Cultures, héritages, théâtre


Art, artisanat . Muséographie . Musique . Théâtre .
Tourisme . Traditions populaires . Livres et littérature . Liste des ssociations centrafricaines

Arts, artisanat

Objets d'art


(mosaïque faite d'ailes de papillons représentant une tresse de femme)

 

(Une potière de Bangassou)

 

 

(Une scène de marché à Sibut vue par Jérôme Ramedane)

 1 - Jérôme Ramedane : Peintre paysan, peintre d'histoire (1936-1991)
<<Les peintures de Jérôme Ramedane constituent une incomparable collection de témoignages historiques sur l'ancienne colonie de l'Oubangui-Chari et sur l'actuelle République Centrafricaine
Mais le doux peintre paysan a osé, à sa façon, représenter quelques épisodes et personnages. Cette intrusion dans la vie de l'Etat est mal perçue par certains. Jérôme n'a voulu, en aucune manière, plaire à quiconque, hormis ses voisins qui aiment le voir peindre...>>
Pierre Kalck, "Jérôme Ramedane peintre d'histoire", in René Deverdun : Jérôme Ramedane peintre centrafricain, Sépia,1995.

NB : il a illustré des cartes de voeux pour l'Unicef, a fait des portraits des notables de différentes régions(ex: chefs de canton dans Krébégbé, Bandoro, Ouaka), des personnalités comme le président Giscard d'Estaing, a croqué la rencontre Général De Gaulle-Barthélémy Boganda, Georges Pompidou-Jean Bédel Bokassa à la mort de De Gaulle.

A consulter :
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Les artistes s'exposent, arts, artisanat
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Jérôme RAMEDANE, peintre chroniqueur centrafricain (1936-1991)
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2001, ODYSSEE CENTRAFRICAINE : OEUVRES D'ARTISTES
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Centrafrique.com: (art, culture, analyses)
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Deux artistes centrafricains, Joël NAMBOZOUINA, sculpteur sur bois, et Dieudonné Sana WAMBETI, exposent aux Lilas (Paris, France), du 8 au 22 novembre 2003
- Alliances en résonance, la République Centrafricaine à Paris (8 juin-6 juillet 2005)

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Muséographie

La muséographie centrafricaine se trouve résumée par le nom dit : Musée Boganda. Celui-ci est installé dans les espaces de la maison à un étage qui fut jadis la demeure personnelle du fondateur de la République Centrafricaine, Barthélémy Boganda. Presque tous les vestiges du pays s'y trouvent réunis représentés.

Un bon moment est nécessaire pour parcourir attentivement les différents espaces :
- Des objets personnels de Boganda (manusctrits, photos...).
- Salle d'expositions consacrée aux "Rythmes et traditions orales" : la sanza, le xylophone ou kalangba ou encore kponingbo, l'arc musical, les tambours à lèvres ou tambours d'appel appelés Linga, des harpe-cithares, des sifflets...
- Salle réservée aux environnements des Pygmées et des Bororo.
- Une salle : L'enfant et ses jeux.
- Les costumes traditionnels.
- Les rites et les coutumes (masques, objets sculptés, statues en bois ou en ivoire, bâtons de commandements Zandé, couteaux de jet...).
- La chasse, la pêche et la forge.
- La femme au foyer: tous les ustensiles dont elle a besoin.
- La récolte et la cueillette.

Visiter le "Musée des Arts et Traditions Populaires Barthélémy Boganda" de Bangui (capitale de la République Centrafricaine) revient à voyager à travers toutes les régions ( Nord, Centre, Sud, Ouest, Est ), et à découvrir les richesses passées, récentes, d'aujourd'hui, toute l'histoire du pays.

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Musique

1 - Musique (ngombi)
1A - Musique centrafricaine traditionnelle
De nombreuses études ont été menées notamment par des chercheurs du CNRS comme Arom Simha : anthologies, disques, Compact-discs, livres (Pygmées, Banda, Gbaya, Mandjia, Ngbaka, Zandé-Nzakara, entre autres). Tout tourne autour des instruments, des chants et des rythmes, la polyphonie des Pygmées, les rondes, ainsi que les ballets - la place dans la société, dans la vie quotidienne.

