Périple d’Hillary Clinton en Afrique du 5 au 14 août 2009 : Nairobi (Kenya), Pretoria (Afrique du Sud), Luanda (Angola), Kinshasa (RDC), Abuja (Nigeria), Monrovia (Liberia), Praia (Cap Vert)

 

Carte du Periple d'Hillary Clinton en Afrique 2009

 

 

[Lu dans la presse internationale et les dépêches de presse]

 

 

- La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton achève sa tournée africaine par le Cap-Vert, où 7 (sept) pays ont été visités en dix jours

- Engament des Etats-Unis au Liberia et soutien d’Hillary Clinton à Ellen Sirleaf

- Hillary Clinton séjourne au Nigéria avant de regagner le Liberia

- Hillary Clinton demande l’arrêt des crimes sexuels en RDC et réclame la fin de l'impunité pour les violences sexuelles

- Quel est le but des visites en Afrique des dirigeants américains ? (Le Qutotidien du peuple - CRI)



En RDC, Hillary Clinton dénonce les violences faites aux femmes

Reuters, Sue Pleming, 10 août, 17h10

 

Poursuivant sa tournée marathon en Afrique, Hillary Clinton va demander au gouvernement du Congo démocratique de s'attaquer aux causes profondes du conflit dans l'est de la RDC et de cesser d'utiliser les femmes comme "des armes de guerre".

La secrétaire d'Etat américaine est arrivée lundi à Kinshasa, la capitale, en provenance d'Angola pour un séjour de 48 heures qui inclut un saut à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu en proie à des violences chroniques.

"Je vais plaider avec énergie non seulement pour qu'on vienne en aide à ceux qui subissent des abus et de mauvais traitements (...), et notamment aux femmes que l'on transforme par le viol en véritables armes de guerre, (...) mais aussi pour qu'on cherche à mettre fin à ce conflit", a-t-elle dit à la presse.

L'est et le centre de la République démocratique du Congo restent agités de soubresauts de violences épisodiques malgré l'envoi de l'armée gouvernementale et d'un important contingent de casques bleus de l'Onu (Minuc).

"Je vais à Goma pour condamner les violences indicibles faites aux femmes et aux jeunes filles dans l'est du Congo", avait-il confié auparavant. "Il s'agit du pire exemple d'inhumanité faite par les hommes aux femmes."

 

RENCONTRE PROBABLE À GOMA AVEC KABILA

 

La responsable de la diplomatie américaine, qui a placé sa tournée dans onze pays du continent sous le thème de la lutte contre la corruption et de la promotion de la bonne gouvernance, veut s'adresser aux racines du conflit dans l'est de l'ex-Congo belge.

"Le Congo oriental est source de beaucoup d'argent en raison du commerce de ses minerais", a dit Hillary Clinton à propos de l'exploitation de minerais rares et stratégiques comme la cassitérite et le coltan, dont les recettes tirées de leur trafic aliment tous les groupes armés et toutes les guérillas.

A Goma, qui abrite des dizaines de milliers de réfugiés et déplacés dans des "villages de tente" particulièrement vulnérables, Hillary Clinton compte être reçue par le président congolais Joseph Kabila.

"Nous allons plaider en faveur d'efforts accrus pour donner une légitimité et une crédibilité politiques plus larges à son gouvernement sur l'ensemble du territoire national", a-t-elle dit.

Lors de son étape cette semaine au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, la secrétaire d'Etat répètera son message sur la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance.

Version française Jean-Loup Fiévet

 

 

 

Arrivée d'Hillary Clinton en RDC

Afp, 10/08/2009 - La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est arrivée aujourd'hui en début d'après-midi en République démocratique du Congo (RDC), en provenance de l'Angola voisin, quatrième étape de sa tournée africaine, a constaté un journaliste de l'AFP. Mme Clinton séjournera durant 48 heures en RDC, où elle doit visiter lundi l'hôpital Biamba Marie Mutombo à Kinshasa, inauguré en 2007 par le président Joseph Kabila et financé en grande partie par le basketteur congolais Dikembe Mutombo, qui vit aux Etats Unis.

La secrétaire d'Etat américaine devrait également échanger dans la même journée avec des étudiants de l'université de Kinshasa et dîner dans la soirée avec le Premier ministre Adolphe Muzito. Au deuxième jour de sa visite mardi, Mme Clinton doit se rendre à Goma dans l'est du pays (1.500 km de Kinshasa, à la frontière du Rwanda), avec le patron de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) Alan Doss. Elle doit y rencontrer le président Joseph Kabila, puis visiter l'hôpital privé Heal Africa, qui traite les victimes de violences sexuelles.

