Procès du putsch manqué du 28 mai 2001 : trouver le coupable et des noms II


- Verdict du procès des accusés dans l'affaire du putsch manqué, 28 mai 2001: acquittement et condamnation
- Cour criminelle de Bangui : les minutes du procès du putsch manqué du 28 mai 2001 (Acte III)
- Procès du putsch manqué: la cour examine l'attaque du camp Kassaï (27 août 2002)
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Première liste de condamnés dans le procès contre le général Kolingba et consorts
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Reprise du procès des auteurs présumés du putsch manqué du 28 mai 2001: condamnations (22, 23 août 2002)


- Rappel à l'ordre des magistrats centrafricains aux avocats (27 mars 2002)
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LIGUE CENTRAFRICAINE DES DROITS DE L'HOMME EXPRIME SON INDIGNATION FACE AUX INJURES ET HUMILIATIONS DONT SONT VICTIMES LES AVOCATS, 12 MARS 2002
- ZARAMBAUD ASSINGAMBI ECRIT AU PRESIDENT DE LA COUR CRIMINELLE, LE 11 MARS 2002
- Procès du putsch manqué: pas de reprise de l'audience, faute d'avocats (11 mars 2002)
- Procès du putsch raté: les avocats se retirent de la session criminelle (8 mars 2002)
- République Centrafricaine: Détérioration de la situation des droits de l'homme (7 mars 2002)
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Procès du 28 mai: la Cour interdit à Me Zarambaud de continuer à défendre (7 mars 2002)
- DROIT DE REPONSE A L'INFORMATION AFP du 05 mars 2002 : "PROCES DU PUTSCH MANQUE : DES LEADERS D'OPPOSITION ET SYNDICAUX MIS EN CAUSE"
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Procès du putsch manqué: des leaders d'opposition et syndicaux mis en cause 2 (5 mars 2002)
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Procès du putsch manqué: des leaders d'opposition et syndicaux mis en cause (5 mars 2002)

Actualité Centrafrique - Dossier 9 (documents d'actualité à relire : 2 janvier-24 mai 2002))


Procès du putsch manqué: des leaders d'opposition et syndicaux mis en cause

AFP, Bangui, 5 mars 2002 - 17h17 - Un ex-ministre de l'Intérieur centrafricain a mis en cause mardi, devant la Cour criminelle de Bangui, des dirigeants d'opposition et syndicaux dans l'organisation, aux côtés de l'ex-président André Kolingba, du putsch manqué du 28 mai 2001.

Théodore Bikoo, ministre de l'Intérieur de janvier à novembre 1999, puis de décembre 2000 à août 2001, a produit à l'audience, a constaté un journaliste de l'AFP, une note qu'il a rédigée à l'attention du chef de l'Etat, Ange-Félix Patassé dans les semaines qui ont précédé l'attaque nocturne de la résidence présidentielle.

Dans cette note, lue à l'audience par le président de la Cour, qui juge actuellement les auteurs présumés du putsch manqué du 28 mai, sont mis en cause des membres du RDC (Rassemblement démocratique centrafricain, d'André Kolingba), des dirigeants de l'opposition et de syndicats dans la préparation de cette tentative de coup d'Etat.

Pour la première fois, le nom de Charles Massi, ancien proche du président Patassé passé à l'opposition après avoir créé le Forum démocratique pour la modernité (FODEM), a été cité comme ayant participé à l'achat d'armes et au recrutement de mercenaires rwandais aux côtés d'André Kolingba.

"Le 17 avril 2001, le premier contingent de 100 Rwandais débarque à Ouango (le quartier d'André Kolingba, ndlr). Ils sont logés et nourris par Kolingba et Massi", indique la note.

Selon la note, M. Massi s'est également rendu le 25 avril 2001 en compagnie du fils d'André Kolingba, Serge, d'un militaire yakoma (l'ethnie de M. Kolingba) et d'un membre du parti d'opposition FLAC (Flambeau centrafricain), André Guédé, "à Zongo (de l'autre côté de la frontière avec la République démocratique du Congo) pour acheter 3 caisses d'armes".

Les noms des députés d'opposition Jean-Paul Ngoupandé, président du Parti de l'unité nationale (PUN, opposition) et Timothée Malendoma, président du Forum civique sont cités par la note comme ayant participé à des réunions de préparation au coup d'Etat.

Des dirigeants syndicaux tels que Théophile Sonny Colé et Richard Sandoz Oualanga, secrétaires généraux respectivement de l'Union syndicale des travailleurs de Centrafrique (USTC) et de la Confédération nationale des travailleurs de Centrafrique (CNTC) ont également pris part à ces réunions, selon la note.

M. Bikoo avait été limogé du gouvernement le 30 août 2001, dans la foulée du putsch avorté, en compagnie de trois autres ministre en charge de la sécurité et de la défense.

L'audience a été levée dans l'après-midi et reprendra jeudi.


Procès du putsch manqué: des leaders d'opposition et syndicaux mis en cause

AFP, Bangui, 5 mars 2002 - 16h44 - Un ex-ministre de l'Intérieur centrafricain a mis en cause mardi, devant la Cour criminelle de Bangui, des dirigeants d'opposition et syndicaux dans l'organisation, aux côtés de l'ex-président André Kolingba, du putsch manqué du 28 mai 2001, a constaté un journaliste de l'AFP.

Théodore Bikoo, ministre de l'Intérieur de janvier à novembre 1999, puis de décembre 2000 à août 2001, a produit à l'audience une note qu'il a rédigée à l'attention du chef de l'Etat, Ange-Félix Patassé dans les semaines qui ont précédé l'attaque nocturne de la résidence présidentielle.

Dans cette note, lue à l'audience par le président de la Cour, qui juge actuellement les auteurs présumés du putsch manqué du 28 mai, sont mis en cause des membres du RDC (Rassemblement démocratique centrafricain, d'André Kolingba), des dirigeants de l'opposition et de syndicats dans la préparation de cette tentative de coup d'Etat.

Pour la première fois, le nom de Charles Massi, ancien proche du président Patassé passé à l'opposition après avoir créé le Forum démocratique pour la modernité (FODEM), a été cité comme ayant participé à l'achat d'armes et au recrutement de mercenaires rwandais aux côtés d'André Kolingba.


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