Appels en faveur de la paix et de solution pacifique en République Centrafricaine. Témoignages. Aides et secours


Les crises centrafricaines sont fondamentalement politiques  (13 juin 2002)

Des Centrafricains en exil créent un "front" pour le retour à la paix

Réfugiés en Afrique: la communauté internationale doit se mobiliser (Lubbers, HCR) - 25 fév 2002

Le ministre centrafricain de la Défense rencontre d'ex-réfugiés (25 janv 2002)

Retour à Bangui d'une vingtaine de soldats ayant fui en RDCongo (8 janv 2002)

La RCA se meurt. Réveillons-nous (août 01)

Retour progressif des populations des quartiers sud de Bangui (12 juillet 01)

Coup de gueule : j'ai honte... éviter la "Rwandatisation" (11 juillet 01)

Arrestations et gardes à vue se suivent en Centrafrique et en RDC après l'affaire du 28 mai 2001

Martin Ziguélé appelle ses compatriotes en fuite à rentrer chez eux

Lettre adressée à la Cour Internationale de Justice sur la situation qui prévaut en République Centrafricaine (3 juillet 2001)

Les réfugiés centrafricains ont-ils besoin d'une aide et de la diaspora?

Encore 40.000 personnes déplacées toujours à l'extérieur de Bangui (17 juin 2001)

Les dernières heures du sergent Konguende, yakoma loyaliste, exécuté (14 juin 01)

Le Parlement européen appelle à un "dialogue politique pacifique"(AFP, STRASBOURG - Parlement européen), 14 juin 2001)

Deux médecins auraient été tués à l'hôpital de Bangui (Le Quotidien des Médecins juin 2001)

Bangui, quartiers sud : "on vit sur la pointe des pieds" (12 juin 2001)

Nouvelle tragédie humaine en Centrafrique (8 juin 2001)

Après le putsch manqué du 28 mai, exécution sommaire, haine, pillage, destruction aveugle des biens publics et privés

APPEL POUR LA FORMATION DE L'ASSOCIATION DES PARENTS DES VICTIMES DE L'OPERATION DE NETTOYAGE ETHNIQUE EN CENTRAFRIQUE.


Vers le tribunal pénal international ?
Des voix s'élèvent pour dénoncer les massacres des populations banguissoises, en particulier d'ethnie "yakoma" (
1), dans l'affaire du coup d'état manqué du 28 mai 2001. Ce qui tendrait à porter l'affaire devant le Tribunal Pénal International. La responsabilité du Chef de l'état centrafricain serait engagée.
(6 juin 2001)

[ (1) Pas de "génocide" en Centrafrique, selon le gouvernement ]


Ingérence, corruption et chasse à l'homme à Bangui.
A l'heure où la chasse aux Yakomas, ordonnée par le Shérif Patassé se poursuit, nous apprenons de source très autorisée, que la France vient d'envoyer un contingent de militaires en RCA.
Avec l'espoir que ce contingent aura pour stricte mission de protéger les ressortissants français mais aussi de protéger les populations centrafricaines des quartiers du sud sans défense.
Voler de nouveau au secours de ce régime de Patassé qui depuis son avènement à la tête du pays, a déjà battu le triste record de quatre coups d'Etat, serait de nature à encourager la corruption et l'incompétence, le génocide et l'épuration ethnique en cours en RCA.
A la question : Pourquoi Bemba et les angolais de Savimbi jouent-ils aux sbires de Patassé sur les rives de l'Oubangui ? - La réponse de plus en plus probable est que l'embargo sur les diamants de la RDC et d'Angola les a privés des sources d'approvisionnement en armes et en argent.
Après Zongo-oil, sont-ils en train de trouver à travers la RCA, un intermédiaire-négociant pour écouler les fruits de leurs pillages ?
Nos investigations sur le dernier séjour de la délégation centrafricaine à Bruxelles lors de la IIIe Conférence des Nations Unies sur les PMA et les contacts qu'elle a pris à Anvers avec les diamantaires, éclairciront très prochainement les raisons de ce flirt avec Bemba à qui Patassé accorde une reconnaissance de fait, au détriment des relations avec le gouvernement souverain de la RDC.
Vigilance !
Mobilisons-nous contre la justice hollywoodienne et pour la paix, la dignité en République Centrafricaine !.