La visite de Mme Clinton intervient alors que le président Kabila et son homologue rwandais Paul Kagame ont entériné jeudi à Goma, lors d'une rencontre inédite, la reprise de leurs relations diplomatiques, rompues il y a dix ans.Il s'agit de la première tournée en Afrique de la secrétaire d'Etat américaine depuis sa prise de fonction en janvier, à la suite de la visite en juillet au Ghana du président américain Barack Obama, qui avait invité l'Afrique à se prendre en main en combattant les pratiques antidémocratiques, les conflits et la maladie.

 

 


 

Président dos Santos reçoit Hillary Clinton

Luanda, Angola Press, 10/08/09 11:13 - Le Président angolais, José Eduardo dos Santos, reçoit lundi, en audience, à Luanda, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, en visite officielle dans le pays.

Son programme prévoit une visite à l'hôpital Esperança, une unité spécialisée dans le dépistage et assistance aux personnes infectées par le Virus du VIH/Sida.

Avant de quitter la capitale angolaise, le chef de la diplomatie américaine aura un entretien formel avec les fonctionnaires de la représentation diplomatique de son pays.

Dimanche, outre les pourparlers officiels, et l'audience  avec le président de l'Assemblée nationale, Fernando da Piedade, Hillary Clinton s'est entretenue avec les leaders des groupes parlementaires au Parlement

Elle a assisté à la signature d'un Mémorandum d'Entente entre la Chevron Corporation, la Ligue des Coopératives des Etats-Unis (CLUSA) et l'Agence américaine pour le Développement International (USAID), destiné au nouveau partenariat dans l'appui aux efforts continus d'Angola pour la croissance d'une économie diversifiée et durable.

 

 

Chevron et USAID assument un nouvel engagement d'assistance

Luanda, Angola Press, 10/08/09 11:19 - Un mémorandum d'entente entre Chevron Corporation, l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et la ligue des Coopératives des Etats-Unis (CLUSA) a été signé dimanche à Luanda, en marge de la visite en Angola de la Secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton.

L'accord qui marque le début d'un nouveau partenariat, consistera à l'appui financier, d'éducation, technique et au niveau de la formation pour aider à améliorer la faisabilité commerciale de petits et moyens agriculteurs et entreprises agricoles en Angola.

Selon l'ambassadeur des USA en Angola, Dan Mozena, cet accord souligne la manière innovatrice dont le gouvernement américain, ses partenaires corporatifs et les ONG  travaillent ensemble pour diversifier l'économie angolaise visant le bien-être des citoyens.

Le mémorandum donnera continuité à l'initiative de partenariat en Angola établi en 2000 entre Chevron et les autres partenaires dans le domaine du développement, y compris l'USAIS, estimé à 56 millions de dollars pour appuyer des initiatives dans les secteurs de la sécurité alimentaire, le renforcement des capacités des institutions gouvernementales et  le développement de petites societés en Angola.

L'accord s'inscrit également dans un programme de développement agricole et finacier d'une durée de cinq ans estimé à  5,6 millions de dollars américains, lancé en 2006 qui a abouti à l'augmentation de la production, de la qualité et de la présence sur le marché de produits locaux comme la banane et le café.

À l'occasion, le ministre du Pétrole, Botelho de Vasconcelos a souligné que l'accord permettra la revitalisation de l'agriculture de petite et de moyennes dimensions visant  l'amélioration des conditions de la vie des Angolais.

Pour sa part, Hillary Clinton a mis en relief les initiatives des partenaires du gouvernement américain en relevant que l'Angola dispose de terres fertiles et d'énormes ressources hydriques susceptibles de rendre le pays prospère, comme avant la guerre.

Les ministres angolais de l'Agriculture, Pedro Canga, et des Relations Extérieures, Assunção dos Anjos ont été présents à la signature de cet accord.

 


 

Hillary Clinton engage les Angolais à combattre la corruption

Reuters, Sue Pleming et Henrique Almeida - Dimanche 9 août, 23h25

 

Hillary Clinton a exhorté l'Angola à lutter contre la corruption à l'occasion d'une visite de deux jours visant à renforcer les liens de Washington avec ce pays émergent du continent africain.

Si l'Angola concurrence le Nigeria pour le rang de premier producteur de pétrole d'Afrique, les deux tiers de sa population vivent avec moins de deux dollars par jour. Et le pays figure en 158e position dans un classement de 180 pays par ordre de corruption croissante établi par Transparency International.

