Points de vue: Archive N1

Les forces armées du Soudan capturent de nouveau comme esclaves 188 femmes et enfants noirs africains
Discours de Martine Aubry sur : Lutte contre les discriminations raciales
SOIXANTE CARTES SUR LE SITE DU " MONDE DIPLOMATIQUE " - Regards politiques sur les territoires
Le Sommet extraordinaire de l'OUA à Syrte en Libye : les Etats-Unis d'Afrique
A propos "d'intérêts du peuple", cas d'Haïti
Egypte, le drame aérien : il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier
Culture de l'impunité
Moumia Abu-Jamal (Soutien)
Appel international urgent au Président des Etats-Unis. Deuxième mandat d'exécution de Mumia Abu Jamal
Mémoire pour le peuple indien. Lettre ouverte à nos frères Africains Américains
HASSAN II ROI DU MAROC (1929-1999)

Appel à la diaspora centrafricaine
La jeunesse doit construire l'espérance
Communiqué de presse du Conseil de Sécurité sur l'ultime durée du mandat de la MINURCA (26 février 1999)
Imposture législative 98 en Centrafrique
Patassé en ballottage défavorable
Les anciens combattants africains de la guerre de 1914-1918
Bataille de Dékoa : les législatives 1998 en Centrafrique
Affaire Clinton
Retour de Jean-Paul NGOUPANDE et nouvelle donne en Centrafrique
Les contraintes et les potentiels de l'économie centrafricaine à l'aube du XXIe siècle
Central african republic (CAR)'s Constraints and potentials of to the beginning of the XXI century
La disparition de John Kennedy Junior

La Renaissance africaine.
L'affaire Mamadou Diallo
République Centrafricaine : Bangui en images après mutineries
Pacte de Réconciliation du 5 mars 1998 en Centrafrique
Elections législatives 1998 en République Centrafricaine (premières dates annoncées)


La disparition de John Kennedy Junior

La seule question que je me pose s'agit-il d'une disparition ou d'une élimination?

Quand on sait qu'il avait l'intention de se présenter pour être président on sait qu'il avait plus de chances d'y réussir que tous les autres candidats. Alors il est certain que cela ne devait pas plaire à certains...

F.M


La Renaissance africaine.

La Renaissance africaine a réellement commencé avec les travaux du Professeur et savant le plus important d'Afrique du XXè siècle: Cheick Anta Diop.

Indépendamment de leur politique certains chefs d'Etats africains ont compris l'importance de cette révolution culturelle qui est en train de nous remodeler.

Il est grand temps pour chaque africain, chaque antillais, chaque africain-américain, chaque africain-sud-américain de lire les livres du professeur et d'en parler à ses amis.

Une fois ce travail effectué nous entrerons de pieds fermes dans l'arène culturelle du IIIeme millénaire.

M.A


L'AFFAIRE MAMADOU DIALLO - L'Amérique n'a pas encore intégré ses Africains Américains.

Mais cette fois c'est un Africain: Mamadou Diallo qui vient d'en faire les frais. Il a été exterminé car c'est le mot qui convient pour décrire les 41 balles tirées par des policiers de New-YorK alors qu'il était innocent.
Le jour où la police sera moins violente parce qu'elle a peur alors les citoyens aussi seront plus calmes et on évitera ainsi des conséquences irréparables et catastrophiques.
Une formation policière digne de ce nom doit mettre l'accent sur le code militaire pour la discipline et la psychologique contre le stress et l'angoisse.
Le niveau intellectuel, culturel et psychique du flic de base peut être considérablement augmenté par diverses techniques . Si cet effort n'est pas accompli, demain d'autres Hommes paieront de leur vie, des policiers ou des citoyens.
A.J


République Centrafricaine : Bangui en images après mutineries

La République Centrafricaine a subi trois mutineries en un an ( 30 avril, 30 mai, 15 novembre 1996) suivies des heurts et des manifestations de toutes sortes. Cette situation a détruit les mécanismes et les infrastructures du développement du pays, a fait tomber durablement l'indice de croissance. Les effets négatifs très considérables se ressentent sur la santé de la population et la scolarisation de sa jeunesse.