 


Jeunes filles exécutant quelques pas de danses

1B - Musique centrafricaine moderne
La musique centrafricaine moderne existe même si elle est inconnue sur le plan international. L'absence d'une politique culturelle a ghettorisé la musique moderne centrafricaine qui s'apparente à la rumba congolo-zaïroise. Cette musique est née dans les années 50, période où la rumba cubaine et le high-life venus du Ghana faisaient fureur en Afrique centrale. La République Centrafricaine n'était pas demeurée insensible au nouveau courant puisque les musiciens de l'époque reprenaient à Bangui des morceaux populaires cubains et ghanéens qui étaient diffusés sur le puissant émetteur de radio Brazzaville installée par les colons français. Parmi les pionniers centrafricains, l'on peut citer : Jean-Marc LESOI, Jean MAGALET, Dominique EBOMA, Prosper MAYELE, BEKPA, et Jimmy ZAKARI surnommé Jimmy de l'hawaïenne par les zaïrois. Ces figures ont participé à la création de la rumba congolo-zaïroise compte tenu du fait que Jimmy ZAKARI avait évolué tantôt à Brazzaville et tantôt à Kinshasa où il fut le professeur de guitare du célèbre musicien zaïrois Franco LUAMBO.
Paulo KAMBA (Congo), Jimmy ZAKARI (Centrafrique) et WENDO (Zaïre) sont les précurseurs de la rumba congolo-zaïroise. Le manque de moyens de production et de promotion a mis sous silence la musique centrafricaine. A l'intérieur du pays, les groupes se forment et disparaissent par manque de structuration et de soutien. Quelques orchestres populaires agrémentent les soirées banguissoises dans les principaux dancings de la place : MUSIKI, CANON STARS, SUPER STARS, COMMANDO JAZZ, TROPICAL FIESTA et les ZOKELA... Les difficultés rencontrées par les artistes ont contraint certains à l'exil où ils trouvent une occasion de faire connaître leur musique à l'étranger. C'est ainsi qu'on trouve à Paris les chanteurs comme Charlie PERRIERE, Sultan ZEMBELLAT, Laskin NGOMATEKE, Baba BY-GAO, Léa LIGNANZI, Léonie KANGALA, Frédéric KANGALA, Delmas KELOU et Judes BONDEZE qui se produisent en concert et en disque.
La musique moderne centrafricaine véhicule le sango qui est la langue nationale et officielle parlée par toute la population. La musique représente un atout dans ce pays puisqu'elle véhicule le sango pour éduquer, sensibiliser la population et favoriser la promotion de la langue qui n'est pas enseignée dans les écoles (exception de rares établissements primaires à titre expérimental). La majorité des úuvres centrafricaines sont écrites et chantées en sango. Si la musique moderne centrafricaine fait figure de parent pauvre, elle est cependant une richesse inexploitée de nos jours. Son rayonnement mondial - ce qui se fait suffisamment déjà bien avec la musique polyphonique des Pygmées Aka - peut être un facteur déclencheur de la découverte du pays encore méconnu. A l'heure où le développement culturel n'est pas prioritaire dans plusieurs pays africains, les artistes centrafricains doivent compter sur leurs propres moyens afin de faire connaître leur art.
Pour sa part, le groupe Maïgaro* avec Sultan ZEMBELLAT prend une initiative : faire des animations, participer à des rencontres culturelles, faire découvrir la musique centrafricaine sous forme de disques compacts, cassettes.

(* APM/Maïgaro Association pour la Promotion de la Musique Africaine - Tel Mobile: 06 12 61 27 68; Tel/Fax : 01 44 85 93 06).

2 - Actions musicales

Ngombi, musiques, rythmes du monde
Harpes et musiques traditionnelles centrafricaines à la Cité de la musique à Paris, 1999
L'authenticité musicale centrafricaine
Le concert de musique franco-centrafricain au Théâtre du Châtelet à Paris : concerto pour piano de György Ligeti, et orchestre de trompes Banda-Linda, Chœur des Pygmées Aka de Centrafrique
L'album de Canon Star - 6ème Sens

MAKEMBE VIENT DE PROUVER SON IMMORTALITE : LE CONCERT DU samedi 09/10/2004,un succes inconteste

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Théâtre

Deux poids deux mesures : UNECA (France)
Le vertige : Etienne Goyémidé
L'Ame de Kongo-Wara : D. Namfio
L'héritage
: F. namolo
Amolengé ti indépendance
: B.B. Siango
La veuve Kiringuinza
: A. Franck
(Troupes, groupes, ballets)

Un nom mérite d'être particulièrement souligné : Mambachaka et son Espace Lingatere s'est fait grand ambassadeur de la culture centrafricaine avec de nombreuses pièces de théâtre montées et présentées en Afrique, en Europe, dans des festivals.