"La corruption est un problème partout et, là où elle sévit, elle affaiblit la confiance en la démocratie, elle déforme la gouvernance", a dit la secrétaire d'Etat américaine lors d'une conférence de presse donnée avec son homologue angolais Assunçao dos Anjos.

La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption sont l'un des principaux thèmes de la tournée africaine de Clinton, qui fait écho à la visite effectuée en juillet au Ghana par le président Barack Obama. Celui-ci avait appelé les pays d'Afrique à se concentrer sur la gouvernance et à mettre fin aux guerres qui dévastent de nombreuses régions du continent.

"Bien entendu, nous avons soulevé ce point avec le ministre, mais je crois juste d'ajouter que l'Angola a pris des initiatives en faveur de la transparence", a dit Clinton, premier chef de la diplomatie américaine à se rendre dans le pays depuis 2002.

Selon un responsable américain, Clinton a été très directe dans ses entretiens avec Dos Anjos en ce qui concerne le problème de la corruption en Angola, et elle a aussi recommandé au pays de jouer un rôle régional plus important.

"Ils évoluent dans le bon sens, aussi est-il préférable de les encourager", a-t-il dit.

 

SCRUTIN À VENIR

 

Le parti d'opposition de l'Unita, que Washington a soutenu financièrement contre le gouvernement durant la guerre civile de 1975-2002, a demandé à Hillary Clinton de faire pression sur le gouvernement pour qu'il ne repousse pas la première élection présidentielle angolaise depuis près de vingt ans.

L'Unita accuse le président José Eduardo dos Santos de retarder le scrutin, initialement prévu pour 2009, afin de prolonger sa mainmise de trois décennies sur le pouvoir.

Dos Anjos a assuré que son gouvernement redoublait d'efforts pour favoriser le développement de la transparence et arracher des millions d'Angolais à la pauvreté. "Malheureusement, nous ne pouvons pas éradiquer la pauvreté d'un coup de baguette magique", a-t-il dit.

Clinton a exprimé l'espoir que le scrutin présidentiel ait lieu dans un délai acceptable et des conditions équitables.

Le gouvernement souhaite différer cette élection en vue d'approuver une nouvelle constitution. Dos Anjos a dit que la présidentielle serait probablement reportée d'un an.

"On nous a critiqués parce que nous n'organisions pas d'élections législatives, nous avons demandé un délai et nous les avons faites. Nous demandons aujourd'hui un délai pour (la présidentielle)", a dit le ministre des Affaires étrangères.

Clinton, qui a entamé en début de semaine un voyage dans sept pays d'Afrique, rencontrera lundi le président dos Santos avant de se rendre en République démocratique du Congo (RDC).

Les sociétés américaines espèrent que la visite de Clinton leur permettra d'accroître leurs parts de marché en Angola, où elles font face à l'influence grandissante de la Chine.

"(Les Angolais) se sont liés avec les Chinois et les Etats-Unis ne leur ont plus prêté attention", souligne Stephen Morrison, du Centre pour les études stratégiques et internationales, basé à Washington.

Clinton a aussi abordé la sécurité alimentaire en exhortant les autorités angolaises à diversifier leurs activités économiques en insistant sur l'agriculture, secteur où leur pays était autrefois exportateur.

Version française Clément Dossin et Philippe Bas-Rabérin

 


 

Afrique du Sud et USA prêts à relancer les relations bilatérales

Reuters, Sue Pleming  - Samedi 8 août, 18h20

 

Les Etats-Unis et l'Afrique du Sud, que des désaccords ont opposés sous l'administration Bush, ont pris samedi l'engagement de renforcer leurs relations.

Les deux parties espèrent que l'élection du président Barack Obama, dont le père était kényan, et celle du Sud-Africain Jacob Zuma, successeur de Thabo Mbeki, favoriseront une embellie.

"Dans les deux pays, deux nouvelles administrations sont là pour élever cette relation à un niveau supérieur. C'est ce que nous essayons de faire", a déclaré Zuma après avoir rencontré à Durban la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.

Il a dit avoir aussi insisté, au cours de cet entretien de 45 minutes, sur l'idée que les institutions internationales devaient refléter les réalités contemporaines.

Hillary Clinton, accompagnée de la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Maite Nkoana-Mashabane, a noté que Washington et Pretoria tenaient à "consolider" leurs relations.

"Nos présidents respectifs nous ont chargées, la ministre des Relations internationales et moi, de consolider les choses, de nous mettre au travail en veillant à répondre à l'attente" de Zuma et d'Obama, a dit Clinton après l'entretien.