Traces des mutineries successives à Bangui (1996)

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Pacte de Réconciliation nationale du 5 mars 1998 en Centrafrique

Un pacte de Réconciliation vient d'être signé à Bangui, mettant ainsi fin aux mutineries et autres mouvements divers. L'application de ces accords est mis à mal; ils heurtent surtout sur des questions liées aux salaires, à l'insécurité, à la récupération des armes de combats disséminées; d'où, la dénonciation par des signataires comme le général André Kolingba, et par d'autres membres de l'opposition comme Abel Goumba, du non-respect des engagements pris.

Les zarguinas ou coupeurs de routes opèrent encore dans nombre villes et à la campagne. Une tentative d'arrestation de certains réfugiés rwandais installés à Bouca entraîne l'assassinat des gendarmes de la brigade de la dite localité (mercredi 18 mars 1998). Qu'il s'agisse des centrafricains ou des observateurs étrangers, un seul mot revient régulièrement : - l'insécurité - quand sera-t-elle enrayée ? C'est la question !

Texte final signé le 5 mars 1998 :

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
UNITE-DIGNITE-TRAVAIL

PACTE DE RECONCILIATION NATIONALE

CONFERENCE DE RECONCILIATION NATIONALE
Bangui, du 26 février au 5 mars 1998

___________________________________________________________________________

PACTE DE RECONCILIATION NATIONALE

Les parties signataires au présent Pacte :

 

Vu la constitution du 14 janvier 1995;

Constatant la grave crise politico-militaire qui a secoué la République Centrafricaine en 1996 et en 1997;

Reconnaissant que cette crise a failli faire basculer l'ensemble du pays dans le chaos, avec les conséquences incalculables pour la sauvegarde de l'unité et de la souveraineté nationale;

Conscientes du fait de la réunion de concertation tenue à Bangui du 11 au 18 janvier 1997 a permis de redonner espoir aux filles et aux fils de Centrafrique pour la recherche de solutions à cette crise;

Persuadées de l'engagement des parties signataires à respecter les conclusions des Accords de Bangui et à oeuvrer pour le retour d'une paix véritable et durable;

Mesurant la gravité de la crise socio-économique caractérisée par la pauvreté grandissante, l'éclatement des liens familiaux et sociaux, la baisse du pouvoir d'achat du centrafricain, de la production vivrière et l'émergence de la famine; la malnutrition généralisée, sources de malaises et de conflits sociaux;

Considérant la recrudescence de l'insécurité tant à Bangui qu'à l'intérieur du pays due à la dissémination d'armes de guerre et au phénomène des " coupeurs de routes ";

Convaincues que seul un effort de l'ensemble de la Communauté Nationale aidée par la communauté internationale peut permettre de trouver des voies et moyens d'un retour à la paix et la sécurité, condition sine-qua-non d'une reprise effective des activités socio-économiques pour un développement harmonieux et durable;

Considérant la violation flagrante des Droits de l'Homme liée aux crises politico-militaires;

Constatant les violations répétées des engagements pris entre les filles et fils de Centrafrique;

Convaincues de la nécessité d'instaurer un pacte pour la réconciliation nationale définitive entre toutes les filles et tous les fils de Centrafrique afin de mettre un terme aux pratiques politiques, économiques et sociales caractérisées par le népotisme, le tribalisme, l'exclusion et la mauvaise gouvernance;

Conscientes de la nécessité de la création d'un Comité de Suivi et d'Arbitrage chargé de régler les litiges qui viendraient à naître de l'inobservation des dispositions du présent Pacte;

Vu les pertinentes recommandations issues des travaux de la Conférence de Réconciliation Nationale :

Conviennent solennellement de ce qui suit :

Article 1 :
Les parties signataires du présent pacte s'engagent solennellement à appliquer la bonne gouvernance, excluant le népotisme, le clanisme, le tribalisme, le clientélisme et les détournements.
En outre, elles s'engagent à régler ou à faciliter le règlement de tous les différends qui viendraient à naître par le dialogue et la concertation.

Article 2 :
Les parties signataires du présent Pacte s'engagent solennellement à utiliser la voie des urnes comme la seule voie légale d'accès au pouvoir de l'Etat et décident de bannir l'utilisation des armes et de la force comme méthode et moyen d'accès au pouvoir de l'Etat.
Elles renoncent à utiliser les forces armées pour déstabiliser un régime démocratique et de semer la terreur au sein de la population, au mépris des principes démocratiques, des Droits de l'Homme et de la loi fondamentale.
Elles s'opposent fermement à toutes formes de dictature et exhortent les
pouvoirs publics à être à l'écoute de la population, à respecter les droits de la minorité.