Ubu déchaîné et Ubu toujours(*) de Richard Demarcy d'après Alfred Jarry y seront joués du 7 au 31 décembre 1999 et du 4 au 15 janvier 2000. Une œuvre revisitée par Richard Demarcy et Vincent Mambachaka, un acteur centrafricain bien connu -

"Ubu, toute ressemblance avec la réalité est pure coïncidence ? Attention j'arrive de Centrafrique cher Monsieur, pas de provocation", lance une voix. Tout le monde éclate de rire, ce rire franc et communicatif qui caractérise les Africains.
Le jeu scénique en quelques mots : "Revenant d'Afrique "polonaise", le père et la fille d'Ubu débarquent à Paris avec l'idée de s'intégrer au pays "des hommes libres" en se faisant esclaves. Cédant peu à peu à leur tendance au despotisme, ils ne tardent pas à devenir plus corrompus que les corrompus et après maintes péripéties se propulsent aux plus hauts sommets. Ubu roi est devenu président !
"Dans le prolongement de Ubu Toujours, le Sanza Théâtre, troupe interafricaine, met une nouvelle fois en scène les personnages créés par Alfred Jerry pour représenter par delà les frontières, ce que la bêtise a de plus cruel en une satire caustique de l'Afrique mais aussi de la France..."

Les acteurs : Irène-Pélagie Koumba, Adolphine Milandou, Alphonsine Ngau-Domingo, Odile Wanuke, Beno Kokou Sanvée, Kagni Alem Djrodo, Jean-Clément Doukaga, Jean-Lacroix Kanga, Léonard Ndaguéré, Franck Ndakouzou.
Cette œuvre a été considérée parmi les plus belles créations du Festival d'Avignon Off de 1999.

Date : . du 7 au 31 décembre 1999 et du 4 au 15 janvier 2000 Ubu déchainé en alternance avec Ubu toujours, tous les soirs à 20h30 sauf dimanche 16h, relâche les lundi
. à partir du 4 janvier alternance : les mardi et jeudi : Ubu déchaîné /les mercredi Ubu toujours - les vendredi, samedi, dimanche Ubu déchaîné et Ubu toujours.

Lieu : Lieu : Théâtre international de langue française, situé dans le parc de la Villette, derrière la Grande halle, métro porte de Pantin ou porte de la Villette - Paris

(*) Co-réalisation avec le Naïf Théâtre (Paris), l'Espace Linga Tèré (Bangui) avec le soutien de l'agence de la Francophonie, de l'ACCT, du ministère de la culture, de la Commission Européenne, du Centre International de Théâtre Francophone etc.

UBU déchaîné et UBU toujours (à l'affiche avec des acteurs centrafricains)

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Traditions populaires

Jeux d'adresse - Jeux de Kassa ou Guidi . Jeu de Kissoro . Camps d'initiation . Rites


Livres et littérature

Bangui, la Coquette ou un moment de rêve

A - Des auteurs :
Victor BISSENGUE, Contribution à l'histoire ancienne des Pygmées: l'exemple des Aka - Préface de Pierre KALCK. Editions l'Harmattan, Collection Etudes africaines, octobre 2004, 205 pages. (ISBN: 2-7475-7282-X) [Editions L'Harmattan, 5-7 rue de l'Ecole Polytechnique 75005 Paris ]
Voir la présentation:
Contribution à l'histoire ancienne des Pygmées: l'exemple des AKA (Dossier sangonet, parution 2004)

Carlos MBETI, Le Pygmée et le Pharaon (Roman), Editions SDE, Paris, 309 pages. Les Pygmées Aka sont un peuple connu et apprécié à travers le monde pour leurs chants et dans. L'un des leurs, un ancêtre, vivait à la cour d'un pharaon vers 2 300 ans environ avant J.-C. Sa vie vient d'inspirer un roman historique, émouvant et bien documenté.