Les discussions ont aussi porté sur des questions régionales comme le Zimbabwe, la Somalie et le Soudan, a-t-elle indiqué.

Les Etats-Unis souhaitent voir l'Afrique du Sud amener le nouveau gouvernement d'union nationale du Zimbabwe à accélérer des réformes politiques dont la lenteur prive ce pays d'une aide extérieure cruciale pour redresser son économie en déroute.

 

COOPÉRATION RENFORCÉE

 

Vendredi, Clinton et Nkoana-Mashabane s'étaient déclarées résolues à bâtir une nouvelle coopération, en laissant entrevoir un rapprochement sur le plan économique et un "mécanisme bilatéral" permettant de traiter une série de questions allant du changement climatique à la non-prolifération nucléaire.

Washington souhaite aussi voir Pretoria jouer un rôle plus éminent sur le continent africain ainsi qu'au Conseil de sécurité de l'Onu, où l'Afrique du Sud avait souvent pris position contre l'administration Bush.

"Les relations ont parfois été difficiles, ce qu'illustraient leurs votes (aux Nations unies)", a rappelé un responsable américain accompagnant Hillary Clinton.

Les rapports entre les deux pays ont aussi été affectés par la position de l'ex-président Mbeki, souvent en conflit avec la recherche médicale internationale sur les causes du sida/HIV qui touche des millions de Sud-Africains.

Princeton Layman, ancien ambassadeur de Washington en Afrique du Sud, a noté que l'agitation sociale affectant ce pays, théâtre de mouvements de grève ces derniers temps, risquait toutefois d'obliger le gouvernement à se concentrer sur des problèmes intérieurs.

"Les pauvres manifestent pour demander des initiatives. On ne peut pas savoir jusqu'à quel point Zuma sera actif à l'échelle du continent", a ajouté Layman.

Malgré ces questions intérieures, l'administration Obama considère Zuma comme un interlocuteur beaucoup plus souple que Mbeki, qui donnait du fil à retordre au gouvernement de l'ex-président George Bush.

Durant la visite de Clinton, des responsables sud-africains ont salué des décisions d'Obama comme le retour des Etats-Unis au Conseil des droits de l'homme de l'Onu, que l'administration Bush avait boycotté.

Mais le nouveau gouvernement sud-africain aspire aussi à peser d'un poids plus grand dans les organismes financiers internationaux.

"La transformation des institutions de Bretton Woods se fera à notre profit à tous", a déclaré la ministre sud-africaine des Relations internationales vendredi soir lors d'un dîner en l'honneur de Clinton à Pretoria.

Après ses discussions avec Jacob Zuma, Hillary Clinton s'est rendue au Cap afin d'y visiter un projet de logements et de rencontrer l'ancien président sud-africain Frederik de Klerk.

 

Sue Pleming, version française Philippe Bas-Rabérin

 

 

 

 

A l'arrivée de Mme Clinton au bidonville de Philippi, des femmes et enfants l'ont accueillie en chantant 'Longue Vie', et la secrétaire d'Etat s'est laissée aller à quelques déhanchements au rythme de la chorale. Photo:Gianluigi Guercia/AFP - AFP - samedi 8 aou, 11 h 43

 

 

 

Le président sud-africain Jacob Zuma et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, en tournée en Afrique, se sont engagés samedi à renforcer leurs relations, marquées dans le passé par des dissensions quand les deux pays étaient dirigés par d'autres équipes. Photo:Rajesh Jantilal/AFP - AFP - samedi 8 aou, 11 h 43

 

 


 

Hillary Clinton appelle l'Afrique à combattre la corruption

Sue Pleming , Reuters, Mercredi 5 août, 12h49

"Le véritable progrès économique en Afrique (...) dépend de gouvernements responsables qui rejettent la corruption, font appliquer la loi et obtiennent des résultats dont profite la population. Il ne s'agit pas seulement de bonne gouvernance, il s'agit aussi de faire des affaires", a-t-elle dit lors d'une réunion à Nairobi sur les relations commerciales entre les Etats-Unis et l'Afrique subsaharienne.

"Les investisseurs seront attirés par des Etats qui agiront de la sorte", a-t-elle poursuivi.

"Ils ne voudront pas aller dans des pays qui ont des gouvernements faibles ou incompétents, des pays où règnent le crime, l'insécurité, la corruption qui dénature toutes les transactions et les décisions", a ajouté Hillary Clinton, faisant écho au message du président Barack Obama lors de son voyage en Afrique le mois dernier.