Article 3 :
Les parties signataires appellent l'ensemble des filles et fils de Centrafrique à s'unir pour reconstruire le pays déstabilisé politiquement et désarticulé au plan économique, culturel et social.

Article 4 :
Les parties signataires du présent Pacte s'engagent à mener de front la lutte contre la pauvreté et à assister l'Etat dans la recherche des voies et moyens pour d'une part relancer l'économie centrafricaine et assurer une répartition équitable des ressources, et d'autre part améliorer les secteurs sociaux que sont l'éducation et la santé, tout en privilégiant le paiement régulier des salaires, bourses et pensions.

Article 5 :
Les parties signataires du présent Pacte lancent un vibrant appel à la Communauté Internationale afin d'aider les forces de l'ordre tant nationales qu'internationales à poursuivre la délicate mission de ramassage d'armes de guerre disséminées à travers le pays et à rétablir l'ordre.

Article 6 :
Les parties signataires s'obligent à oeuvrer ensemble pour créer les conditions politiques, sociales et économiques susceptibles de prévenir toutes violations des Droits de l'Homme.

Article 7 :
Les parties signataires du présent Pacte décident de la création d'un comité de suivi et d'arbitrage chargé du contrôle de l'exécution des engagements pris dans le présent Pacte et de l'arbitrage des différends éventuels.
Elles s'engagent à recourir audit comité, en cas d'inobservation des dispositions du présent Pacte.
La composition, les attributions et le fonctionnement du Comité de Suivi et d'Arbitrage se trouvent en annexe.

Article 8 :
Les parties signataires du présent Pacte s'engagent à respecter scrupuleusement les dispositions qui y sont contenues.

 

 Fait à Bangui, le 05 MARS 1998

(e) ONT SIGNE

. Présidence de la République, Article 1 :
Son Excellence ANGE FELIX PATASSE
. Gouvernement Article 1 :
. Assemblée Nationale
. FACA
. Association des Maires

PARTIS POLITIQUES
ADP, CDCAD, CN, ELAN, FC, FPP, GILA-MND, MDD, MLPC, MSCA, PAD, PARELI, PCD, PLD, PRC, PSD, MDI/PS, MESAN, MESAN/BOGANDA, MDREC, MNR, MUD, RDC, UDRP, UDR/FK, UNDD, UPR, UPDES.

DROITS DE L'HOMME, JUSTICE, DEMOCRATIQUE
ACAT, AFJC, GERDES, LCDH, GRPS, LONDÔ, MDDH, GAMPCE, OCDH, GRADDER, CNDH.

CENTRALES SYNDICALES
CNTC, OSLP, USTC, PATRONAT, USCC.

CONFESSIONS RELIGIEUSES
AEC, EGLISE CATHOLIQUE, CICA.

LES ORGANISATIONS NATIONALES
OFCA, KOLI-OUALI GALA, FNEC, ASS. FEMMES JURISTES, ASS. FEMMES CROYANTES, FED. BOUBA-GUERE, JEC, PESCA, USCA, CNOSCA, JEUNESSE, ACCB, ANECA, ONAPHA, UNCA, AVIMUT, CIONGCA, FED. DES ASS. DES PARENTS D'ELEVES, CROIX-ROUGE CENTRAFRICAINE, ANBC, FNCJ, ASS. DES CHOMEURS DIPLOMES

ORGANISATION PROFESSIONNELE
UNPC

 

Fait à Bangui, le 05 Mars 1998

La Conférence


Elections législatives 1998 en République Centrafricaine

. Les nouvelles dates des législatives (2):
1er tour : 22 novembre 1998
2e tour : 13 décembre 1998

. Les dates sont fixées (1 : les premières dates annoncées):
1er tour : 20 septembre 1998
2e tour : 11 octobre 1998

Les forces des Nations Unies basées à Bangui veillent. C'est dans un calme précaire et une atmosphère lourde où l'on redoute la haine, l'insécurité et la violence qui ont failli emporter définitivement la République Centrafricaine, que les campagnes se déroulent et que les électeurs partent accomplir leur devoir civique.
La direction de la commission électorale contestée dès sa formation devra par ailleurs se montrer suffisamment au-dessus de la mêlée, faire preuve de son indépendance et de toute objectivité, pour éviter le débordement préjudiciable à ce pays déjà fragilisé par trois mutineries successives en un an.


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