TOPICS IN ALMOST AUTOMORPHY, par Gaston M. N'Guérékata(2004)
Almost automorphic and almost periodic functions in abstract spaces, by Gaston N'Guerekata, Morgan State University (2001)

Etienne Zangato, Les occupations néolithiques dans le Nord Ouest de la République Centrafricaine - Préface de Ch. Bonnet - Editions monique mergoil, 124 pages, 70 fig., 33 tabl., 21x29,7cm, Montagnac (F), 2000
Diffusion, distribution : Librairie Archéologique, 12 rue des Moulins, F 34530 Montagnac.

Etienne Zangato, 1999, Sociétés préhistoriques et Mégalithes dans le Nord-Ouest de la République Centrafricaine (BAR S768 1999 : Sociétés préhistoriques et Mégalithes dans le Nord-Ouest de la République Centrafricaine by Étienne Zangato. Cambridge Monographs in African Archaeology 46. ISBN 0 86054 980 1. 223 pages, 126 figures with 24 b/w photos). £30.00.
The north-west of the Central African Republic and the east of Cameroon were the only geographical zones in central Africa to have important concentrations of megalithic monuments. The objective of the eleven years of research work reported on here was to understand the role and place of the megalithic phenomenon, and notably the relation of megaliths with systems of symbolic representation, in the societies of the Central African Republic from 2500 BC. A firm chronological framework is presented, together with a fresh analysis of material culture, derived from a systematic programme of fieldwork comprising survey, sondages and excavation. Three cultural periods are distinguished and iron-working activity is shown to be present from the 9th century BC. The interactions of the whole cultural order are explored: at the level of pottery manufacture, iron-working and megalith construction.

René Maran, Batouala, Pris, Albin Michel, 1921
Pierre Kalck, Histoire de la république Centrafricaine, Paris, Berger Levrault, 1977
Etienne Goyémidé, Le dernier survivant de la caravane, Hatier, "Monde Noir poche", 1983
Etienne Goyémidé, Silence de la forêt, Hatier, 1984
Makambo Bamboté, Princesse Mandapu, Présence Africaine, 1972, rééd. Nathan/Présence africaine, 1968
Makambo Bamboté, Les deux oiseaux de l'Oubangui, Saint-Germain-des-Prés, 1968
Eric de Dampierre, Un royaume ancien Bandia du Haut-Oubangui, Paris, Plon1968
Georges Agba et G. Renou, Contes d'Afrique centrale, Clé Intenational, coll."Conte du monde"
André Gide, Voyage au Congo (1927), suivi de Retour du Tchad (1928), coll."Idées", n8443, Paris, Gallimard, 1981, 514 p.
Jean-Dominique Penel, B. Boganda, A. Darlan, J. Vialla, trois représentants oubanguiens du deuxième collège (1946-1952), Université de Bangui, 1985
Thierry Jacques Gallo, N'Garagba maison des morts: un prisonnier sous Bokassa, Paris, L'harmattan, 1988
Yarisse Zoctizoum, Histoire de la République Centrafricaine, Paris, L'Harmattan, 1984, tomes I, II.
Jean-Paul Ngoupandé, Chronique de la crise centrafricaine 1996-1997 - Le syndrome Barracuda, Paris, L'Harmattan, 1997, 281 p.
Marcel Diki-Kidiri, Dictionnaire orthographique du sängö, BBA Editions, Bangui (Rép. Centrafricaine) - Lower Early Reading RG6 3UF (England / UK), 1998, 240 p.

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B - Contes et proverbes
Lucien Dambalé : "grand conteur". Seul; le nom prononcé évoque déjà l'art, la force du verbe, l'ancien ou le sage appelé familièrement "Kôtara", qui a tant fait vibrer nombre d'auditrices et d'auditeurs de la Radiodiffusion nationale centrafricaine.

C - Organisations du livre
APECA (Association des écrivains et des poètes centrafricains) c/o Musée Boganda BP 349 Bangui; Tel : (236) 61 35 35 (Président : Sammy Macfoy Pierre)


 
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