A. Kapassi (6 juin 2001)


Appel du pape en faveur de la paix en Centrafrique
(AFP, CITE DU VATICAN, 6 juin 2001 - 12h37)

Le pape Jean Paul II a adressé mercredi un appel aux forces qui s'affrontent dans la République Centrafricaine afin qu'elles déposent les armes et cherchent des solutions pacifiques.

"Des nouvelles inquiétantes d'affrontements et en particulier d'épreuves douloureuses qui troublent la capitale Bangui nous parviennent de la République Centrafricaine", a dit le pape aux 15.000 pèlerins présents à l'audience générale hebdomadaire place Saint-Pierre.

"Je demande à tous les groupes qui s'affrontent de déposer les armes et de coopérer afin de rétablir la concorde dans le pays", a ajouté le souverain pontife qui a assuré sa solidarité aux populations victimes des affrontements.

Le pape a invité les pèlerins à prier avec lui en faveur "de la paix et de la réconciliation" au Centrafrique.

Depuis le 28 mai, la capitale centrafricaine est le théâtre de combats entre l'armée centrafricaine, soutenues par des soldats du Front de libération du Congo (FLC) de Jean-Pierre Bemba, et les "mutins" qui ont tenté de renverser le président Ange-Félix Patassé, réélu en octobre 1999 pour un mandat de six ans.

 

 

 


Des organisations de la société civile condamnent le putsch manqué
(AFP, BANGUI, 6 juin 2001 - 12h43)

Plusieurs organisations de la société civile centrafricaine ont condamné mercredi le coup d'Etat manqué du 28 mai, dans des messages radiodiffusés appelant à "la paix et l'unité nationale".

Au nombre de ces condamnations figurent celles de l'Organisation des femmes centrafricaines (OFCA), du Réseau des femmes croyantes médiatrices pour la paix, de l'Observatoire centrafricain des droits de l'Homme (OCDH) et du Réseau de la jeunesse de Centrafrique pour la paix.

Ces messages de "paix et d'unité nationale" sont relayés à longueur de journée par la radio associative "N'déké Luka" (hirondelle) et "Radio paix et liberté", qui remplace momentanément la radio nationale, dont l'émetteur a été endommagé lors de la tentative de putsch.

Tous ces messages "condamnent sans réserve" le coup d'Etat manqué du 28 mai et lancent des "appels pressants en faveur de la paix, de l'unité nationale et de la cessation des exactions contre les populations civiles".

 

 

 


Communiqué de presse
sur le drame centrafricain

Nous, membres du G.R.A.P, réunis en France ce jour 04 juin 2001, condamnons la tentative de coup d'état en CENTRAFRIQUE du 28 mai 2001 et rappelons aux protagonistes, le principe de la légalité constitutionnelle et
les résolutions de la conférence de réconciliation nationale
tenue à BANGUI du 26 février au 05 mars 1998.

Pour nous, la solution démocratique serait de traduire les auteurs du coup d'état et leurs complices en justice.

En conséquence, nous condamnons fermement les massacres d'innocents qui se perpétuent à l'heure actuelle.

Par rapport aux forces étrangères en présence en CENTRAFRIQUE dont on ignore les intérêts sous-jacents, nous nous prononçons plus tôt pour une interposition des forces des Nations Unis afin d'arrêter ce qui ressemble déjà au génocide Rwandais.

Pour le GRAP,

SAKILA Christophe
BANDHIO-BHO Jean Charles
TOULOUGOUSSOU Théodore
NGOYOS Jean Christophe
DJOUALI Marie
PIRI Robert

(Mercredi, 6 Juin 2001)


Appel en faveur des déplacés et réfugiés en dehors de Bangui, en RDC et dans d'autres zones