Le Kenya a été classé le mois dernier par l'ONG Transparency International bon dernier du classement en Afrique de l'Est pour la lutte contre la corruption.

Washington cherche des moyens de renforcer ses liens commerciaux avec les 48 pays d'Afrique subsaharienne, qui comptent pour 1% de ses exportations et 3% de ses importations.

 

"TRANSPARENCE ET RESPONSABILITÉ"

 

Dans un message vidéo diffusé après le discours de sa secrétaire d'Etat, Barack Obama, dont le père était kényan, a souligné que "seuls les Africains peuvent développer le potentiel de l'Afrique".

"La seule ouverture des marchés ne suffit pas. Pour se développer, il faut des lois qui sont appliquées, la transparence, la responsabilité et une atmosphère qui attire l'investissement", a-t-il dit.

Le Premier ministre kényan, Raila Odinga, lors de cette réunion, a fait remarquer que les produits africains n'étaient actuellement pas en mesure de concurrencer la marchandise largement subventionnée venant des Etats-Unis.

"Nous avons besoin de partenaires, pas de protecteurs", a-t-il lancé.

Hillary Clinton devait rencontrer dans la journée le président kényan Mwai Kibaki. Elle devait insister sur la nécessité d'appliquer l'accord conclu après les violences qui ont suivi l'élection présidentielle contestée de décembre 2007.

Les Etats-Unis souhaitent que les responsables des émeutes de l'an dernier soient traduits devant les tribunaux kényans. En cas de refus, la Cour pénale internationale (CPI) pourrait être sollicitée.

La tournée de 11 jours d'Hillary Clinton dans sept pays d'Afrique intervient trois semaines après la visite au Ghana de Barack Obama, qui avait appelé les dirigeants africains à promouvoir la bonne gouvernance et à mettre fin aux guerres qui dévastent de nombreux pays.

Hillary Clinton se rendra ensuite au Nigéria et en Angola, les plus gros producteurs de pétrole du continent, ainsi qu'en Afrique du Sud, la première puissance économique continentale.

Elle ira également au Libéria, en République démocratique du Congo, et achèvera son voyage au Cap-Vert, que les Etats-Unis considèrent comme un exemple en matière de gouvernance.

Version française Guy Kerivel

 


 

Hillary Clinton arrivée au Kenya, première étape d'une visite en Afrique

NAIROBI, Kenya, The Associated Pres, mardi 4 aou, 15 h 40 - La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est arrivée mardi au Kenya, première étape d'une visite dans sept pays d'Afrique.

Mme Clinton devrait exprimer les inquiétudes américaines vis-à-vis de la situation au Kenya -pays d'origine du père de Barack Obama-en proie à une série de scandales de corruption, et où l'élection présidentielle contestée de décembre 2007 a donné lieu à des violences qui ont fait plus de 1.000 morts dans le pays.

La secrétaire d'Etat doit rencontrer mercredi le président kenyan Mwai Kibaki et l'ancien chef de l'opposition, devenu Premier ministre, Raila Odinga.

Mme Clinton doit également participer à Nairobi à un forum sur la coopération économique. Elle devrait aussi réaffirmer le soutien américain au président somalien, cheikh Sharif Ahmed, chef du gouvernement par interim, mis à mal par les milices islamistes qui contestent le pouvoir.

Après le Kenya, la secrétaire d'Etat américaine se rendra en Afrique du Sud, en Angola, en République démocratique du Congo (RDC), au Nigéria, au Libéria et enfin au Cap Vert.

 


 

Hillary Clinton visitera 7 pays africains

WASHINGTON, Associated Press, lundi 27 jui, 22 h 41    - La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton doit se rendre en Afrique la semaine prochaine pour une tournée de sept pays, réaffirmant l'engagement des Etats-Unis sur le continent.

Mme Clinton débutera son périple le 5 août au Kenya, a précisé lundi le département d'Etat. Elle participera à un forum sur le développement, dans le cadre de l'African Growth and Opportunity Act. Ce texte voté par l'administration Bush devait accroître le commerce entre l'Amérique et l'Afrique.

La chef de la diplomatie américaine ira aussi à Nairobi pour y rencontrer cheikh Sharif Amed, qui préside le gouvernement de transition. La piraterie sera au programme, selon le ministère des affaires étrangères américain.

Dernières étapes, l'Afrique du Sud, l'Angola, le Congo Kinshasa, le Nigeria, le Liberia et le Cap Vert. Les Etats-Unis veulent encourager un partenariat au niveau des gouvernements, des ONG, du secteur privé et des citoyens.

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