliation vient d'être signé à Bangui, mettant ainsi fin aux mutineries et autres mouvenants divers. L'application de ces accords est mis à mal; ils heurtent surtout sur des questions liées aux salaires, à l'insécurité, à la récupération des armes de combats disséminées;d'où, la dénonciation par des signataires comme le général André Kolingba, et par d'autres membres de l'opposition comme Abel Goumba, du non-respect des engagements pris.
Les zarguinas ou coupeurs de routes opèrent encore dans nombre villes et à la campagne. Une tentative d'arrestation de certains réfugiés rwandais installés à Bouca entraîne l'assassinat des gendarmes de la brigade de la dite localité (mercredi 18 mars 1998). Qu'il s'agisse des centrafricains ou des observateurs étrangers, un seul mot revient régulièrement : - l'insécurité - quand sera-t-elle enrayée ? C'est la question !
Texte final signé le 5 mars 1998 :
REPUBLIQUE
CENTRAFRICAINE
UNITE-DIGNITE-TRAVAIL
PACTE DE RECONCILIATION NATIONALE
CONFERENCE DE
RECONCILIATION NATIONALE
Bangui, du 26 février au 5 mars 1998
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PACTE DE RECONCILIATION NATIONALE
Les parties signataires au présent Pacte :
Vu la constitution du 14 janvier 1995;
Constatant la grave crise politico-militaire qui a secoué la République Centrafricaine en 1996 et en 1997;
Reconnaissant que cette crise a failli faire basculer l'ensemble du pays dans le chaos, avec les conséquences incalculables pour la sauvegarde de l'unité et de la souveraineté nationale;
Conscientes du fait de la réunion de concertation tenue à Bangui du 11 au 18 janvier 1997 a permis de redonner espoir aux filles et aux fils de Centrafrique pour la recherche de solutions à cette crise;
Persuadées de l'engagement des parties signataires à respecter les conclusions des Accords de Bangui et à úuvrer pour le retour d'une paix véritable et durable;
Mesurant la gravité de la crise socio-économique caractérisée par la pauvreté grandissante, l'éclatement des liens familiaux et sociaux, la baisse du pouvoir d'achat du centrafricain, de la production vivrière et l'émergence de la famine; la malnutrition généralisée, sources de malaises et de conflits sociaux;
Considérant la recrudescence de l'insécurité tant à Bangui qu'à l'intérieur du pays due à la dissémination d'armes de guerre et au phénomène des " coupeurs de routes ";
Convaincues que seul un effort de l'ensemble de la Communauté Nationale aidée par la communauté internationale peut permettre de trouver des voies et moyens d'un retour à la paix et la sécurité, condition sine-qua-non d'une reprise effective des activités socio-économiques pour un développement harmonieux et durable;
Considérant la violation flagrante des Droits de l'Homme liée aux crises politico-militaires;
Constatant les violations répétées des engagements pris entre les filles et fils de Centrafrique;
Convaincues de la nécessité d'instaurer un pacte pour la réconciliation nationale définitive entre toutes les filles et tous les fils de Centrafrique afin de mettre un terme aux pratiques politiques, économiques et sociales caractérisées par le népotisme, le tribalisme, l'exclusion et la mauvaise gouvernance;
Conscientes de la nécessité de la création d'un Comité de Suivi et d'Arbitrage chargé de régler les litiges qui viendraient à naître de l'inobservation des dispositions du présent Pacte;
Vu les pertinentes recommandations issues des travaux de la Conférence de Réconciliation Nationale :
Conviennent solennellement de ce qui suit :
Article 1 :
Article 2 :
Article 3 :
Article 4 :
Article 5 :
Article 6 :
Article 7 :
Article 8 :
Fait à Bangui, le 05 MARS 1998
(e) ONT SIGNE
Présidence de la République, Article 1 :
Son Excellence ANGE
FELIX PATASSE
. Gouvernement Article 1 :
. Assemblée Nationale
. FACA
. Association des Maires
PARTIS POLITIQUES
DROITS DE L'HOMME, JUSTICE, DEMOCRATIQUE
ACAT, AFJC, GERDES, LCDH, GRPS, LONDÔ, MDDH, GAMPCE, OCDH, GRADDER, CNDH.
CENTRALES SYNDICALES
CNTC, OSLP, USTC, PATRANAT, USCC.
CONFESSIONS RELIGIEUSES
AEC, EGLISE CATHOLIQUE, CICA.
LES ORGANISATIONS NATIONALES
OFCA, KOLI-OUALI GALA, FNEC, ASS. FEMMES JURISTES, ASS. FEMMES CROYANTES, FED.
BOUBA-GUERE, JEC, PESCA, USCA, CNOSCA, JEUNESSE, ACCB, ANECA, ONAPHA, UNCA, AVIMUT,
CIONGCA, FED. DES ASS. DES PARENTS D'ELEVES, CROIX-ROUGE CENTRAFRICAINE, ANBC, FNCJ, ASS.
DES CHOMEURS DIPLOMES
ORGANISATION PROFESSIONNELE
UNPC
Fait à Bangui, le 05 Mars 1998
La Conférence
Elections législatives 1998 en République Centrafricaine
Les dates sont fixées :
1er tour : 20 septembre 1998
2e tour : 11 octobre 1998
République Centrafricaine et les institutions internationales
La République Centrafricaine est membre de nombreuses organisations et institutions internationales, notamment des Nations Unies (ONU), de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), de l'Union douanière et économique de l'Afrique centrale (UDEAC)...
Quelques institutions, sociétés d'Etat ou mixtes
BEAC (Banque des Etats de l'Afrique centrale) Direction nationale
UDEAC (Union Douanière et économique de l'Afrique centrale)
ASECNA : Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar
Haut Commissariat pour les Réfugiés
Ligue Centrafricaine des droits de l'homme (LCDH)
Institut Pasteur
Direction Générales des Douanes et des Droits indirects
La Chambre de commerce, d'industrie, des mines et de l'artisanat
ONI (Office National d'Informatique)
ONPE (Office National des Postes et de l'Epargne)
ONIFOP (Organisation Nationale Interprofessionnelle de Formation et de Perfectionnement)
ORCCPA (Office de Réglementation de Contrôle et de Conditionnement des Produits Agricoles)
SOPPEX (Société de promotion et de participation pour l'agriculture d'exportation)
OCSS (Office Centrafricain de Sécurité Sociale)
ONMO (Office National de la Main d'Oeuvre)
ORCCPA (Office de Réglementation de la Commercialisation et du Contrôle du Conditionnement des Produits Agricoles)
ICRA (Institut Centrafricain de recherche Agronomique)
ADECAF (Agence de Développement des zones Caféières)
A.C.D.A. (Agence Centrafricaine de Développement Agricole)
SOCADA (Société Centrafricaine de Développement Agricole)
SOCOCA (Société Cotonnière Centrafricaine)
CENTRAPALM (Centrafricaine des Palmeraies)
SOCACIG (Société Centrafricaine de Cigarette)
SOGESCA (Société de Gestion des Sucreries Centrafricaines)
SEGA (Société d'Etat de Gestion des Abattoirs)
F.I.D.E. (Fonds interprofessionnel de développement de l'élevage)
A.N.D.E. (Agence Nationale pour le Développement de l'Elevage)
F.N.E.C. (Fédération
Nationale des Eleveurs Centrafricains)
avenue des Martyrs - Route de
l'Aéroport B.P. 588
Bangui; Tel : (236) 61 23 97; fax : 61 47 24